Je le dis clairement et dés le départ, je méprise cette radio et la plupart de ses animateurs pour leur prétention « déplacée » (même s’il n’existe pas du tout de prétention légitime).
Notamment, le nullissime Boubaker, auteur de l’impardonnable crime contre l’humanité plus communément appelé : « Dédicaces ». Cette émission dans laquelle ce dernier s’illustre à maltraiter les participants à travers un humour de très mauvais goût et un ton de fanfarons de la pire des races.
Aussi, faut-il le rappeler, l’unique Naoufel qui a réussi l’exploit d’appeler ouvertement à la censure du blog de Zabrat au cours de l’une de ses émissions où il avait comme invité notre « génie national » Karim Ghariani (le jeune ado qui a cru avoir résolu tous les problèmes de ce pays en trouvant une simple démonstration et qui s’est laissé tenter par une campagne pathétique de vantardise inutile)
Mais tout cela ne m’empêche de reconnaître que cette station a réussi un très bon coup en embauchant Wassim Herissi connu de la quasi-totalité des tunisiens pour ses magnifiques imitations.
J’ai toujours voué une admiration sans bornes à tous ces jeunes qui n’ont pas attendu d’avoir un père haut placé ou un oncle qui connaissait quelqu’un pour le pistonner.
Convaincu de son talent, il a lancé sa Khali9a TV d’abord sur des cassettes et puis, technologie oblige, sur internet.
Aujourd’hui, c’est un artiste complet, connu et reconnu, imité par plusieurs autres, initiateur d’un véritable phénomène de société ou toute la jeunesse tunisienne reprend ses désormais célèbres expressions du genre : « Na7kou lougik », « gollou gallek ci bon » ou encore, « merci ta3ala ».
C’est peut-être le comble que sur ce blog je fasse la publicité du site de Mosaïque FM, mais la fin justifie les moyens, vous retrouverez la rubrique « Seyess khouk » de Wassim sur ce lien.
(Je n’irai tout de même pas jusqu’à encourager à écouter mosaïque… pour des raisons d’hygiène auriculaire et de pollution auditive)
Commencer de nulle part, gravir les échelons à son rythme sans l’aide de personne et finir par s’imposer de la plus belle des manières.
La jeunesse sait maintenant qu’elle peut compter sur un « tunisian dream », et qu’avec du talent et du culot, on peut forcer les portes du destin sans pour autant se jeter dans la mer sans garanties ni bouteille d’oxygène.