Cette femme nous arrive de si loin.
Elle nous conte sa peine de n’avoir pas pu avoir d’enfants. Elle a tout essayé avec toujours un échec formidablement inchangé.
Ses yeux ont laissé échapper quelques larmes en dépit de tous ses efforts de garder sa sobriété face à ses inconnus tout de blanc vêtus qui prétendent pouvoir l’aider.
Elle parle de dépression, de dégoût et de sensation d’être inutile.
Nous essayons par un mot gentil, par un coup sur l’épaule ou par la prescription d’un antidépresseur tricyclique de lui porter secours.
Nous espérons de la voir aller mieux et en réalité, nous n’avons que l’espoir à lui donner.
En rentrant, nous passons aux côtés de cette dame qui tient par la main deux adorables petits bouts de choux mais qui, comme les enfants de leur âge ont une attirance pour les jeux. Ils crient, ils chantent, ils dansent et ils se donnent même des coups.
Nous entendons, tous sidérés, les injures de leur mère avec cette voix qui nous coupe l’appétit, leur souhaitant la mort pour qu’elle puisse enfin se reposer.
Et puis, cette gifle qui fait suite à un geste d’une parfaite harmonie dénotant de l’habitude de cette mère à user de la langue du corps pour éduquer ses enfants.
Etrange paradoxe entre celle qui vendrait son âme pour accoucher d’un beau bébé et l’autre qui rêve de voir sa progéniture ensevelie sous un tombeau d’un mètre vingt qui lui siérait à merveille.
Cherchez la sagesse dans tous cela… Cherchez l’erreur… On dira vu que cela nous dépasse que dieu sait ce qu’il fait.
2 commentaires:
C'est trop injuste !
Mais dans ce monde nous vivons tous des épreuves dans la vie , c'est... notre destin .
Oui le destin...
La moralité de l'histoire c'est peut-être qu'il n'y a justement rien à comprendre...
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