Les fidèles du Boukornine

mercredi 28 avril 2010

Fuck you Ammar !

Fuck Ammar qui croit nous intimider en lâchant cette horde de bêtes féroces qui mordent nos pensées et assassinent notre bon-sens.

Fuck Ammar qui nous pousse dans l'effroyable monde du proxynétisme. Etrangers dans notre propre pays. Ouvriers dans nos propres terres.
Damnés au sein de la peuplade que nous servons dignement.
J'exige la levée de la censure!
On est des gens civilisés, majeurs et vaccinés.
Pour BTB, Stupeur, Clando, Bent Ayla, Amrouch, ARTiculer et tous les autres...
Pour Dailymotion, Youtube, metacafe, vimeo et tous les autres.
Fuck you Ammar.
Tu peux toujours essayer de nous museler mais la toile est tellement vaste que tu te tueras à la tache sans y arriver.
Nous sommes le peuple tunisien, des gens qui se branlent de ton abus de pouvoir.
Au nom de tous les moyens que nous possédons pour contourner tes barrières, Fuck you Ammar.

jeudi 22 avril 2010

RIP metacafe...

Le jour viendra, où l'on ouvrira la porte pour respirer un bon coup et où l'on se retrouvera nous aussi "404 not found". Je plains ce peuple juste bon à se révolter avec toute la sauvagerie du monde dans des gradins pourris d'un stade présumé olympique.
Apparemment, Ammar essaie à tout prix de cultiver cette fibre créative enfouie au fin fond de chaque tunisien, puisque dans pas longtemps, pour regarder une vidéo sur le net, on n’aura d’autre choix que d’en filmer nous-mêmes.
Vive la liberté.
Vive la censure au service de la liberté.
Au suivant…

mardi 13 avril 2010

الكرة تلمنا وما تفرقناش



برجولية الأمور وصلت إلى درجات لا تطاق والمستوى مس القاع ومازال ناوي يحفر إذاً ما فيها بأس واحد يذكر والذكرى تنفع المؤمنين. (غير المؤمنين الله غالب عليهم)
عمري قبل ما حسيت بعنف متأصل في القلوب وبحقد كبير لدرجة أنو ما فماش في تونس ليوم أسهل من مشكلة كان توصل تعطي رأيك في الكورة. 
مثلاً تنجم تطيح تربرب في الطريق العام وإلا تسب في أمهات التونسيين كافةً، كون متهني حتى فرخ ما يجي يناقشك والكلها تأمن على كلامك.
أما يا بوك تجبد على أسامة الدراجي وتقول راهو كاريوكا وإلا تغلط وتقول الترجي عدلت مع الهمهاما بالغورة وإلا حتى تقول رئيس الترجي حلايبي، تقوم الدنيا وتقعد.
كيفاش تجرؤ سيادتك ؟ شكون جد أصلك باش تحكي على الترجي؟ تو نفعلك ! وتو نعطيك!
يا ناس، جماعة متعاشرين توا مدة سنين الله تفرقهم كلمة يا ترجي يا رشوة ويا الإفريقي كم أنت صغير.
راهي لعبة ! راهي رياضة! راهي تلم في الشعوب وتقربهم لبعضهم ومش مجعولة للتفرقة.
وين ماشين بالجهويات ؟ رانا تحب وإلا تكرهوا ولاد أم واحدة.
إلي هذا يجي يقلك نكره السواحلية والآخر كان نلقى مكشخ لاما نخشمو، فيقوا على دين والديكم.
يكسروا في الستادات وعاملينها فخرة.
بلى لعنة الله على الجبورة.
الحمدلله واحد خلقو عندو مخ وعندو مستوى ثقافي يخليه يفرق بين الدوني والباهي. 
أما غايضتني ها البلاد شادة ثنية موش هي.

يا أهل الحل والربط لازم قرارات حازمة للتصدي لتفشي ظاهرة العنف في الملاعب والكراهية بين ولاد الأم الواحدة.
كان هذا كلو من الكرة مالا بربي حلوها علينا وخلينا ندورها بلايستايشن لعل قومي يهتدون.

أقول كلامي هذا وأستغفر لي ولكم ولكل جبري عنيد.

La mascarade du siècle



Ce qui s’est passé hier au stade d’el Menzah est venu entacher à jamais l’histoire du football tunisien.
On n’a de cesse de nous narguer quant à notre incapacité à battre l’Espérance depuis plus de 25 ans et à notre présumée allégeance historique vis-à-vis du club de Beb Souika.
La réponse vous l’avez maintenant :
Il est visiblement interdit que le CSHL triomphe face aux « sang et or » et cela dépasse largement le domaine footballistique.

Revenons au match, qui en lui-même fut exemplaire de la part des protégés de Gérard Buscher.
Des gladiateurs qui ont su défendre corps et âme les couleurs de la ville mythique d’Hammam-Lif en dignes héritiers des Sleh Bey, Ali Chehimi, Chiarenza, Ali Zegouzi et autres légendes du CSHL.

Une première mi-temps pleine de joie, de rebondissements et d’abnégation qui s’est soldée par trois buts exceptionnels dont un doublé de Maatouk et un but de Saber Khelifa.

Suite à ces trois buts, l’EST semblait assommée, nous pensâmes à tort que nous tenions notre match.
C’était sans compter sur la sauvagerie du public espérantiste et sur les manigances d’un club dont nous pensions le plus grand bien.

Maher Kanzari qui opère un marquage strict sur le juge de touche, Faouzi Benzarti qui insulte tout le corps arbitral et qui fait intrusion sur la pelouse dés que ce geste impardonnable lui semble justifié.

Le public espérantiste déchainé, insatisfait de la prestation de son équipe le fait savoir à coups d’objets volants non-identifiés en direction de la police.
Les forces de l’ordre interviennent pour ramener le calme et là tout s’enchaine.

Un jeune supporter espérantiste descend sur le terrain pour déstabiliser l’adversaire avant d’être neutralisé.

Premier but espérantiste précédé d’une main indiscutable de Michael Eneramo, non signalée par un Laguem hésitant, sifflant totalement en faveur de l’EST n’ayant pas pu digérer les menaces des dirigeants espérantistes dans les vestiaires.

Puis le deuxième but vient jeter une pression énorme sur nos gladiateurs à qui on refuse même le principe de battre l’espérance.
Le sentiment d’injustice est énorme. N’avons-nous donc pas le droit d’avoir notre heure de gloire ? Notre quart d’heure au soleil quand l’adversaire se prénomme Espérance ?

Cette impression est ensuite consolidée par un fait exceptionnel dans notre championnat. On vient de couper le courant et d’éteindre les projecteurs du stade d’el Menzah.
Peut-être pour donner l’occasion à l’espérance de souffler, un temps-mort nécessaire pour achever les rêves innocents et trop candides d’une équipe hammamlifoise qui donne sans compter.
Curiosité, les commanditaires de cette opération ont oublié de stopper l’alimentation du nouveau panneau publicitaire animé.

Non ! Le stade d’el Menzah ne se trouve pas à Conakry ! Oui ! La Tunisie est un état de droit !
Mais le championnat tunisien est ainsi fait pour servir les riches et aliéner davantage les moins riches.

Le jeu reprend après un bon bout de temps.
L’espérance égalise par un but précédé d’un hors-jeu encore une fois indiscutable. Mais le juge de touche n’a pas vu ou a simplement omis de voir.

On cède parfois aux intimidations, laissant de côté ses principes et crachant sur l’honneur de ces « petites équipes »…

Pour couronner le tout, l’arbitre ajoute six minutes à l’Espérance pour qu’ils puissent enfin s’imposer.
Dommage pour eux nous résistâmes jusqu’au bout.
Parce qu’un gladiateur meurt mais ne se rend jamais.
Parce qu’un hammamlifois est une personne digne avant tout.
Tout le monde songeait un match gala qui opposait l’Espérance à son filleul le Club Sportif d’Hammam-Lif.
Mais il se trouve qu’on adore jouer aux trouble-fêtes.
Que tout le monde sache à présent qu’on n’a de religion à part le Boukornine, que les seules couleurs que nous tolérons sont le vert et le blanc et que notre seul slogan demeurera à jamais « vive le CSHL ! »


P.S: Je viens de publier cet article sur le site officiel du CSHL.