Les fidèles du Boukornine

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dimanche 27 décembre 2009

2009, une année où les stars se plaisent à décéder



Il est des faits curieux qui surviennent de temps à autres et qui laissent à penser que le destin a un humour corrosif qui n’est pas du gout de tout le monde. Je cite à titre d’exemple cette loi des séries qui régit les assauts macabres d’Azraël, l’ange de la mort.
En 2009 nous avons assisté à une véritable hécatombe. C’est dire si mourir pendant cette année est devenu à la mode surtout avec le départ prématuré de la dernière star planétaire Michael Jackson.

L’actrice Brittany Murphy, le gardien international allemand Robert Enke, le penseur Claude Lévi-Strauss, l’humoriste des grosses têtes : SIM, Farah Fawcet ou encore le dinosaure politique Omar Bango.

Beaucoup d’entre eux sont morts jeunes et une mort prématurée affecte généralement plus que les autres.

Si on y rajoute le siroco un certain 24 décembre à Tunis et des catastrophes ailleurs, on ne peut que parler de véritable aubaine pour les barbus qui font entendre que l’on se rapproche de l’enfer.

Même si je reconnais sur ce point précis, que certains faits me troublent au point de ne pas pouvoir de cette thèse chaotique comme j’avais coutume de faire.

Je sais que ce ne sont que des chiffres, mais parfois l’alignement de ces chiffres laisse perplexe.

A toutes les stars qui veulent s’immortaliser aux cotés de figures aussi emblématiques dans cette liste nécrologique très prestigieuse, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Vite !
Dans une semaine vous le regretterez probablement !
(Humour noir, décalé, inutile, incompréhensible… Oui ! Je le sais et j’assume !)

jeudi 24 septembre 2009

Côtoyer la mort




Le matin d’un lundi qui ressemble drôlement au mardi qui suivra et à un mercredi ordinaire.
Le jeune stagiaire vétéran, remonte ce couloir bondé comme pas possible par des malades désespérés de voir leur plainte entendue un de ces jours.
En arborant cette blouse jadis blanche, jaunie et ternie par le poids des jours et du café et des excréments que les oiseaux se plaisaient à lui larguer de là haut…
Elle lui donnait de l’allure et même une autre dimension.
Il voyait dans leurs regards égarés, renaître un certain espoir en le voyant.
Mais il savait pertinemment qu’il ne pouvait à lui seul changer tout un système, répondre aux attente d’un peuple alors que sans juger bon de leur faire parvenir cette convicition

En entrant, il fut accueilli par un spectacle matinal des plus agréables.
Un premier cadavre et puis un autre…
Des victimes du destin.
Un jeune de 24 ans pris dans une bagarre et qui essayait tout bêtement de calmer les esprits…
Et un vieux de 72 ans qui s’excuserait presque d’avoir été aussi longtemps en vie à croire les tares qui s’entassaient sur son dossier médical depuis des décennies entières.

Et puis, ce fut chaque jour pareil.
Avec des pics d’une dizaine de morts.
On n’est ni en période de guerre ni de pandémie.
Mais, on a tout a fait le droit de mourir quand même, de se faire réanimer, intuber, ventiler, de faire un arrêt respiratoire ou circulatoire et d’avoir un certificat médical de décès remplis en bonne et due forme.
Même en période de paix.

A la longue, notre stagiaire, mi je-m’en-foutiste, mi consciencieux, en arriva à flairer la mort, à la percevoir de loin, à lui parler, seul dans le noir et aussi à la sentir mais cette dernière faculté, il ne s’en vantait pas trop, croyant fermement qu’il n’était pas le seul.


Chaque jour en apercevant les corps inanimés, il s’en allait très vite vomir sa peine, son angoisse et son profond dégout de la vie.

En vomissant, il omettait d’expulser ses questions existentielles et son mal-être.

Pourquoi vivons-nous, si c’est pour se vautrer au fond d’un couloir sous les regards désintéressé d’un corps médical qui aura tout vu et tout vécu ?

Pourquoi baisser la tête tellement de fois si une telle fin est inéluctable ?

Pourquoi se pourrir la vie de questions existentielles si on n’est même pas sûr d’exister et qu’on est au moins certain de ne pas perdurer ?

Si la vie est une maladie incurable, où trouver la force et l’envie de vivre pleinement sa maladie ?

Et les nausées repartaient de plus belles…

Il passa outre ces interrogations… Il s’efforça de sourire face à cette brune inconnue au salut matinal chaleureux et séduisant.

Mais ces efforts étaient vains.

Force était de constater, que tous ces aléas de cette maladie incurable de la vie lui prirent le sourire… et pour longtemps.

jeudi 13 août 2009

Le mendiant de l’amour

Sur le bord de cette route délaissée, accroupi et esseulé, se trouve un jeune homme à l’accoutrement qui ne paie pas de mine et au visage qui fait ressurgir des doutes sur la théorie créationniste de l’origine des êtres humains.
Parce qu’il n’est pas tolérable pour une présumée création divine de contenir en si peu de superficie autant de défauts.

Il ne pleurait pas.
Il ne gémissait pas.
Il ne mangeait pas.
Mais il n’avait pas faim.
Il attendait simplement la fin du calvaire en silence.
Il savait que c’était inéluctable.
Ce n’était qu’une question de temps.

Cette vision sombre du monde lui permettait paradoxalement de vivre et d’arborer constamment ce sourire insolent dont personne n’arrivait à percer les mystères.
Même pas lui, selon certaines interprétations.

Un sourire qui affichait une dentition jaunie et qui dégageait une haleine tellement fétide, qu’on préférait le qualifier désormais de sourire « trop » insolent, de sourire indigeste ou de sourire répugnant.

Il ne se faisait donc plus d’illusion quant à sa destinée, convaincu d’avoir perdu d’avance tout ce qu’il aurait la mauvaise idée d’entreprendre !

Jusqu’au jour où elle passait à côté de lui à pied.
Elle s’était retrouvée là bas par un pur hasard.
Elle fit un sursaut quand elle le vit.
Mais il eut ce jour là une véritable illumination.

Il n’avait jamais vu de visage aussi angélique, de sourire aussi ensorcelant ni de corps aussi parfait.
Il jeta de suite les idées noires qui l’ont accompagné tout au long de sa vie et lui fit une déclaration des plus enflammées.

Il lui révéla notamment, qu’elle était une déesse, un ange qui était descendu du ciel pour l’accompagner au paradis.
Il lui confia que le malheur était de règle dans sa vie mais qu’il la voyait en tant qu’exception.


Elle restait bouleversée devant des révélations aussi intenses…
Ses joues charnues devinrent toutes rouges signe de sa timidité proéminente.

Elle se mit sur ses genoux pour lui dire ô combien elle appréciait ses mots.
Mais en chemin et au cours de sa périlleuse descente, un vent nauséabonde l’arrêta net.
C’était l’insupportable haleine qui fit une entrée tellement remarquable dans ce jeu de séduction que notre ami ne connaissait que dans les livres qu’il a dû bouquiner avant de se retrouver à la rue.
C’est alors que la princesse de ce soir là, s’est réveillée de son emportement et son rêve a viré au cauchemar.
La réalité glaciale a figé tous ces mots qui l’ont fait frémir quelques minutes auparavant.

Elle le voyait enfin avec les yeux et plus avec le cœur. C’est alors qu’elle lui répondait au nez en criant d’aller voir ailleurs, soulignant qu’elle était trop bien pour lui.

Mais lui, il le savait…
Il l’a toujours su d’ailleurs.
Il en était convaincu pendant toute sa vie.
Mais en l’espace de quelques minutes, il s’était cru capable de tout bouleverser d’un coup.
Oubliant, à tort, l’effet ravageur de son haleine.

L’histoire si elle était finie de la sorte, ne lui aurait pas causé plus de peine que les innombrables déceptions qui ont ponctué sa vie.

Il a, malheureusement, fallu que la jeune fille en question finisse par lui cracher à la figure avant de s’en aller comme signe suprême de mépris vis-à-vis de ce clochard qui a osé se voir avec elle, même dans rêves !

C’était, comme on se plait à dire : « la goutte qui a fait déborder le vase ! »
On ne lui avait jamais faite, celle là.

Cet acte d’une violence inouïe rien que parce qu’il a eu l’audace de se croire vivant pour une fois dans sa misérable vie…

Notre ami, ayant perdu son sourire insolent avec lequel il combattait les aléas du destin et qui lui permettait d’attendre patiemment sa fin.

Plus besoin de vous faire un dessin. Notre ami en a fini à l’aide d’une lame récupérée sur le trottoir en face.
Il connaissait l’emplacement exact des veines à trancher tellement sa maigreur en laissait apparaître le relief.

Pour finir sur un note d’optimisme (comme le vent de joie de vivre qui souffle sur ma vie en ce moment en dépit des apparences) notre ami repose aujourd’hui au paradis en compagnie de soixante-dix vierges toutes plus belles que la fille en question.
Son sort nous a aussi ouvert les yeux quant à la désormais incontestable véracité de l’origine créationniste de notre héro.

mardi 28 juillet 2009

Si seulement il avait su…



19h32, Rue de Rome, Tunis

Personne ne le sait, mais dans exactement deux minutes quarante-sept secondes un jeune fougueux aux cheveux longs gominés va trouver la mort subitement à la suite d’un terrible accident de la voie publique.

Les circonstances de l’accident sont d’autant plus dramatiques. Ayant eu le tort de traverser trop occupé à défendre l’honneur de son club favori, une ISUZU n’a même pas daigné lui causer une mort digne…
Vu qu’elle l’avait écrasé tel un minable cafard avant de prendre la fuite sans que personne n’ait la présence d’esprit de noter sa plaque minéralogique.

Comme à son habitude la populasse s’est ruée sur « l’évènement » pour admirer le formidable paysage d’un jeune agonisant entouré par une effroyable mare de sang.

La totalité des témoins étaient restés les bras croisés, les yeux braqués vers la victime du jour de cette hécatombe que sont nos routes.
Aucun n’a pensé à alerter les secours omettant peut-être qu’il est un devoir citoyen élémentaire que de porter secours à une personne en danger ou du moins à appeler le SAMU.
Sous d’autres cieux on aurait réclamé et surement trouvé parmi les « spectateurs » une personne formée au secourisme comme il était de coutume de procéder.
Mais chez nous, on vous répondra naturellement que « Ce n’est pas ma spécialité !»

L’esprit du jeune homme étendu sur le sol, travaillait à une vitesse effrénée. Il se répétait inlassablement : « Non ce ne peut pas être la fin… »

Mais, si…bien hélas.
On ne choisit pas sa mort. S’il avait eu le choix, il aurait au moins préféré une voiture un peu plus luxueuse qu’une méprisable ISUZU.

Il regretta amèrement de n’avoir jamais cassé la gueule à leur voisin de palier qui s’acharnait à lui pourrir la vie sans qu’il ne réponde sous prétexte de respecter les règles rudimentaires de la bienséance.

Ou cette brune au teint clair qu’il contemplait chaque jour en croisant de temps à autres son regard hypnotisant. Mais, il ne lui avait jamais parlé de son amour de peur, certainement de se voir chassé définitivement de son royaume, ce qui pouvait anéantir sa vie d’un coup.

La prière aussi… Oui la prière !
Pourtant, il n’y avait jamais songé. Quand il entendait l’appel à la prière résonner dans l’atmosphère, c’était pour lui rien qu’un son dénué de toute portée.
Mais maintenant avec la face contre terre, mordant la poussière, à deux pas de la fin, il y pensait fortement.
Pourquoi il a fallu qu’il soit dans cette situation peu enviable pour juger bon de se prosterner ?
L’homme a cette incroyable capacité de n’atteindre l’humilité que lorsqu’il a tout perdu.

Sa vie défilait devant ses yeux, par bribes d’images avec comme image de fond le spectre de ces hyènes qui faisaient mine de s’apitoyer mais qui dans le fond, il le savait pertinemment n’étaient là que pour assouvir leur soif de sang.

Pour une fois, il était la star, celui qui retient l’attention de tous. En soit, c’est une incroyable ascension sociale pour l’extrêmement timide qu’il a toujours su rester.

C’est le moment où il commençait à balbutier quelques syllabes pour retenir l’attention de la foule endormie sur la nécessité de prévenir rapidement les secours, que la mort a choisi.
Et la mort, c’est bien connu, a toujours le choix. Elle aurait même pu lui distinguer une voiture de luxe pour le sale boulot… Mais, voilà !
La mort s’est prononcée et il a fallu que ce soit une ISUZU qui s’exécute.

Dix minutes plus tard, l’équipe du SAMU arriva sur les lieux et s’acharna vainement à réanimer un patient déjà parti sans retour.
Les gens continuaient à affluer de toute part pour ne rien rater de ce spectacle tant surprenant que gratuit !

Mais ces adeptes de séries tv en mal d’adrénaline et passant la majeure partie de leur temps à cultiver leur hébètement derrière un écran d’ordinateur n’affichant qu’une seule adresse, celle de facebook, peinaient à croire que c’était fini.

Oui ce jeune bien portant est décédé sur les lieux de l’accident.
Heure du décès : 20h approximativement.

La foule, ayant fini par comprendre, avait commencé à se dissiper laissant sur place ce corps inanimé gisant momentanément en l’attente d’être déplacé.

Ils se frottaient pratiquement tous les mains, ce soir ils auront au moins une histoire extraordinaire à raconter sous les yeux ébahis de leurs proches.
Ils se surpasseront chacun à sa manière à enrober l’histoire d’un caractère surréaliste pour décupler l’effet sur les auditeurs.
Dommage que vu la nature macabre de ces faits, personne ne les applaudira vers la fin.

vendredi 3 juillet 2009

La mort à la clé



Il a tout juste vingt ans et un permis de conduire flambant neuf en guise de clés de l’enfer. En dépit de l’interdiction absolue infligée par ses parents de prendre la voiture, ce jeune rebelle qui se nourrit de vitesse n’a aucun scrupule à voler cette trois cylindres et à en faire une voiture de courses en pleine ville.
Esquivant les êtres humains tels des cônes en plastique teintés de blanc et de rouge fluorescent.
Ce jour là, comme à son habitude, il prit les clés et n’en avisa personne. A peine entré dans cette artère surpeuplée du centre ville, il monta les vitres jadis électriques, appuya sur le champignon et s’en alla caressant le ciel.
Il adorait cette sensation de toute puissance qui le submergeait quand il faisait peur aux passants et aux autres automobilistes, son sport favori était de flirter avec la mort dans une danse aussi périlleuse que palpitante.
A mesure que l’adrénaline montait, que son cœur battait à une fréquence encore plus élevée, que sa peau transpirait, il appuyait toujours aussi fort sur le champignon.
Le rythme des percussions de sa musique préférée, la « house music », le déconnectait de cette réalité cruelle qui allait soudain le rattraper quand une jeune demoiselle qui portait un bébé de 7 mois traversa la rue de ce quartier résidentiel sans faire attention.
Son corps fut projeté à 30 mètres du point d’impact et elle ne s’arrêta que lorsque son corps percuta un des immenses arbustes qui démarquaient la rue.
La mort pointe son nez, très souvent lorsqu’on s’y attend le moins. Les témoins de cet accident ont confié que rien que le vacarme causé pouvait laisser présager du pire.
Notre jeune (anti-)héro, était le seul survivant.
Cette faveur divine était curieusement insupportable pour un jeune amoureux de la vitesse et qui n’avait jamais songé à la portée de ses actes.
Il démarra la voiture en catastrophe et fuit lâchement surveillant nerveusement sur le rétroviseur les deux corps inanimés de ses martyrs. Il fut rongé par les remords...
Il baissa tout de même le son en respect à ses deux âmes probablement perdues à jamais, fit couler quelques larmes et se dit tristement que c’était peut-être la fin… Ou peut-être pas s’il déguerpissait pour un bon bout de temps jusqu’à ce qu’il y ait prescription…
Mais son unique lueur d’espoir s’éteignit définitivement quand il se rappela que sur les condamnations pour meurtre, il n’y a jamais de prescription.
Il arriva enfin à l’inévitable constatation : Il n’était peut-être pas mort… Mais il était déjà en enfer !

vendredi 17 avril 2009

البطولة الوطنية لخطف أرواح الشبان بإستعمال كرة القدم بتونس




بطولة العام هذا وصلنا لأرقام قياسية متاع وفيات ناتجة بطريقة مباشرة أو غير مباشرة لكرة القدم، هاو مرة واحد ضربو ميترو وهو ماشي للدربي، وهاو واحد عمل "كريز كاردياك" اثر هدف تعديل الترجي في آخر لحظة أمام الهمهاما ماغير ما نحكيو على إلي ضربوه جماهير الفريق المنافس وغيرهم وغيرهم...
قريب باش يتلزوا يعملوا بجنب الأرقام متاع المخالفات والتسلل وعدد التصويبات نحو المرمى، عدد الضحايا، المجاريح
منهم والذين وافاهم الأجل المحتوم...

وهذا آرتيكل قديم كتبتو في الموضوع

شنية الحكاية زعمة ؟
توا بطولة عندنا باش واحد يفديها بروحو ؟
الحقيقة، ساهل برشة واحد ينقد ويذم أما أنا بيدي من الناس إلي كي يمشيو للستاد نستريسي جمعة كاملة قبل الماتش، وأثناء المقابلة نتحول لعبد مغاير تماماً...
ما يوصلش بيا الأمر للضرب، ولكن نغني بدون إنقطاع، نصيح ونشجع.. وكان تجي تقيسلي الضغط متاع الدم لاما تلقاه في السماء...
هذا مع العلم إلي فريقي لا يلعب على كأس ولا على بطولة...
في بلادنا وفي العالم الكل، كرة القدم تعدات مرتبة الهواية باش تولي ديانة...
ما فيهاش ملائكة وإلاه ولكن فيها عزرائيل يقبض الأرواح متاع المشجعين.

ومانيش من الناس إلي مغرومين بالفرجة على هموم الناس، لكن هذه فيديو قام بتسجيلها موقع النادي الصفاقسي فيها والدين الشاب إلي عمرو 20 سنة إلي توفى أثناء المباراة الأخيرة لللنادي في كأس العرب. لعل تنفعنا الذكرى، ونكونوا من أولي الألباب ونعرفوا إلي الدنيا فيها موت...


قبل ما تبدى المباراة، الملاعبية تقوم بالحركات الاحمائية... نهار كيما النهارات الكل.
أما فما فرخ صغير عمرو ما يعديش العشرين، يعلق في أعلام بين فضى وهواء. كل شيء يهون على جال الجمعية. انشالله بركة لولاد ينورونا...
ريح تهب أكثر من اللازم، في وقت قاتل، في وضع قاتل... في زمان قاتل.

يطيح صاحبنا... ينقل إلى المستشفى في حالة خطيرة... بعد مدة، يتوفى...
هذي حكاية حزينة بين آلاف الحكايات... نردوا بالنا على سلامة وليداتنا في المستقبل...


ربي يصبر أهالي إلي فقدناهم، ويرحمهم الكل...


mardi 18 novembre 2008

Ravis à la fleur de l’âge


Aujourd’hui, 7h30 du matin, un bus publique glisse sur la route x et cause la mort d’une jeune femme qui attendait tranquillement dans sa voiture que la file qui la devançait daigne à avancer.

Elle écoutait tranquillement Mosaïque FM.

Actuellement, elle n’est plus.

27 ans et déjà partie pour toujours.

27 ans et déjà redevenue poussière.


A.B ancienne camarade de classe au collège.

Partie à l’âge de 20 ans vers un monde meilleur.


J.E que je ne connaissais pas du tout mais qui a eu le tort de vouloir traverser pile au mauvais moment.

Lui aussi parti à l’âge de 21 ans.


M.B.H ancienne camarade de classe à l’école.

Elle nous a quitté à l’âge de 18 ans à la suite d’une longue et éprouvante lutte contre un cancer.

La liste effrayante est encore longue mais à quoi bon être exhaustif et recenser ?


Trop jeunes pour mourir.
N’ayants rien vus de ce monde.

Mais partis quand-même, sans prévenir.

A l’heure où se multiplient les infos immondes.


Je suis profondément ému pour eux et pour leurs familles. Mais que faire pour arrêter l’hémorragie ?

Pourquoi X et Y vivent 90 ans et A.B, J.E et compagnie n’ont même pas l’occasion de souffler leur vingt-cinquième bougie ?

Le monde n’est-il pas injuste ?


Pendant que certains gosses dansent à en perdre la raison. D’autres n’ont pour ambition que de trouver un lieu adéquat dans ce Djellaz bondé de charognes.


Ils ne se marieront jamais.

Ils n’auront jamais de boulot.

Ils n’auront jamais d’enfants.

Ils ne vieilliront pas.

Ils sont déjà morts.

Ils sont déjà au paradis.

Même l’étoile qui était destinée à protéger leurs âmes innocentes les pleure en ce moment.


La faute à l’autobus qui a glissé.

La faute à des cellules dont le métabolisme a dégénéré.

Nous serions, nous-mêmes coupables, si en cet instant nous n’observions pas une minute de silence.

Reposez en paix chers amis, vous qui n’êtes pas morts de vieillesse !

vendredi 5 septembre 2008

Revenir de loin


Revenir de si loin.

Se sentir rescapé d’une sentence que le destin a prononcée mais que la magie de la vie a su décliner.

Côtoyer la mort de tellement prés, la caresser puis lui chuchoter à brûle pourpoint qu’elle pouvait aller se rhabiller.

La voir s’éloigner jour après jour.

Se relever, non sans écorchures. Savoir apaiser ses blessures et revenir tranquillement sur le devant de la scène.

Etre applaudi à tout rompre, acclamé par un public qui nous croyait enterré depuis fort longtemps et qui a été surpris de nous voir ressurgir de la pénombre.

Savoir par la suite apprécier chaque moment que la vie fait à sa juste valeur et même bien plus.

Vouloir à tout prix profiter de tout ce que présente le monde. Se jeter pour croquer à pleines dents dans toute aventure qui vient pointer son nez.

S’extasier devant les chants d’un oiseau qui chante curieusement faux.

Voir le monde avec philosophie.

Sourire.

Et encore sourire.

Parce que normalement on devait être là bas ou dieu sait dans quel autre endroit lugubre mais aujourd’hui on est ici. Et on est tellement bien là où on est.

Dire à tout son entourage ce qu’on penses d’eux sans appréhender leurs réactions. Faire des satisfaits et des haineux.

Mais en être heureux tout de même, parce que désormais c’est à nous de tenir la bride haute à la vie. 

mardi 26 août 2008

La mort aux trousses


Vous pouvez parler cinq langues, vous prendre pour la montagne du Boukornine ou posséder une Hummer… Mais le jour où la mort vient frapper à votre porte, toutes les notions que vous avez apprises et tous les biens que vous aurez acquis ne vous sembleront plus que des futilités…

Le fameux tunnel au fond duquel jaillit une lumière éblouissante… C’est ce que la plupart des rescapés rapportent.

Mais toi, tu ne vois rien… C’est un grand gouffre dans lequel tu t’enlises…

Tes amis, ta famille et tous ces gens que tu as toujours chéris font semblant de te pleurer en t’enterrant six pieds sous terre. Tu leur demandes, effrayé, « À qui me laissez-vous ? » Personne ne te répond. Seule ta voix qui résonne à travers cette terre fraîche vient briser ce silence si pesant.

Pourquoi mourrons-nous ?

D’un point de vue politique, mourir est un heureux évènement parce qu’une personne morte est une personne utile au développement d’une nation beaucoup plus qu’une personne vivante parfois. Notamment quand ladite personne est inactive et qu’elle n’est là que pour alourdir le bilan du chômage.

Nous mourrons parce que nos corps sont programmés pour vieillir et que la mort n’est que l’aboutissement inévitable de cette vieillesse. Le corps s’use avec le temps. Les cellules s’oxydent et chaque bouffée d’oxygène n’est autre qu’une injection de ce poison vital qu’est le dioxygène. (D’ailleurs c’est peut-être pour cela qu’on n’a pas encore enregistré de cas de suicide à l’oxygène.)

Mais si on pense à observer le côté social de l’évènement, la mort devient un fait absurde. Comment peut-on accepter qu’un être qu’on a côtoyé des dizaines d’années décède et que du jour au lendemain on soit contraint à l’ensevelir de terre et de pierres ?

Il est impossible pour un esprit dépourvu de toute croyance d’accepter le décès tel quel. La religion est venue en appui pour donner une certaine logique à cet extraordinaire phénomène. Elle dit que cette fin n’est en fait qu’un passage vers l’au-delà, un monde meilleur où règne la justice et où l’on serait soit récompensé de ses bonnes actions, soit châtié pour tous nos méfaits.

Certains choisissent de fuir… et trouvent la réponse à leurs questions au fin fond d’une bouteille de vin rouge en attendant des jours meilleurs… ou en s’attendant à ce que le pire survienne à tout moment.

On a beau choisir une des voies, la mort demeure la pire des expériences, l’ultime crainte, la plus grande douleur… On la fuit tous, en sachant que pour chacun le tour viendra un de ces jours.

Mon stylo tremble à la simple évocation du mot FIN.

jeudi 8 mai 2008

نزار ولا غير نزار



من أجمل القصائد وأكثرها تأثيراً رغم أنها موش معروفة برشة هذه القصيدة للشاعر الكبير نزار قباني إلي يحكي فيها على إبنو توفيق إلي توفى الله يرحمه عندما كان في بداية المشوار في دراسة الطب... و بالمناسبة نشكر زميلتي فاتن إبنة السودان البارة إلي عرفتني بهذه الأبيات الجميلة... وخرجتني ولو بقدر من الظلمات إلى النور
"


إلى الأمير الدمشقي توفيق قباني

مكسرة كجفون أبيك هي الكلمات..
ومقصوصة ، كجناح أبيك، هي المفردات
فكيف يغني المغني؟
وقد ملأ الدمع كل الدواه..
وماذا سأكتب يا بني؟
وموتك ألغى جميع اللغات..
2
لأي سماء نمد يدينا



ولا أحدا في شوارع لندن يبكي علينا..


يهاجمنا الموت من كل صوب..


ويقطعنا مثل صفصافتين


فأذكر، حين أراك، عليا


وتذكر حين تراني ، الحسين


3


أشيلك، يا ولدي ، فوق ظهري


كمئذنة كسرت قطعتين..


وشعرك حقل من القمح تحت المطر..


ورأسك في راحتي وردة دمشقية .. وبقايا قمر


أواجه موتك وحدي..


وأجمع كل ثيابك وحدي


وألثم قمصانك العاطرات..


ورسمك فوق جواز السفر


وأصرخ مثل المجانين وحدي


وكل الوجوه أمامي نحاس


وكل العيون أمامي حجر


فكيف أقاوم سيف الزمان؟


وسيفي انكسر..


4


سأخبركم عن أميري الجميل


سأخبركم عن أميري الجميل


عن الكان مثل المرايا نقاء، ومثل السنابل طولا..


ومثل النخيل..


وكان صديق الخراف الصغيرة، كان صديق العصافير


كان صديق الهديل..


سأخبركم عن بنفسج عينيه..


هل تعرفون زجاج الكنائس؟


هل تعرفون دموع الثريات حين تسيل..


وهل تعرفون نوافير روما؟


وحزن المراكب قبل الرحيل


سأخبركم عنه..


كان كيوسف حسنا.. وكنت أخاف عليه من الذئب


كنت أخاف على شعره الذهبي الطويل


... وأمس أتوا يحملون قميص حبيبي


وقد صبغته دماء الأصيل


فما حيلتي يا قصيدة عمري؟


إذا كنت أنت جميلا..


وحظي جميلا..


5


لماذا الجرائد تغتالني؟


وتشنقني كل يوم بحبل طويل من الذكريات


أحاول أن لا أصدق موتك، كل التقارير كذب،


وكل كلام الأطباء كذب.


وكل الأكاليل فوق ضريحك كذب..


وكل المدامع والحشرجات..


أحاول أن لا أصدق أن الأمير الخرافي توفيق مات..


وأن الجبين المسافر بين الكواكب مات..


وأن الذي كان يقطف من شجر الشمس مات..


وأن الذي كان يخزن ماء البحار بعينيه مات..


فموتك يا ولدي نكتة .. وقد يصبح الموت أقسى النكات


6


أحاول أن لا أصدق . ها أنت تعبر جسر الزمالك،


ها أنت تدخل كالرمح نادي الجزيرة، تلقي على الأصدقاء التحيه،


تمرق مثل الشعاع السماوي بين السحاب وبين المطر..


وها هي شفتك القاهرية، هذا سريرك، هذا مكان


جلوسك، ها هي لوحاتك الرائعات..


وأنت أمامي بدشداشة القطن، تصنع شاي الصباح،


وتسقي الزهور على الشرفات..


أحاول أن لا أصدق عيني..


هنا كتب الطب ما زال فيها بقية أنفاسك الطيبات


وها هو ثوب الطبيب المعلق يحلم بالمجد والأمنيات


فيا نخلة العمر .. كيف أصدق أنك ترحل كالأغنيات


وأن شهادتك الجامعية يوما .. ستصبح صك الوفاه!!


7


أتوفيق..


لو كان للموت طفل، لأدرك ما هو موت البنين


ولو كان للموت عقل..


سألناه كيف يفسر موت البلابل والياسمين


ولو كان للموت قلب .. تردد في ذبح أولادنا الطيبين.


أتوفيق يا ملكي الملامح.. يا قمري الجبين..


صديقات بيروت منتظرات..


رجوعك يا سيد العشق والعاشقين..


فكيف سأكسر أحلامهن؟


وأغرقهن ببحر الذهول


وماذا أقول لهن حبيبات عمرك، ماذا أقول؟


8


أتوفيق ..


إن جسور الزمالك ترقب كل صباح خطاك


وإن الحمام الدمشقي يحمل تحت جناحيه دفء هواك


فيا قرة العين .. كيف وجدت الحياة هناك؟


فهل ستفكر فينا قليلا؟


وترجع في آخر الصيف حتى نراك..


أتوفيق ..


إني جبان أمام رثائك..


فارحم أباك...

"