
Les fidèles du Boukornine
dimanche 27 décembre 2009
2009, une année où les stars se plaisent à décéder

jeudi 24 septembre 2009
Côtoyer la mort
jeudi 13 août 2009
Le mendiant de l’amour
Parce qu’il n’est pas tolérable pour une présumée création divine de contenir en si peu de superficie autant de défauts.
Il ne pleurait pas.
Il ne gémissait pas.
Il ne mangeait pas.
Mais il n’avait pas faim.
Il attendait simplement la fin du calvaire en silence.
Il savait que c’était inéluctable.
Ce n’était qu’une question de temps.
Cette vision sombre du monde lui permettait paradoxalement de vivre et d’arborer constamment ce sourire insolent dont personne n’arrivait à percer les mystères.
Même pas lui, selon certaines interprétations.
Un sourire qui affichait une dentition jaunie et qui dégageait une haleine tellement fétide, qu’on préférait le qualifier désormais de sourire « trop » insolent, de sourire indigeste ou de sourire répugnant.
Il ne se faisait donc plus d’illusion quant à sa destinée, convaincu d’avoir perdu d’avance tout ce qu’il aurait la mauvaise idée d’entreprendre !
Jusqu’au jour où elle passait à côté de lui à pied.
Elle s’était retrouvée là bas par un pur hasard.
Elle fit un sursaut quand elle le vit.
Mais il eut ce jour là une véritable illumination.
Il n’avait jamais vu de visage aussi angélique, de sourire aussi ensorcelant ni de corps aussi parfait.
Il jeta de suite les idées noires qui l’ont accompagné tout au long de sa vie et lui fit une déclaration des plus enflammées.
Il lui révéla notamment, qu’elle était une déesse, un ange qui était descendu du ciel pour l’accompagner au paradis.
Il lui confia que le malheur était de règle dans sa vie mais qu’il la voyait en tant qu’exception.
Elle restait bouleversée devant des révélations aussi intenses…
Ses joues charnues devinrent toutes rouges signe de sa timidité proéminente.
Elle se mit sur ses genoux pour lui dire ô combien elle appréciait ses mots.
Mais en chemin et au cours de sa périlleuse descente, un vent nauséabonde l’arrêta net.
C’était l’insupportable haleine qui fit une entrée tellement remarquable dans ce jeu de séduction que notre ami ne connaissait que dans les livres qu’il a dû bouquiner avant de se retrouver à la rue.
C’est alors que la princesse de ce soir là, s’est réveillée de son emportement et son rêve a viré au cauchemar.
La réalité glaciale a figé tous ces mots qui l’ont fait frémir quelques minutes auparavant.
Elle le voyait enfin avec les yeux et plus avec le cœur. C’est alors qu’elle lui répondait au nez en criant d’aller voir ailleurs, soulignant qu’elle était trop bien pour lui.
Mais lui, il le savait…
Il l’a toujours su d’ailleurs.
Il en était convaincu pendant toute sa vie.
Mais en l’espace de quelques minutes, il s’était cru capable de tout bouleverser d’un coup.
Oubliant, à tort, l’effet ravageur de son haleine.
L’histoire si elle était finie de la sorte, ne lui aurait pas causé plus de peine que les innombrables déceptions qui ont ponctué sa vie.
Il a, malheureusement, fallu que la jeune fille en question finisse par lui cracher à la figure avant de s’en aller comme signe suprême de mépris vis-à-vis de ce clochard qui a osé se voir avec elle, même dans rêves !
C’était, comme on se plait à dire : « la goutte qui a fait déborder le vase ! »
On ne lui avait jamais faite, celle là.
Cet acte d’une violence inouïe rien que parce qu’il a eu l’audace de se croire vivant pour une fois dans sa misérable vie…
Notre ami, ayant perdu son sourire insolent avec lequel il combattait les aléas du destin et qui lui permettait d’attendre patiemment sa fin.
Plus besoin de vous faire un dessin. Notre ami en a fini à l’aide d’une lame récupérée sur le trottoir en face.
Il connaissait l’emplacement exact des veines à trancher tellement sa maigreur en laissait apparaître le relief.
Pour finir sur un note d’optimisme (comme le vent de joie de vivre qui souffle sur ma vie en ce moment en dépit des apparences) notre ami repose aujourd’hui au paradis en compagnie de soixante-dix vierges toutes plus belles que la fille en question.
Son sort nous a aussi ouvert les yeux quant à la désormais incontestable véracité de l’origine créationniste de notre héro.
mardi 28 juillet 2009
Si seulement il avait su…
vendredi 3 juillet 2009
La mort à la clé
vendredi 17 avril 2009
البطولة الوطنية لخطف أرواح الشبان بإستعمال كرة القدم بتونس
بطولة العام هذا وصلنا لأرقام قياسية متاع وفيات ناتجة بطريقة مباشرة أو غير مباشرة لكرة القدم، هاو مرة واحد ضربو ميترو وهو ماشي للدربي، وهاو واحد عمل "كريز كاردياك" اثر هدف تعديل الترجي في آخر لحظة أمام الهمهاما ماغير ما نحكيو على إلي ضربوه جماهير الفريق المنافس وغيرهم وغيرهم...
قريب باش يتلزوا يعملوا بجنب الأرقام متاع المخالفات والتسلل وعدد التصويبات نحو المرمى، عدد الضحايا، المجاريح
منهم والذين وافاهم الأجل المحتوم...
وهذا آرتيكل قديم كتبتو في الموضوع
شنية الحكاية زعمة ؟
توا بطولة عندنا باش واحد يفديها بروحو ؟
الحقيقة، ساهل برشة واحد ينقد ويذم أما أنا بيدي من الناس إلي كي يمشيو للستاد نستريسي جمعة كاملة قبل الماتش، وأثناء المقابلة نتحول لعبد مغاير تماماً...
ما يوصلش بيا الأمر للضرب، ولكن نغني بدون إنقطاع، نصيح ونشجع.. وكان تجي تقيسلي الضغط متاع الدم لاما تلقاه في السماء...
هذا مع العلم إلي فريقي لا يلعب على كأس ولا على بطولة...
في بلادنا وفي العالم الكل، كرة القدم تعدات مرتبة الهواية باش تولي ديانة...
ما فيهاش ملائكة وإلاه ولكن فيها عزرائيل يقبض الأرواح متاع المشجعين.
ومانيش من الناس إلي مغرومين بالفرجة على هموم الناس، لكن هذه فيديو قام بتسجيلها موقع النادي الصفاقسي فيها والدين الشاب إلي عمرو 20 سنة إلي توفى أثناء المباراة الأخيرة لللنادي في كأس العرب. لعل تنفعنا الذكرى، ونكونوا من أولي الألباب ونعرفوا إلي الدنيا فيها موت...
قبل ما تبدى المباراة، الملاعبية تقوم بالحركات الاحمائية... نهار كيما النهارات الكل.
أما فما فرخ صغير عمرو ما يعديش العشرين، يعلق في أعلام بين فضى وهواء. كل شيء يهون على جال الجمعية. انشالله بركة لولاد ينورونا...
ريح تهب أكثر من اللازم، في وقت قاتل، في وضع قاتل... في زمان قاتل.
يطيح صاحبنا... ينقل إلى المستشفى في حالة خطيرة... بعد مدة، يتوفى...
هذي حكاية حزينة بين آلاف الحكايات... نردوا بالنا على سلامة وليداتنا في المستقبل...
ربي يصبر أهالي إلي فقدناهم، ويرحمهم الكل...
mardi 18 novembre 2008
Ravis à la fleur de l’âge
Aujourd’hui, 7h30 du matin, un bus publique glisse sur la route x et cause la mort d’une jeune femme qui attendait tranquillement dans sa voiture que la file qui la devançait daigne à avancer.
Elle écoutait tranquillement Mosaïque FM.
Actuellement, elle n’est plus.
27 ans et déjà partie pour toujours.
27 ans et déjà redevenue poussière.
A.B ancienne camarade de classe au collège.
Partie à l’âge de 20 ans vers un monde meilleur.
J.E que je ne connaissais pas du tout mais qui a eu le tort de vouloir traverser pile au mauvais moment.
Lui aussi parti à l’âge de 21 ans.
M.B.H ancienne camarade de classe à l’école.
Elle nous a quitté à l’âge de 18 ans à la suite d’une longue et éprouvante lutte contre un cancer.
La liste effrayante est encore longue mais à quoi bon être exhaustif et recenser ?
Trop jeunes pour mourir.
N’ayants rien vus de ce monde.
Mais partis quand-même, sans prévenir.
A l’heure où se multiplient les infos immondes.
Je suis profondément ému pour eux et pour leurs familles. Mais que faire pour arrêter l’hémorragie ?
Pourquoi X et Y vivent 90 ans et A.B, J.E et compagnie n’ont même pas l’occasion de souffler leur vingt-cinquième bougie ?
Le monde n’est-il pas injuste ?
Pendant que certains gosses dansent à en perdre la raison. D’autres n’ont pour ambition que de trouver un lieu adéquat dans ce Djellaz bondé de charognes.
Ils ne se marieront jamais.
Ils n’auront jamais de boulot.
Ils n’auront jamais d’enfants.
Ils ne vieilliront pas.
Ils sont déjà morts.
Ils sont déjà au paradis.
Même l’étoile qui était destinée à protéger leurs âmes innocentes les pleure en ce moment.
La faute à l’autobus qui a glissé.
La faute à des cellules dont le métabolisme a dégénéré.
Nous serions, nous-mêmes coupables, si en cet instant nous n’observions pas une minute de silence.
Reposez en paix chers amis, vous qui n’êtes pas morts de vieillesse !
vendredi 5 septembre 2008
Revenir de loin
Revenir de si loin.
Se sentir rescapé d’une sentence que le destin a prononcée mais que la magie de la vie a su décliner.
Côtoyer la mort de tellement prés, la caresser puis lui chuchoter à brûle pourpoint qu’elle pouvait aller se rhabiller.
La voir s’éloigner jour après jour.
Se relever, non sans écorchures. Savoir apaiser ses blessures et revenir tranquillement sur le devant de la scène.
Etre applaudi à tout rompre, acclamé par un public qui nous croyait enterré depuis fort longtemps et qui a été surpris de nous voir ressurgir de la pénombre.
Savoir par la suite apprécier chaque moment que la vie fait à sa juste valeur et même bien plus.
Vouloir à tout prix profiter de tout ce que présente le monde. Se jeter pour croquer à pleines dents dans toute aventure qui vient pointer son nez.
S’extasier devant les chants d’un oiseau qui chante curieusement faux.
Voir le monde avec philosophie.
Sourire.
Et encore sourire.
Parce que normalement on devait être là bas ou dieu sait dans quel autre endroit lugubre mais aujourd’hui on est ici. Et on est tellement bien là où on est.
Dire à tout son entourage ce qu’on penses d’eux sans appréhender leurs réactions. Faire des satisfaits et des haineux.
Mais en être heureux tout de même, parce que désormais c’est à nous de tenir la bride haute à la vie.
mardi 26 août 2008
La mort aux trousses
Vous pouvez parler cinq langues, vous prendre pour la montagne du Boukornine ou posséder une Hummer… Mais le jour où la mort vient frapper à votre porte, toutes les notions que vous avez apprises et tous les biens que vous aurez acquis ne vous sembleront plus que des futilités…
Le fameux tunnel au fond duquel jaillit une lumière éblouissante… C’est ce que la plupart des rescapés rapportent.
Mais toi, tu ne vois rien… C’est un grand gouffre dans lequel tu t’enlises…
Tes amis, ta famille et tous ces gens que tu as toujours chéris font semblant de te pleurer en t’enterrant six pieds sous terre. Tu leur demandes, effrayé, « À qui me laissez-vous ? » Personne ne te répond. Seule ta voix qui résonne à travers cette terre fraîche vient briser ce silence si pesant.
Pourquoi mourrons-nous ?
D’un point de vue politique, mourir est un heureux évènement parce qu’une personne morte est une personne utile au développement d’une nation beaucoup plus qu’une personne vivante parfois. Notamment quand ladite personne est inactive et qu’elle n’est là que pour alourdir le bilan du chômage.
Nous mourrons parce que nos corps sont programmés pour vieillir et que la mort n’est que l’aboutissement inévitable de cette vieillesse. Le corps s’use avec le temps. Les cellules s’oxydent et chaque bouffée d’oxygène n’est autre qu’une injection de ce poison vital qu’est le dioxygène. (D’ailleurs c’est peut-être pour cela qu’on n’a pas encore enregistré de cas de suicide à l’oxygène.)
Mais si on pense à observer le côté social de l’évènement, la mort devient un fait absurde. Comment peut-on accepter qu’un être qu’on a côtoyé des dizaines d’années décède et que du jour au lendemain on soit contraint à l’ensevelir de terre et de pierres ?
Il est impossible pour un esprit dépourvu de toute croyance d’accepter le décès tel quel. La religion est venue en appui pour donner une certaine logique à cet extraordinaire phénomène. Elle dit que cette fin n’est en fait qu’un passage vers l’au-delà, un monde meilleur où règne la justice et où l’on serait soit récompensé de ses bonnes actions, soit châtié pour tous nos méfaits.
Certains choisissent de fuir… et trouvent la réponse à leurs questions au fin fond d’une bouteille de vin rouge en attendant des jours meilleurs… ou en s’attendant à ce que le pire survienne à tout moment.
On a beau choisir une des voies, la mort demeure la pire des expériences, l’ultime crainte, la plus grande douleur… On la fuit tous, en sachant que pour chacun le tour viendra un de ces jours.
Mon stylo tremble à la simple évocation du mot FIN.
jeudi 8 mai 2008
نزار ولا غير نزار

من أجمل القصائد وأكثرها تأثيراً رغم أنها موش معروفة برشة هذه القصيدة للشاعر الكبير نزار قباني إلي يحكي فيها على إبنو توفيق إلي توفى الله يرحمه عندما كان في بداية المشوار في دراسة الطب... و بالمناسبة نشكر زميلتي فاتن إبنة السودان البارة إلي عرفتني بهذه الأبيات الجميلة... وخرجتني ولو بقدر من الظلمات إلى النور
"
إلى الأمير الدمشقي توفيق قباني
مكسرة كجفون أبيك هي الكلمات..
ومقصوصة ، كجناح أبيك، هي المفردات
فكيف يغني المغني؟
وقد ملأ الدمع كل الدواه..
وماذا سأكتب يا بني؟
وموتك ألغى جميع اللغات..
2
لأي سماء نمد يدينا
ولا أحدا في شوارع لندن يبكي علينا..
يهاجمنا الموت من كل صوب..
ويقطعنا مثل صفصافتين
فأذكر، حين أراك، عليا
وتذكر حين تراني ، الحسين
3
أشيلك، يا ولدي ، فوق ظهري
كمئذنة كسرت قطعتين..
وشعرك حقل من القمح تحت المطر..
ورأسك في راحتي وردة دمشقية .. وبقايا قمر
أواجه موتك وحدي..
وأجمع كل ثيابك وحدي
وألثم قمصانك العاطرات..
ورسمك فوق جواز السفر
وأصرخ مثل المجانين وحدي
وكل الوجوه أمامي نحاس
وكل العيون أمامي حجر
فكيف أقاوم سيف الزمان؟
وسيفي انكسر..
4
سأخبركم عن أميري الجميل
سأخبركم عن أميري الجميل
عن الكان مثل المرايا نقاء، ومثل السنابل طولا..
ومثل النخيل..
وكان صديق الخراف الصغيرة، كان صديق العصافير
كان صديق الهديل..
سأخبركم عن بنفسج عينيه..
هل تعرفون زجاج الكنائس؟
هل تعرفون دموع الثريات حين تسيل..
وهل تعرفون نوافير روما؟
وحزن المراكب قبل الرحيل
سأخبركم عنه..
كان كيوسف حسنا.. وكنت أخاف عليه من الذئب
كنت أخاف على شعره الذهبي الطويل
... وأمس أتوا يحملون قميص حبيبي
وقد صبغته دماء الأصيل
فما حيلتي يا قصيدة عمري؟
إذا كنت أنت جميلا..
وحظي جميلا..
5
لماذا الجرائد تغتالني؟
وتشنقني كل يوم بحبل طويل من الذكريات
أحاول أن لا أصدق موتك، كل التقارير كذب،
وكل كلام الأطباء كذب.
وكل الأكاليل فوق ضريحك كذب..
وكل المدامع والحشرجات..
أحاول أن لا أصدق أن الأمير الخرافي توفيق مات..
وأن الجبين المسافر بين الكواكب مات..
وأن الذي كان يقطف من شجر الشمس مات..
وأن الذي كان يخزن ماء البحار بعينيه مات..
فموتك يا ولدي نكتة .. وقد يصبح الموت أقسى النكات
6
أحاول أن لا أصدق . ها أنت تعبر جسر الزمالك،
ها أنت تدخل كالرمح نادي الجزيرة، تلقي على الأصدقاء التحيه،
تمرق مثل الشعاع السماوي بين السحاب وبين المطر..
وها هي شفتك القاهرية، هذا سريرك، هذا مكان
جلوسك، ها هي لوحاتك الرائعات..
وأنت أمامي بدشداشة القطن، تصنع شاي الصباح،
وتسقي الزهور على الشرفات..
أحاول أن لا أصدق عيني..
هنا كتب الطب ما زال فيها بقية أنفاسك الطيبات
وها هو ثوب الطبيب المعلق يحلم بالمجد والأمنيات
فيا نخلة العمر .. كيف أصدق أنك ترحل كالأغنيات
وأن شهادتك الجامعية يوما .. ستصبح صك الوفاه!!
7
أتوفيق..
لو كان للموت طفل، لأدرك ما هو موت البنين
ولو كان للموت عقل..
سألناه كيف يفسر موت البلابل والياسمين
ولو كان للموت قلب .. تردد في ذبح أولادنا الطيبين.
أتوفيق يا ملكي الملامح.. يا قمري الجبين..
صديقات بيروت منتظرات..
رجوعك يا سيد العشق والعاشقين..
فكيف سأكسر أحلامهن؟
وأغرقهن ببحر الذهول
وماذا أقول لهن حبيبات عمرك، ماذا أقول؟
8
أتوفيق ..
إن جسور الزمالك ترقب كل صباح خطاك
وإن الحمام الدمشقي يحمل تحت جناحيه دفء هواك
فيا قرة العين .. كيف وجدت الحياة هناك؟
فهل ستفكر فينا قليلا؟
وترجع في آخر الصيف حتى نراك..
أتوفيق ..
إني جبان أمام رثائك..
فارحم أباك...
"