Les fidèles du Boukornine

dimanche 9 novembre 2008

Une chanson triste


Je fredonne cette chanson triste qui m’enivre et me fait balancer la tête dans tous les sens…

Cette même chanson qui évoque avec un ton paradoxalement ironique les malheurs de l’humanité.

Ce sourire incroyablement insolent…

Cette chanson qui n’admets ni mélodie ni paroles et qui n’a que faire des rimes…

Qui subjugue ma pensée et me fait louer des crimes…

Cette chanson aux maux de velours et aux phrases perméables…

Qui m’habite, qui m’obsède même quand il est l’heure d’aller à table…

Rimes anarchiques, aux termes tragiques, insoutenables...

Et pourtant mes bras oscillent au rythme de cet air démoniaque…

Pris en otages… Les nuages la supplient de s’arrêter…

Impassible, elle continue à sévir avec plaisir…

Tout le plaisir est pour moi…

J’essaie de nager mais comme chaque lundi, je me noie…

Accompagné de ces épines contendantes enrobées par de la soie…

Ce n’est ni du Lotfi Bouchnak, ni du Mozart ni même du Samir Loussif…

Ça a l’air d’être du Sofia Sadek.

Nullement tenté de vérifier, je reste passif…

Naïf, canif et tout ce qui ne saurait se terminer qu’en –if.

Je psalmodie avec ma voix aussi contendante que les épines de toute à l’heure.

La tristesse est un sentiment noble, je vous le confie et ce n’est pas un leurre.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

mallla kif ! evasif...implosif