Les fidèles du Boukornine

mardi 30 septembre 2008

جودي تتمنى لكم عيد سعيد


رمضان الصيام تعدى ورجعنا لسائر الأيام...
غدوة الملوخية، غدوة حوايج العيد غدوة الفوشيك والألعاب والصور التذكارية...
كبرنا مع طوم...
أما ديما نقوموا بكري نهار العيد باش نفرحوا بفاتح شوال كيما وصانا الرسول عليه صلوات الله وسلامه ونمشيو نعيدوا على القريب والبعيد وحتى إلي عمرنا ما نحكيو معاه عادةً!
هذا هو سحر عيد الفطر انشالله ربي يعيدو عليكم سنين...
ونهدي لجميع المؤمنين هذا الإلقاء الرائع للفنانة درصاف الحمداني لحديث نبوي شريف موضوع العيد...
الفيديو موجودة على موقع فايسبوك !
http://www.new.facebook.com/video/video.php?v=26020637869



الكمون منين يا دكتور حامد ؟

ممكن ما سمعتوش بالقضية الجديدة إلي هزت عالم الرياضة في تونس ونفضتو...
الحكاية تخص مدافع إسمو خليل شمام يلعب مع الترجي الرياضي تمت مؤخراً دعوتو لتعزيز صفوف المنتخب التونسي في مقابلة بوركينا فاسو... بعد ما رجع ببعض الأيام، جاتو سخانة كبيرة ما عرفوش منين ياخي عملولو التحاليل اللازمة وطلع الطفل مسكين عندو بالوديزم (مالاريا) أو بلغتنا العربية القحة حمى المستنقعات... 
مشكلة كبيرة لأنها الحكاية هذه الكل كان بالإمكان تفاديها بالوقاية إلي ما تتكلف شيء وتخلينا نربحوا صحة وليداتنا الصغار... 
الناس الكل دارت على دكتور الفريق الوطني سي حامد كمون إلي قال حرفياً أنو في عشرة سنوات على رأس الفريق الوطني عمرو ما أعطى حربوشة واحدة وقايةً من هذا المرض وعلل موقفو بتأثيرات هذا الدواء إلي تنجم تقلص من العطاء وتنجم تعطي أعراض أخرى... 
وأيضاً لقلة المدة إلي يعديها الوفد التونسي في تلك البلدان... 
هنا مناش قاعدين نعملوا في محاكمة لفلان وإلا فلتان ولكن كل واحد يتحمل مسؤليتو... 
لأنو عائلة عطات ولدها أمانة لتشريف وجه تونس في محافل دولية ما يجيش منو نرجعوهولهم بين حياة وموت... صحيح مكتوب ربي أما زادة شوية من الله وشوية من عبدالله... وماذا بينا المرة الجاية يرجعولنا اللاعبين متاعنا كلهم لابأس والرياضة تبقى حاجة ثانوية... 
ونطلب اللطف لخليل شمام ونشالله لابأس... 
وما يغيبش على بالك يا خليل خويا إلي كل وجاعة حسيتها وكل سخانة طلعتلك وكل دوخة رهوجتك راهي في سبيل ذلك العلم إلي فيه نجمة وهلال وكلو بأجرو!

dimanche 28 septembre 2008

Ces êtres hospitalo-universitaires…


Ils se lèvent chaque matin vers cinq heures du matin pour s’adonner à ces petits plaisirs qui font de la vie ce qu’elle est. A savoir par exemple, les attentes interminables devant la station du bus, les pickpockets qui leur dérobent au choix un porte-monnaie ou un téléphone portable.

Ils rejoignent leurs services respectifs avec toujours le même sourire qui orne leurs faces illuminées par la soif du savoir.


Ils restent à longueur de journée au chevet de leurs patients à les interroger, à les rassurer et à vérifier le résultat de l’examen cytobactériologique des urines ou à discuter les étiologies de leur thrombopénie.

Ils ont le cœur qui chavire quand un malade du service décède subitement. Ils en gardent un souvenir impérissable mais ils avancent tout de même encore et encore…


Ces jeunes ont pour modèles leurs supérieurs hiérarchiques… Ils rêvent tous de devenir comme tel ou tel médecin. Ils n’ont pas l’ambition de posséder et de prendre mais de donner autant qu’ils peuvent.

Ils s’extasient en sentant l’odeur de l’éther qui se dégage des hôpitaux qu’ils peuplent joyeusement.


Ils se sentent plus à l’aise en portant un pyjama de bloc ou une blouse blanche qu’en affichant un jean de marque le temps des cerises… Ils ont une autre philosophie. Ils sont d’une autre ère.

Ils ont des cernes qui embellissent curieusement leurs regards et donne l’impression qu’on est en présence de grands hommes en dépit de leurs jeune âge…


Ils n’ont pratiquement pas de vie sociale. Pas le droit de suivre le feuilleton. Ni même celui de rejoindre leurs amis au café. Ils ont sacrifié leurs existences pour que Salah et Mohamed dont les visages ne leurs disent rien du tout se sentent mieux et ne meurent pas bêtement.


Même quand ils ôtent leurs blouses blanches leurs faces gardent l’illumination des gens nobles et ils se sentent obligés d’intervenir pour calmer les esprits si une bagarre éclate au coin de la rue ou si un nageur infortuné se noie dans la même plage où ils étaient venus, justement, oublier l’atmosphère médicale.

Je me souviens, lors de mon premier stage de soins infirmiers, je me sentais étranger à cette ambiance… Je ne me sentais vivre qu’à l’extérieur de ces édifices…


Mais qui l’eût cru ? Nous devenons de jour en jour des individus en marge de la société… Vraisemblablement, nous sommes nés pour exister en tant qu'êtres hospitalo-universitaires…

vendredi 26 septembre 2008

العيد في عيون طفل


صغير في صغرو، عمرو عام وسبعة شهور...
إلي تعدى عليه ما تعداش على الرجالة...
يقاسي في العذاب، جراح وكسور...
في وجهو نبرة حزينة وغزرة مذبالة...

هو كبير في وجه العالم
الكبر عمرو ما كان عدة السنين
الكبر كي تصمد قدام الوقت الظالم
وقتلي ما تلقى بيها وين..

عبثت بصحتو الدنيا اللئيمة
خلاتو طريح الفراش
بقية الصغار معاهم الأميمة
وهو بوه في دار ما سمعش وما راش

يبكي على طول صوتو
نواح من قلب عليل
كل يوم ناس قاعدين يموتوا
وهو برجو جاء بظلام الليل

بعد مدة أيام دق بوه الباب
فرح الرضيع كي رأى قرة العين
قال يا بابا كيفاش تلوح الكبيدة ؟
قالو يا ولدي مكتوب مسبب الأسباب
غارق في الفقر توا ليا سنين
يظهرلي حكاية ماهيش عليك جديدة

ما تعداوش لحظات وقالو يا ولدي في الأمان
جيتك من الأبعاد والأجياب فارغة من المال
كان جاء في مقدوري نعيشك أسعد إنسان
لازمني نمشي نجري نصور الخبزة في الحال

رجع الرضيع يبكي بأعلى الصوت
تقطعت قلوب جميع الحاضرين
في العيد متغرب ذاق منها الموت
مكتوب عليه الشقاء منذ حل العينين

mardi 23 septembre 2008

بسمة طفل صغير




ممكن الدنيا تفنى
ممكن الموت يجي نهار وتشرفنا
ممكن تعيش تجارب كبار
ممكن حتى حياتك تعديها مرار

أما مستحيل تبقى ساكن قدام بسمة طفل صغير

شديت الملائكة بين يديا
جات عينيه في عينيا
كشفلي أسرار العالم في نظرة
وزرعلي بيها في قلبي للخير أنفس بذرة

و من بعد تقلي ماهي إلا بسمة طفل صغير ؟

يكبر في عز الأميمة
تفهموا من غير ما ينطق بكليمة
ممكن يبكي و يطلب تبديل الكوش
أما بسمتو أحلى نور يضوى بيه الحوش

أقوى ما ريت في عمري بسمة طفل صغير...

L’externe du service

L’externe Ahmed se lève avec son air abattu après ce sommeil nullement réparateur.

Il prend le bus puis le métro pour rejoindre à la fin de son périple le service qui est censé le former à être un bon médecin.

Dés son entrée, il est accueilli avec les cris de la secrétaire qui lui rappelle encore une fois que le chef de service lui a ordonné de ne plus accepter aucun externe neuf heures du matin passée.

L’externe accepte volontiers cet accueil chaleureux et fait mine de n’avoir rien entendu devant les yeux larmoyants de cette étudiante qui l’accompagne et qu’il s’est évertué à émerveiller tout le long de son trajet.

Les deux victimes continuent leur bonhomme de chemin, tout droit vers la salle de staff où se trouve réunie toute l’équipe des médecins du service en attendant l’arrivée du messie alias le chef de service, qui comme tout être important digne de ce nom ne raterait pour rien au monde cette occasion rêvée de se faire désirer.

Le staff ayant enfin commencé, les yeux se sont mis à énumérer le nombre de chaises dans la salle, les mains à moitir et les esprits à vagabonder cherchant désespérément à meubler ce temps paradoxalement libre.

On discuta, le sourire aux lèvres de cas qu’on qualifiait généreusement de «foutus », « irréparables », « presque morts »… Et on ponctua les observations par des phrases à l’humour venu d’une autre époque.

Les autres externes s’évertuaient pourtant à rire aussi bruyamment que possible pour laisser entendre aux séniors, qu’eux au moins, ils avaient compris.

Soudain, le chef se tourna vers Ahmed et le pointa avec son index en criant « Toi ! L’externe ! »

En l’entendant, il commençait à suer, son cœur battait à une fréquence surhumaine sa paupière supérieure gauche semblait ne plus vouloir s’arrêter de cligner.

La star du service lui posa une question qui lui paru la plus longue de toute l’histoire des questions. Quand c’était à son tour de répondre, il se demandait même avec quelle tournure le supérieur de tous ses supérieurs avait préludé son interrogation.

Le chef des lieux n’ayant pas trouvé de réponse se mit gentiment à faire étalage de son immense savoir en matière d’évocation de la mère, de la tante et de toute la joyeuse famille de cet externe même pas capable de suivre une question jusqu’à la fin.

L’externe leva la tête pensant que cette hiérarchie virait trop souvent à l’anarchie et en voyant la tête que faisait cette fille qu’il essayait par tous les moyens de courtiser. Il n’y avait plus rien à faire. Il se devait de rétorquer pour aspirer un jour à sortir avec elle.

Il fixa de son regard glacial le chef des chefs, le maestro, le seul et unique à pouvoir insulter impunément tous ces clowns présents dans la salle de staff et il dit en criant : « Par les pouvoirs qui vous sont conférés, vous pouvez me refuser la validité de ce stage, vous pouvez me crier dessus, vous pouvez me mépriser autant que vous voudrez et je ne conteste aucunement ce statut privilégié sauf que la mère qui m’a porté neuf mois et qui a failli y passer en me mettant au monde m’a toujours demandé de garder la tête haute même dans les pires situations… La dignité n’a pas de prix mais elle a va certainement me coûter un stage non validé…Quelle perte ! Je me disais aussi que ce serait agréable de venir passer l’été dans ce service constamment climatisé ! D’ici là cherchez vous une autre tête de turc… Au plaisir »
Et il quitta la salle en arborant cette carrure impressionnante. Tous les êtres ici présents auraient salués cette réaction légendaire par des applaudissements (étant la seule activité à laquelle ils étaient vraiment doués) si ce n’était la violence avec laquelle le chef avait réagi.

L’externe érigé soudain en héro national retrouva la fille de son cœur qui fut sous le charme de ce brave chevalier au charisme incroyable qui a défendu l’honneur de sa famille jusqu’à son dernier souffle…

Il lui a confia dans une quiétude qu’on ne ressent que durant les moments qui suivent les grandes victoires : « J’espère qu’Hippocrate me pardonnera d’avoir manqué de respect à un maître… Mais je suis sûr que s’il écoutait toute l’histoire il comprendrait ! »

vendredi 12 septembre 2008

تاريخ نهج 3224



كان نهار تخرج تتمشى في المدينة العربي لما تهبل ببنة وشاعرية أسماء الأنهجة...
هاو نهج البلار وهاو نهج الشتاء والشمس والقمر وغيرهم بينما ليوم في الأحياء الجديدة ضاقت عليهم الأسامي ولينا ما نسمعو كان نهج 6134 زنقة عدد 3...
بالله فسرولي، ياخي كي يعملوا إسم حلو يخلصوا أداءات زايدة ؟
وتوا نحنا ياخي ما عاندناش تاريخ نقتبسوا منه أسماء يشرفونا ويحسسونا إلي عندنا حضارة كبيرة ورانا ؟
حنبعل ؟ اميلكار؟ عليسة؟ وألف مليون إسم فرد شرف تونس في شتى المجالات... وأسماء الحروب إلي خاضتها تونس من وقت البونقيين لحرب الإستقلال ؟
لا نحنا نخير إما الأرقام (وهو إختيار عجيب) وإما أسماء بلدان أروبية هوما في بلادهم لا يعملونا لا قدر لا قيمة وإلا أسماء مفكرين أجانب خاطر الوخيان ديمة قارين النقص في ولاد بلادهم... نعطي لجون جوريس نهج يوقف المخ والباهي الأدغم نعطيه زنقة... ونورمال!
وأما بعد فيا إخوة الإيمان،
في برنا العزيز النهج كي يسميوه، البلاكة إلي تحمل الإسم تكون عندها تاريخ أقصى للإستهلاك ما يفوتش عشرة سنين عامةً، ودوب ما يبدى إسم النهج يتفسخ والبلاك تصدد(وطول المدة هذه رهين عدة عوامل لعل أبرزها الرطوبة والقرب من البحر) تلقى الوخيان يستنبطوا ويخممو في حويجة ما تخطر على بال لا إنسي لا جني...
يسكت يسكت، ومن مبعد يتهز ويتنفض ويقول:"بربي علاش ما نسميوهش نهج 6101 بدلاً عن 6100؟"
وقتها يدورولو زملاؤو بين مؤيد ومعارض ويتفقوا في الآخر بالأغلبية الساحقة على أنو إسم يليق...
بينما في فرنسا مثلاً عادي جداً تلقاهم يحتفلوا بالمئوية الثالثة متاع زنقة كي تراها تحقرها وهذا الفرق في التصرف يعود حسب مصادرنا الموثوق بها إلى الهوة التكنولوجية بين الشمال والجنوب حيث مدة صلحية البلايك متاعهم تفوق بكثير البلايك إلي عندنا في تونس... بعبارة أوضح بلايكهم ما تصددش فيسع!
هيا انشالله معرفة طيبة وما تنساش تسلمني على عم خميس العطار!

lundi 8 septembre 2008

قصة ولد غزة مع المتفجرات


حل عينيه في أرض قاحلة
لا مطر و لا مال ولا وديان سائلة
باع النوم الغالي وربى زوز نعجات
وعاش كل نهار وقسمو مشات ولا جات

عطاه الوقت وشيد سطح فوق زوز طيقان
يصلي صلاة الكفاية وينور لياليه بصورة الفرقان
عاش عيشة الملوك والسلاطين
ناسي من بالو إلي في الدنيا فما زادة الشياطين

نهارة إلي هدت طيور أبابيل
تحرقت الدار وطار دخان الأحلام
فكيف بعد ذلك إلى الرشد سبيل؟
وقد هدمته طائرات جيش الإجرام.

لم يعد بيديه أي خيار
سوى على خطى أحلامه الإندثار
لف جسمه بكتلات المتفجرات
وانتقم بطريقته لجميع الغارات

samedi 6 septembre 2008

أنا نسمة


أنا نسمة حزينة تتسيب بعد نصف الليل...
تطير من سطح لسطح وفي كل قلب عليل...
تهيج الأشجان ويصيح المهبول كي يشم ريحة الياسمين...
كي يضرب الهواء في وجهو يغمض عينيه ، ويتصور روحو في حضن حنين...

أنا بسمة حزن ما يفهمها كان المجرب...
محال يحس بيها غير الإنسان المتغرب...

أنا ريحة مشموم بدا يذبال...
ناوية تضمحل قبل ما يطلع الصباح...
أنا أحلى مظهر من مظاهر الهبال...
أنا إلي نعطي معنى لإبهام النباح...

أنا إلى توا موش عارف روحي شكون...
نهارة إلي نعرف تو نعملك تاليفون..


Les Stazunis (Etats-Unis) et nous…



Ils nous aiment.

Ils nous considèrent comme leurs frères.

Ils ont toujours été là pour nous.

Ils discutent de notre avenir autour d’une table ronde à Washington. Ils décident autour d’un verre de coca si l’enfant de Bagdad ou en Ossétie doit crever sous le napalm.

Ils donnent le feu vert pour une guerre sanglante puis ils se rétractent laissant les deux camps s’entretuer jusqu’à ce que l'un des deux abdique.

Ils se foutent des conventions. Ils n’ont que faire de l’ONU et de ses décisions « à la con ».

Le monde est régi par leurs lois.

Ou bien tu choisis de marcher à leurs côtés et de coopérer ou bien tu te retrouves projeté dans « l’axe du mal » et tes civiles en pâtiront à mort.

Et puis, ils viennent nous parler de démocratie et de libertés…

Mais de quelle liberté parlez-vous ? Celle de massacrer les innocents ? Celle de bâtir sa civilisation sur les décombres des maisons des immaculés ?

Ils ne peuvent jamais se tenir tranquille pendant un assez long moment. Ils ont cette soif de sang qu’ils doivent assouvir par celui des habitants de contrées éloignées.

La machine de guerre se met en place elle crache sur les protocoles et enterre des centaines dans des fosses communes.

Puis ses paupières tombent lentement. Il dort comme toujours vêtu de ce maillot où l’on peut lire en grand « USA ». Sa tenue préférée pour faire ce rêve qui ne le quitte plus. Celui de rejoindre le pays de l’oncle Sam de se créer un empire et d’intégrer le classement très fermé des plus grands milliardaires de la planète que publie chaque année le magazine Forbes. Ce que l’on appelle plus communément « le rêve américain ».

vendredi 5 septembre 2008

Revenir de loin


Revenir de si loin.

Se sentir rescapé d’une sentence que le destin a prononcée mais que la magie de la vie a su décliner.

Côtoyer la mort de tellement prés, la caresser puis lui chuchoter à brûle pourpoint qu’elle pouvait aller se rhabiller.

La voir s’éloigner jour après jour.

Se relever, non sans écorchures. Savoir apaiser ses blessures et revenir tranquillement sur le devant de la scène.

Etre applaudi à tout rompre, acclamé par un public qui nous croyait enterré depuis fort longtemps et qui a été surpris de nous voir ressurgir de la pénombre.

Savoir par la suite apprécier chaque moment que la vie fait à sa juste valeur et même bien plus.

Vouloir à tout prix profiter de tout ce que présente le monde. Se jeter pour croquer à pleines dents dans toute aventure qui vient pointer son nez.

S’extasier devant les chants d’un oiseau qui chante curieusement faux.

Voir le monde avec philosophie.

Sourire.

Et encore sourire.

Parce que normalement on devait être là bas ou dieu sait dans quel autre endroit lugubre mais aujourd’hui on est ici. Et on est tellement bien là où on est.

Dire à tout son entourage ce qu’on penses d’eux sans appréhender leurs réactions. Faire des satisfaits et des haineux.

Mais en être heureux tout de même, parce que désormais c’est à nous de tenir la bride haute à la vie. 

mardi 2 septembre 2008

lundi 1 septembre 2008

عازقينو رمضان


يا بوك يسمعوا برمضان قرب حتى ترى المطاعم الكل في حالة تأهب قصوى كلها تجبد الجرايد والكواغط وتبدى تلف في البلار عملاً بمقولة إذا عصيتم فاستتروا.
ويكتبوا بالكبير رمضانكم مبروك... خاطر بالنسبة ليهم رمضان هو أكثر شهر يخدموا فيه و هكا يولي أي كسكروتاجي يعمل مرابيح طائلة لأنه حسب الشعب التونسي بنة الماكلة في رمضان وقتلي فما ناس (ولو قلال) صائمين.
أكثر من هذا الكل واحد كي يفطر في رمضان في بلادنا العزيزة أصبح فخر للبعض وتلقاه في وسط الشارع شادد كسكروت ودبوزة قازوز غير عابئٍ بهؤلاء إلي ريقهم شايح وفاتهم وقت السحور وربي يعلم بيهم...
في الحقيقة بالنسبة ليا، فخر لبلادي أنه من قرر ألا يصوم ما يتصدى حتى حد لحريتو وما يفرض عليه حد حاجة هو مش مقتنع بيها مع العلم أنه في بعض البلدان الشقيقة (المغرب مثلاً ) القانون يعاقب بالسجن كل مواطن مغربي أفطر علناً في رمضان حتى لو كان في مطاعم سياحية... وهكا يولي فما عباد تصوم خوفاً من ردع القانون ونكونوا بعدنا ياسر على تعاليم الإسلام والأبعاد الروحية متاع سيدي رمضان.
والمهم في الآخر نكونوا كلنا كلينا البريك وتفرجنا في شوفلي حل وربي يحسن العاقبة