Les fidèles du Boukornine

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mardi 22 décembre 2009

L’amour d’un club…




Avoir un diplôme d’ingénieur ou d’apprenti médecin en poche et avoir comme passion un club sportif.

Accepter sans trop se poser de questions qu’on te fouille avant d’accéder à tes gradins de prédilection.
Tout y passe.
Aucune intimité.
Même les zones sensibles du corps humain sont palpés soigneusement de crainte de te voir faire passer des armes de destruction massive parait-il.
Il n’est pas rare non plus de se voir obligé d’ôter ses chaussures en plein hiver.
Sécurité oblige. (Encore parait-il)
D’après nos informations, c’est la dernière méthode en vogue pour déceler les armes chimiques à type d’odeur nauséabonde. (Bravo pour l’innovation !)

Ressentir un plaisir quasi-jouissif rien qu’en usant ses cordes vocales dans l’unique dessein de soutenir son club jusqu’au bout.

Avoir une voix enrouée pendant toute la semaine qui suivra.
En être fier.
Parler pour ne rien dire afin que les autres se rendent compte que tu es de cette espèce noble qu’on appelle communément : Les fans.

Les fans sont des révoltés.
Les fans n’ont pas peur d’avaler des coups sévères livrés en bonne et due forme par des « bac moins dix » voire même des moins que rien.
Les fans, en entrant au stade qui est leur arène, ne lésinent pas sur l’effort pour cracher leur haine du système, pour dire leur mécontentement que leur inspire leur quotidien.

Ils le font souvent avec humour.
Un humour très corrosif, qui ne serait pas du gout de tout le monde.
Surtout, il faut le reconnaître en employant des termes choquants. Des termes évoquant les organes de certains des protagonistes du match en cours ou de leurs mères…
(Ce ne sont que leurs mères footballistiques m’a fait entendre un ami, une fois)
L’arbitre peut en attester, en « tête de turc » officiel de tous ces fanatiques du ballon rond.

Le fan est un être viril. Mais qui ne sait pas cacher ses larmes.

Il pleure pour exprimer sa joie ou sa peine. Tout dépend des circonstances.
D’autres préfèrent s’évanouir.
Les gouts diffèrent ici bas. On n’est pas là pour les discuter.

Quand les 90 minutes finissent par s’écouler. Le fan n’a pas encore fini son match.

Sa rencontre à lui dure des journées entières.
Des semaines parfois, de bonheur, d’amertume ou de migraine résistante à toutes les thérapeutiques usuelles.

Le fan est un passionné qu’on se plait à réprimander parce que le fan lambda a des diplômes mais très rarement des connaissances qui stimuleraient le respect enfoui au tréfonds de nos amis bourreaux.

Les joueurs dans tout cela ?

Les joueurs se gavent d’alcool et de produits illicites et dorment en toute quiétude, qu’importent les résultats tant que la paye de la fin du mois arrive en temps et en heure.

Ils se foutent de marquer ou de mettre à coté une balle inratable.
Quoiqu’ils doivent parfois se mordre les doigts pour une prime de victoire qui leur est passée sous le nez.

Le fan n’est pas dupe, il le sait et vit avec.
Sa passion est une maladie incurable qui réduit considérablement son espérance de vie.

Le fan meurt jeune pris d’une « crise cardiaque » en plein sommeil ou au mieux dans des gradins archicombles entre les siens.
C’est alors l’apothéose, la fin en toute beauté. Le martyr, arrivent à affirmer certains.

La société voit ces fans comme des bandits des moins que rien voire des êtres dénués de toute raison et de toute politesse.
Au contraire, je vois ces fans comme un signe de vitalité pour la société qui se donne tout ce mal à les héberger.
Parce que contrairement à beaucoup de leurs compatriotes, les fans forment une catégorie qui est parvenue tant bien que mal à exister.

mercredi 18 novembre 2009

Finalement, ce blogging (tunisien), il en a dans le ventre !

J’ai passé un moment loin de cette blogosphère, loin de ses prises de tête, loin de ses polémiques qui ne trouvent leur valeur que dans les insultes échangées plus ou moins équitablement par des masses qui se rejoignent pour mieux massacrer.

Cependant, avec les derniers évènements, nous avons pu comprendre que cette blogosphère avait cette formidable capacité de renaître de ses cendres, de faire de sa persécution une source inépuisable d’inspiration.

Tout le monde a mis de coté ces différends qui scindaient une mini-blogosphère en de micro-blogosphères stériles et isolées.

Aujourd’hui, Tn-blogs apparaît comme retapé à neuf, séduisant, attrayant et donnant l’air d’être capable de discerner, de critiquer et par conséquent de déranger.

Il est vrai que je râle presque tout le temps, trainant malgré moi, mon sale caractère d’éternel insatisfait. Mais là, force est de constater qu’une nouvelle brise de liberté souffle sur nos blogs et nous entraine dans sa mouvance.

Bravo à tous et merci !

dimanche 13 septembre 2009

Je pleure l'art urbain en Tunisie à commencer par ce foutu rap tunisien!

J’en arrivais même à cultiver ce rêve clandestin de faire comme mes idoles, de prendre un micro, de placer des rimes sur un rythme effréné, de faire bouger des têtes et marcher des neurones.

Encore fallait-il avoir la capacité de dire ce qu’on ne savait pas ou d’exprimer ce qu’on savait autrement pour se frayer un chemin et avoir un public qui daignera bouger la tête en écoutant.

Je m’enivrais d’écouter des chansons que beaucoup ne comprenaient pas ou n’y arrivaient tout simplement pas à discerner le moindre gout ou le soupçon d’art dans ce vacarme douloureux à entendre et indigeste pour l’ouïe.

Après tant d’années écoulées, force est de constater que le rap est resté un rêve qui a fini par régulariser sa situation dans mon esprit, au fil des années en tant qu’une ambition ô combien inaccessible.

Faire du rap ? Mais tu fais déjà médecine ?
Un médecin rappeur ! Tant que la thèse se fait attendre et qu’Hippocrate ne m’a pas obligé à suivre certaines règles à travers un serment vieux comme le monde dont l’interdiction d’allier deux boulots « contradictoires » vu qu’être médecin est jugé noble alors que faire du rap est présumé méprisable.

Pourtant, je me sens on ne peut plus tenté d’être une grosse gueule qui viendrait vomir sa haine et communiquer son spleen à des spectateurs déchainés en mal de rêve et de repères.

Ce rêve me hante toujours et même plus qu’avant… De peur que ce ne soit un regret de plus à noter sur son testament.
Surtout quand je vois où en est le rap tunisien aujourd’hui. Très loin de nous ces rappeurs aux textes qui feraient rougir un féru défenseur des classiques de la musique de variété par un niveau pratiquement littéraire comme ceux du groupe IAM, de Passi ou de MC Solaar avec ses rimes déroutantes.

Chez nous, je ne vois qu’une bande de ratés, qui crient mais ne chantent pas et même s’ils se permettent parfois de chantonner, les textes n’ont aucune portée, ou pire, des fois, ils véhiculent des idées vieilles comme le monde comme ce Balti qui nous gratifie de sa « perle » : « Okhty ». Cette chanson où il interdit presque à sa sœur d’aimer avec le ton paternaliste et avisé d’un arriéré mental.
Cependant, il faut l’avouer, il a eu par le passé des « illuminations » avec notamment un certain morceau intitulé « Pouvoir, sexe w flous »…

N’en parlons même pas du reste du troupeau qui fait mine de ne pas mâcher ses mots mais qui aurait tellement mieux fait de les remâcher voire même de les avaler pour ne pas briser un silence dont on se rend que rarement de la valeur.

Même si je désespère parfois de voir un jour ce domaine fleurir.
Un autre mouvement qui vient de naître en Tunisie bien longtemps après les states (bien évidemment), c’est bien sûr le Slam.
Cette poésie urbaine qui est encore très selecte en Tunisie. Le groupe Slam Alikom mené par le talentueux Hatem Karoui fait présager le meilleur.

« I have a dream » comme Martin Luther-King en avait un à son époque, relativement s’entend.
Si en Amérique après tant d’années le rêve de ce pasteur noir fut pulvérisé par une réalité incroyable avec l’arrivée de Obama à la maison blanche pour casser la « barack » (Pour reprendre un jeu de mots très utilisé), j’ose aspirer à percer un jour dans ce milieu et de m’accrocher à l’art pour ne briser les chaînes qui me musèlent.

Sauf qu’on dit qu’en parler porte malheur…
Tant pis, ne dit-on pas aussi que la chance, c’est pour les faibles…

jeudi 9 juillet 2009

Le jeune Wassim Herissi alias Khali9a TV sur les ondes de Mosaïque FM (aflem), The tunisian dream…



Je le dis clairement et dés le départ, je méprise cette radio et la plupart de ses animateurs pour leur prétention « déplacée » (même s’il n’existe pas du tout de prétention légitime).

Notamment, le nullissime Boubaker, auteur de l’impardonnable crime contre l’humanité plus communément appelé : « Dédicaces ». Cette émission dans laquelle ce dernier s’illustre à maltraiter les participants à travers un humour de très mauvais goût et un ton de fanfarons de la pire des races.

Aussi, faut-il le rappeler, l’unique Naoufel qui a réussi l’exploit d’appeler ouvertement à la censure du blog de Zabrat au cours de l’une de ses émissions où il avait comme invité notre « génie national » Karim Ghariani (le jeune ado qui a cru avoir résolu tous les problèmes de ce pays en trouvant une simple démonstration et qui s’est laissé tenter par une campagne pathétique de vantardise inutile)
Mais tout cela ne m’empêche de reconnaître que cette station a réussi un très bon coup en embauchant Wassim Herissi connu de la quasi-totalité des tunisiens pour ses magnifiques imitations.

J’ai toujours voué une admiration sans bornes à tous ces jeunes qui n’ont pas attendu d’avoir un père haut placé ou un oncle qui connaissait quelqu’un pour le pistonner.
Convaincu de son talent, il a lancé sa Khali9a TV d’abord sur des cassettes et puis, technologie oblige, sur internet.
Aujourd’hui, c’est un artiste complet, connu et reconnu, imité par plusieurs autres, initiateur d’un véritable phénomène de société ou toute la jeunesse tunisienne reprend ses désormais célèbres expressions du genre : « Na7kou lougik », « gollou gallek ci bon » ou encore, « merci ta3ala ».
C’est peut-être le comble que sur ce blog je fasse la publicité du site de Mosaïque FM, mais la fin justifie les moyens, vous retrouverez la rubrique « Seyess khouk » de Wassim sur ce lien.
(Je n’irai tout de même pas jusqu’à encourager à écouter mosaïque… pour des raisons d’hygiène auriculaire et de pollution auditive)

Commencer de nulle part, gravir les échelons à son rythme sans l’aide de personne et finir par s’imposer de la plus belle des manières.
La jeunesse sait maintenant qu’elle peut compter sur un « tunisian dream », et qu’avec du talent et du culot, on peut forcer les portes du destin sans pour autant se jeter dans la mer sans garanties ni bouteille d’oxygène.

dimanche 31 mai 2009

عيد مبروك لكل الأمهات خاصةً منها المناضلات


نهار فضيل، ممكن جماعة مربطين يقولولك بدعة وكل بدعة ضلالة وكل ضلالة في النار ولكن في الحقيقة هي عادة حميدة.
ما فيها بأس مريرة في العام واحد يشد أميمتو يذكرها إلي عمرو ما ينسى فضلها عليه.
إلي أميمتو في الدار حذاه ربي يفضلهالو وإلي أمو في الجبانة الله يرحمها وربي يصبرو لأنه يكذب عليك إلي يقلك الأم تتعوض. هي أحلى قصة حب ممكن تتوجد.
في ها المناسبة الحلوة تذكرت مرة كان عندي ستاج في سبيطار صالح عزيز في باب سعدون، كنا حاضرين في العيادات الخارجية بينما دخلت مرأة عيطنا الطبيب قالنا المرأة هذه قداش تعطيوها عمر، قتلو أكيد فوق الأربعين... تبسم و قالي عمرها 24 سنة وعندها خمسة أولاد تسكن في الريف تخدم في الفلاحة.
الحاصيلو مخي وقف مرأة مازالت ما عداتش ربع قرن يا بوقلب ظاهر عليها تقاسي في مقاسية زرقاء في سبيل تربية أولادها أحسن تربية...
ولا تسمع منها كلمة تعبت، والدنيا صعيبة... نساء كيما هكة مازال منهم برشة في تونس رغم إلي في التلفزة ما يوريوهمش، والجرايد ما تحكيش عليهم...
تحية خاصة لكل الأمهات المناضلات، وربي يفضلي أمي الغالية وكل أمهات العالم.

dimanche 19 avril 2009

سمير لوصيف، الموهبة المغمورة



سمير لوصيف، الإبن البار لمنطقة الجبل الأحمر، صاحب الصوت الشجي والطلعة البهية (موش ياسر) والإمكانيات العقلية الهائلة (ييييييكذب)

حسب رأيي المتواضع، "الأستاذ" سمير لوصيف أقوى صوت موجود حالياً على الساحة الفنية، هارباً هروب بلطفي بوشناق، صابر الرباعي وكل من تسول له نفسه المريضة باش يقارن روحو بأمير الفن الشعبي.

كيف سمير يقوم يتغنى بجمال "بنت الحي" أو "يتحيها لله" وإلا حتى يعاير "وردة" دار الجيران إلي صانها مدة طويلة وباعتو بثمن بخس ويشكي بيها ل"قاضي الأحكام"... ما تلقى ما تزيد بعدو، ويوفى الكلام والصلاة على النبي... وأغنيتو "يا ميمتي الغالية" من أجمل الأغاني إلي تغنات على الأم.

ولمجرد الإشارة فإنو سمير حصلو الشرف العديد من المرات أنو غنى في صالات ذات صيت عالمي كيما على سبيل الذكر ولا الحصر، صالة الزينيت الباريزية، إلي غنات فيها أم كلثوم وغنى فيها عبد الحليم. ولكن الحقيقة، سمير ما غناش في حفلة وحدو وإنما مع أسماء فنها يقززلي الحس الفني إلي نربي فيه عندي مدة كيما زينة القصرينية أو فاطمة بوساحة (الله معافينا). وهذا حديث آخر...

يقول القائل وين المشكل ؟ وكيما تسائل تلامذة مسرحية مدرسة المشاغبين "وين السؤال" ؟

المشكل "عزيزي القارئ" (خطفتها من جريدة الصريح هذه)، أنه سمير لم يتمكن من الإنتشار عربياً ولا إفريقياً (ما فماش علاش ما نسمعوش الشعب الموزمبيقي يردد:" جو ني مار منك يا الحبيبة") ولا حتى جهوياً في منطقة شمال إفريقيا مثلاً. وكيف تمشي للمغرب وإلا الجزائر وتسألهم على الفنان سمير لوصيف، قليل ياسر وين تلقى حد يعرفو.

وذلك يعود لأسباب واضحة وجلية.

من جهة سي سمير، موش قاري، مخو على قدو (الله غالب) وما عداش في المدرسة أكثر من ربع ساعة (حسب ما تتناقله معارف صحاح للشخص المعني بالأمر) وبالتالي، ما عندوش لا بعد النظر، لا عمق الفهم ...

ومن جهة ثانية المزود بصفة عامة محقور في تونس وموش لاقي حظو في وسائل الإعلام المحلية بينما تلقى الراي الجزائري (إلي موش خير من المزود متاعنا) مسموع في كل مكان وفخر لكل الجزائريين. وربي يعلم إلي فما برشة مغنين مزود عندك ما تسمع منهم (إلى جانب الكلام الزايد طبعاً) كان يلقاو الدعم الكافي (والجندوبي وغيرهم). ووالله حرام تلقى ناس تستعار من فن سمير لوصيف، خاطر فيه صوت المزود والزكرة ويرى فيها تنقيص لقيمتو.

أنا شخصياً نقولها وما نحشمش... سمير لوصيف هو الفنان رقم واحد حسب ذوقي إلي إذا كان يطلع منحط فإنه أمر خارج عن نطاقنا. (ومن غير تواضع مغلوط عندي الثقة إلي أنا ذواق و مانيش قعر)

يا سيدي مرة في منوعة متاع هاكل السلعة سمير الوافي، (أما نشهدلو الحقيقة، المنوعة إلي يقدم فيها ماهيش خايبة) إستضاف سمير لوصيف، إلي من جملة الأسئلة، طلبوا منو باش يغني غناية "وترية" وكي قام الأمير يغني في "ع إلي جرى" الناس الكل تأثرت بقدراتو وبدات تفهم إلي الإنسان هذا رغم محدودية إمكانياتو العقلية عندو ما يقول في روحو.

وقبل ما نختم هذه التدوينة، نذكر إلي في فرنسا فما اليوم عملاق إسمو شارل أزنافور دوب ما طلع في بلادو حقروه وضحكوا عليه خاطر عندو البحة في صوتو (أقل من بحة قاسم الكافي)، ياخي لم دبشو ومشى عمل حفلة في أمريكا، كانت فيها الصالة معبية لفمها وإرتجت بالتصفيق لذلك الفنان المغمور وكان خلى إنطباع ممتاز. وكي رجع لبلادو (محسن مضمن) ولاو الناس الكل تقول بيه... ونظراً لأننا نموتوا على النفط إلي نبعثوه خام ويرجعلنا مكرر وغالي نار...
انشالله ما نغلطوش نفس الغلطة مع أمير الفن الشعبي سمير لوصيف لأنو حتى هو ذهب أسمر.


mercredi 1 avril 2009

تحية لكل أفراد الشعب الكبير


من أصحاب النصب في سوق بومنديل مروراً بكل من رفض أن يرمي المنديل وصولاً لمن يراجع ليالي تحت ضوء القنديل...

لمن يرفض الإستسلام لواقع ما يفرحش ويمني النفس بأحلام مستحيلة...

يا شعب انتي تونس وانتي النفس وانتي القلب النابض...

تحية في المستوى لمن يلبس الكافية الفلسطينية كرمز من رموز التعاطف مع اخواننا في البر الآخر...

تحية ليكم يا شعب النجمة والهلال، يا من لم يفقده الواقع المر الإبتسامة.

تحية ليك يا شباب يا اللي ما تحيرش! و كي قالولك باش تقرأ في الكلية هذه لازمك السكور العالي ما قعدتش تبكي وحدك على زهرك و مشيت للخارج، خدمت نادل في قهوة باش ما إتعبش داركم في البلاد و خرجت منها كيف الشعرة فوق الزيت...

تحية كبيرة لكل الناس إلي تخلق من الوجيعة ضحكة، ومن الضعف قوة، ومن الهوان عزيمة وتجعل من الدنيا جنة.

تحية لكل من نزح من الريف للعاصمة وعايروه بالتجوبير خاطر لهجتو مغايرة ورغم هذا عمرو ما بدلها.

تحية إكبار لكل من طلب العلم والعلم علق عليه، ما ضاعش وما
ضيعش صنعة اليدين.

تحية لهاكل الشاب إلي يعبي القفة برزق حلال ويرسم البسمة على فم والدتو.

العمال عليك يا شباب تونس
ما نقلكش انتي الحل أما أكيد انتي المستقبل...
ما نوصيكش على تونس... أمانة في رقبتك

lundi 9 mars 2009

Hommage aux militants de la FMT…

Ce texte n’est en fait qu’un hommage à tous ces gens débordants de courage.
Ceux qui ont su garder le sourire malgré l’orage.
Ceux qui, en dépit du mauvais temps n’en apprécient pas moins les nuages.
Ils ont le cœur gros de rater autant d’années, de faire tant d’escales, de suspendre le temps tellement de fois.
Mais ils préfèrent s’armer de cette abnégation que seules les grandes âmes peuvent héberger. Ils passent de longues heures à la bibliothèque.
Ils se lèvent souvent en sursaut, au beau milieu de la nuit aux suites d’un cauchemar récurrent où ils se voient rater l’année.
Ils se rendorment aussitôt, en priant dieu de leur donner la force de continuer à se battre.
Pour eux, il est hors de question de changer de voie. La médecine n’étant plus qu’un simple domaine mais une raison d’être.
Dans leurs stages hospitaliers, ils côtoient de jeunes étudiants qui pourraient presque être leurs enfants. Pourtant, par je ne sais quel enchantement les générations s’épousent, s’adoptent et fusionnent pour ne faire plus qu’une bande de jeunes unis pour apprendre et aussi pour rire.
D’avoir vu passer des lignées entières d’étudiants, ils ont toujours un détail croustillant à raconter à propos de ce résident en pédiatrie qui est, naguère sorti avec telle fille… De cet interne qui a une fois tenté de se suicider…
Au coin de la buvette, à sept heures du matin, ils arborent déjà ce sourire insolent vis-à-vis de leur infortune qui pensait pouvoir un jour les faire plier.
Ces jeunes hommes otages d’un quart de point qui a fait d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui bondissent de joie quand le destin reconnaît ses torts et leur remet leur dû.
Les larmes aux yeux, le cœur pleurant de joie, ils se prosternent pour embrasser le sol qu’ils ont foulé des milliers de fois.
Ils ne cessent de se répéter que peux importent leurs sacrifices, un de ces jours ils seront de bons médecins…
Cette suite de mots est loin de prétendre pouvoir panser leurs maux.
Mais au moins, ils sauront qu’ils ne marcheront jamais seuls et qu’en leur succès nous avons foi.


P.S: texte paru dans le journal des étudiants de la faculté de médecine de Tunis.

vendredi 26 septembre 2008

العيد في عيون طفل


صغير في صغرو، عمرو عام وسبعة شهور...
إلي تعدى عليه ما تعداش على الرجالة...
يقاسي في العذاب، جراح وكسور...
في وجهو نبرة حزينة وغزرة مذبالة...

هو كبير في وجه العالم
الكبر عمرو ما كان عدة السنين
الكبر كي تصمد قدام الوقت الظالم
وقتلي ما تلقى بيها وين..

عبثت بصحتو الدنيا اللئيمة
خلاتو طريح الفراش
بقية الصغار معاهم الأميمة
وهو بوه في دار ما سمعش وما راش

يبكي على طول صوتو
نواح من قلب عليل
كل يوم ناس قاعدين يموتوا
وهو برجو جاء بظلام الليل

بعد مدة أيام دق بوه الباب
فرح الرضيع كي رأى قرة العين
قال يا بابا كيفاش تلوح الكبيدة ؟
قالو يا ولدي مكتوب مسبب الأسباب
غارق في الفقر توا ليا سنين
يظهرلي حكاية ماهيش عليك جديدة

ما تعداوش لحظات وقالو يا ولدي في الأمان
جيتك من الأبعاد والأجياب فارغة من المال
كان جاء في مقدوري نعيشك أسعد إنسان
لازمني نمشي نجري نصور الخبزة في الحال

رجع الرضيع يبكي بأعلى الصوت
تقطعت قلوب جميع الحاضرين
في العيد متغرب ذاق منها الموت
مكتوب عليه الشقاء منذ حل العينين

mardi 19 août 2008

صاحب الدنقري


يقوم الصباح مع الفجر.
كل يوم يحضر على شروق الشمس.
على كأس إكسبراس يعدي درجين وهو يتأمل في جمال الشمس وهي طالعة والبحر محيط بيها. مبعد يسلم على عم حمادي القهواجي ويقصد ربي للمعمل الكائن بمنطقة برج سدرية.
من حمام الأنف إلى برج السدرية تحبلو على أقصى تقدير ربع ساعة في القطار.
كي العادة يطلع يقعد وكي يجيه "الكنترولور" يقلوا راني مشترك.
مع العلم إلي هو من إلي نعرفو يطلع مرسكي. لكن في التنقلات القريبة هذه عادةً ما يكبشوش برشة في حكاية التساكر نظراً إلى أن أغلبية الناس خدامة حزام كيفهم كيف المفقدين متاع السكك الحديدية.
إذن آهوكة... عين رات وعين ما راتش...
كي يوصل القطار إلى المحطة المطلوبة يهبط صاحبنا. ويزيد يعمل صعدة لا بأس بيها.
يخدم في النهار تسعة سوايع ستة أيام في الجمعة. آهوكة عندو راحة نهار الأحد يتنفس فيها ولو هو الأكثرية يعديها راقد وإلا في أحسن الحالات في ملعب من ملاعب الجمهورية يتبع في النادي الإفريقي وين مشى.
في المعمل متاعهم ما يستعرفوش بالتوقيت الصيفي ولا "سيونس أونيك"...
أما عندهم شهر في العام يسكر فيه المعمل والناس الكل ترتاح.
في الفطور فما عمك صالح كسكروتاجي ذات سيط كبير يعمللهم خبز فيها تسطيرة بدينار.
توا خمسة سنين وصاحبي ما ياكل عند الأول كان الكفتاجي.
وفي الليل يروح يلقى الأميمة حضرتلو صحن يعمل ستة وستين كيف.
في راس الشهر صديقي يروح بالشهرية للدار بكل إعتزاز. يمشي لأمو ويعطيها أكثر شوية من نصف المبلغ. هي الحكاية بدات كي كان في السنة التاسعة من التعليم الأساسي. نهار مشؤوم روح للدار يلقى بوه إلي كان الوحيد إلي يخدم في العائلة هرب من الدار بعد عركة هو وزوجتو...
لمجابهة مشاكل الحياة (ولعل الحياة بالنسبة ليهم أكبر مشكلة) اضطر خويا وصاحبي إلى ترك مقاعد الدراسة والبحث عن عمل لمساعدة أمه التي تحولت بين ليلة وضحاها إلى معينة منزلية. وزاد لأنه كان أكبر اخوته الزوز...
ضحى بنفسو على جالهم. ومن يعرف صديقي يعرف أن أحلى سيماته روح التضحية.
من خصاله الحميدة أيضاً عزة النفس في عشرتنا الطويلة عمرو ما قبل أني نخلص عليه حاجة إلا في المناسبات السارة.
وزادة الوفاء... شكون كان يقول أنو الوفاء مازال ما انقرضش من الدنيا ؟
أن كي نرى صاحبي نعرف إلي "لسة الدنيا بخير" كيما يقول جورج وسوف.
كي نهار طحت و صارتلي مشاكل صحية يصعب تحملها والناس الكل ظهرت عندها ما تعمل و صاحبي كان الوحيد الحاضر من الأول للآخر مرة يضحكني ومرة يطلعلي المورال ومرة يحكيلي على مغامراتو ومرة يجيبلي أخبار الحومة حتى لين زالت الشدة وفرجها ربي الكريم.
صاحبي كان كيما جل الفقراء يتكيف برشة ويشرب الخمر. تقول انتي ملا آش بقى منها الشهرية ؟
يا سيدي رغم محدودية الموارد والاراضي القاحلة إلي تمتد حتى للأفق كان عشيري ديما البسمة مرسومة على الفم وديما النكتة حاضرة في كلامو.
كان محبوب من الجميع وكان يحب الناس الكل.
إنسان مسالم لا تسواه براميل النفط ولا مليارات العالم...
باع الدنيا بلفتة وشرا بهاكل اللفتة سعادة القلوب الطيبة.
هو في الحقيقة عمرو ما لبس دنقري ولكن أليس هذا اللباس أكبر رمز للطبقة الكادحة إلي تطير الفرنك من العدم؟
نلت شرف إلي عرفتو وكانلي شرف أكبر كي ليوم كتبت عليه.
دمت كبيراً يا صديقي!

mardi 13 mai 2008

Extrait du livre Inoubliable Hammmam-Lif de Tijani Azzabi


"Véritable bercail de religions et de nationalités différentes, juxtaposition étonnante de civilisations, Hammam-Lif était une ville viable, agréable, adorable.
Tout ce beau monde vivait en symbiose avec une nature prodigieuse qui les rassemblait en permanence avc leurs traits communs et leurs différences.La procastination aidant,les hammam-lifois avaient une certaine fureur de vivre paisiblement l'instant qui passe...
Quant au reste,on verra bien plus tard,inchallah!... les hammam-lifois surent, de tous temps, transformer leurs différences, notables pourtant,en de véritables fondations communes!
Selon Mr Mahmoud M'hirsi, il n'y avait pratiquement pas de vol dabs cette cité et lorsqu'un petit quelque chose disparaissait, le lendemain toute la ville en parlait, car à Hammam-Lif, ce genre d'évènements était plutôt rarissime!
la plupart des livres et documents consultés ne tarissent pas d'éloges sur cette merveilleuse cité qui a réussi à marier l'émeraude à l'opaline dans une ambiance intime,une ambiance crée en fait par des habitants nobles,bien dans leur tête,bien dans leur peau et bien dans leur espace.Même le temps ne s'empressait guère de raccourcir le bonheur des hammam-lifois dont la plupart faisait et font encore de bons vieux os!
"C'est dans cette plus belle baie du monde, sur le plus beaux des chapiteaux, que trois générations de migrateurs se sont chauffées au soleil, à flanc de BouKornine, comme des Romulus perdus mais bons à tout faire.(...) Dans cette merveilleuse cité,l'imprévoyance et le fatalisme ont fait bon ménage en inventant un bonheur particulier". C'est aussi là "qu'un beau jour, les esprits malins de cette méditerranée avait décidé de collecter les plus beaux échantillons du bassin.Ils ont puisé dans les villes de tous les rivages pour nous permettre de construire la ville des villes (Hammam-Lif)."
"Hammam-Lif offre ses sources chaudes qui jaillissent du flanc du BouKornine.Fort en honneur chez les romains,des thermes y étaient alors dédiés à Esculade.
Le palais d'hiver, résidence du Bey,renferme des piscines.Un établissement thermal modeste, mais,moderne,est accessible au public. Le village bien abrité des vents du Sud constitue aussi un admirable séjour d'été par sa plage au sable fin très étendue.
L'ascension, facilitée par une route carrossable, du sommet du BouKornine ne sera point regrettée du voyageur.
Un panorama magnifique récompensera sa promenade sous un bois de pins et d'autres essences variées qui ont transformé très heureusement depuis un demi-siècle une montagne aride en un superbe massif éternellement vert. Du haut de la montagne de Bâl,le paysage s'étend vers l'Ouest et le Sud à perte de vue sur la plaine où les bois d'oliviers,d'orangers et de figuiers succèdent aux vignes. "


Inoubliable...Hammam-Lif! de Tijani Azzabi



Ce livre est disponible dans plusieurs librairies de H-Lif, si vous êtes intéressés... Un livre à lire absolument pour les adorateurs de la ville beylicale.