Les fidèles du Boukornine
jeudi 18 février 2010
Habla (de l'arabe) y escuchamos
vendredi 7 août 2009
Nouvelles d’un Boukornine qui délaisse son Boukornine
mardi 21 juillet 2009
A combattre la lune, on finit toujours par triompher
samedi 11 avril 2009
L’Association des Littéraires Anonymes
C’est Samir.
Ceci est en fait, loin d’être mon vrai nom. Mais ici, vous m’appellerez ainsi et je répondrai.
Je voudrais commencer une nouvelle vie.
La vie m’a bousculé tant de fois. Ces méandres m’ont époustouflé, ma foi.
J’ai trouvé en ces mots un confort, un réconfort de tout ce que je n’aurai jamais et qui me tient à cœur… Tout ce que je n’ai jamais récité mais que j’ai toujours appris par cœur.
J’écris mes peines et mes joies, sur mon blog je suis le seul maître à bord, l’unique roi.
Je ne suis pas venu ici pour me désintoxiquer, loin de là.
Je suis venu partager mon expérience pour que d’autres âmes perdues, éperdues de littérature s’y mettent.
Parce que j’ai confiance en cette jeunesse qu’on sous-estime à mon goût. Cette même jeunesse qui sait créer un monde meilleur rien qu’en partant de la laideur des égouts.
C’est tout ce que j’avais à reconnaître. Tout ce que j’avais à dire.
Ceci n’est pas mon nom mais vous pouvez m’appeler Samir. »
« Au suivant… »
« Bonjour tout le monde.
C’est Jonathan.
Ceci est en fait, loin d’être mon vrai nom. Mais ici, vous m’appellerez ainsi et je répondrai.
Je voudrais commencer une nouvelle vie.
Toutes les filles s’étaient refusées à moi. Moi, qui cherchais désespérément à m’engager. Trop fragile pour m’engager avec l’armée, j’ai fini par m’engager dans des causes justes.
Je défends l’honneur des innocents derrière les barreaux, des jeunes militants pour leur survie, des opprimés et des laissés pour compte.
J’ai choisi d’honorer l’espèce humaine, de préserver sa dignité et d’être le gardien du temple sacré de la justice et de l’égalité.
Je ne suis certainement pas le seul, mais si je suis là aujourd’hui c’est certainement pas pour me vanter ou pour que vous m’applaudissiez.
Tout ce que je recherche, c’est de rassembler les masses dans ma direction pour qu’on puisse hausser de façon synchrone une même et puissante voix.
Pour que finalement, personne ne puisse nous chasser de notre voie.
C’est tout ce que j’avais à reconnaître. Tout le reste demeurera latent.
Ceci n’est pas mon vrai nom mais vous pouvez m’appeler Jonathan. »
« Au suivant… »
« Bonjour tout le monde.
C’est Feriel.
Ceci est en fait, loin d’être mon vrai nom. Mais ici, vous m’appellerez ainsi et je répondrai.
Je voudrais commencer une nouvelle vie.
Je suis cynique et mythomane.
Mon monde ne me plait guère.
J’arrive avec des lettres dans ma manne.
Je m’en vais avec un monde en pleine guerre.
J’écris que je souffre mais je ne souffre point.
Je clame qu’on me persécute, mais ce n’est pas vrai.
Je te dis que je suis maigre, et j’ai tendance à l’embonpoint.
Je réponds que je suis heureux des commentaires, mais je m’en fous de qui lirait.
Je les enrobe de mes belles paroles, je les emprisonne dans ma toile de mots volants.
Puis, je les regarde pleurer avec une jouissance qui me surprend.
Si je me suis permis de vous faire part de ma crise existentielle. C’est que dans mon organisme la vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Je vous salue camarade, Que vous soyez moche ou belle.
Ceci n’est pas mon nom mais vous pouvez m’appeler Feriel. »
lundi 6 avril 2009
Les aveux d’un soir
Mon immense désespoir…
Je n’aurais jamais imaginé pouvoir te le dire en face…
Mais avec ce crépuscule de printemps, tes yeux qui brillent, ta voix si douce, tes lèvres pulpeuses, ton visage angélique et tout ce que je n’aurai pas la présence d’esprit de citer…
C’en est trop pour moi…
Je le confesse, je le balbutie.
Je n’avais jamais bégayé auparavant. Aujourd’hui il m’est si pénible d’articuler ton nom pourtant composé de si peu de lettres.
Mon inspiration… ma muse…
Mon spleen et ma consternation…
Tu es si belle si sublime. Toutes les étoiles t’envient ta présence à mes côtés… Mais de toutes les étoiles c’est toi que je préfère, ton regard malicieux, ta mimique qui me fait toujours le même effet.
Tu me subjugue, tu sais…
Je sais pertinemment que notre amour est impossible car une étoile et un minable être humain ne pourraient jamais s’unir pour le meilleur et pour mourir…
Parce que les étoiles ne meurent jamais et que les humains périssent au bout d’un moment.
Mais toi mon étoile… mon illumination…
Tu me tues tellement de fois par jour.
On me demande ce qui me prend de vouloir à tout prix me refuser au monde.
Mais c’est parce qu’ils ne savent pas… que chaque nuit je veille jusqu’aux premières lueurs de l’aube dans les bras de mon étoile chérie…
Morphée m’accuse de trahison et a juré de ne jamais revenir.
Mais je la voie chaque nuit revenir, tête baissée implorer mon pardon… Rien que du fait que c’est avec mes mots qu’elle fait rêver les gens…
Je lui répète indéfiniment qu’il n’en pas question !
Cependant, il est une question dont j’ignore absolument la réponse…
Comment ne jamais célébrer notre union ? Sommes-nous vraiment si différents ? Notre amour ne pourrait-il par triompher de tous ces désaccords dont nous ne sommes pas coupables comme dans les romans du siècle dernier ?
« Carpe diem ! » me répondit-elle !
Vivons pleinement chaque instant, en gardant à l’esprit qu’un de ces jours on devra se laisser pourrir de solitude, chacun dans son coin…
C’est triste à mourir…
Mais rien que pour les moments qui me restent à tes côtés, la vie vaut bien plus que son pesant d’or et de diamants noirs…
Après, on verra bien…
dimanche 9 novembre 2008
Une chanson triste
Je fredonne cette chanson triste qui m’enivre et me fait balancer la tête dans tous les sens…
Cette même chanson qui évoque avec un ton paradoxalement ironique les malheurs de l’humanité.
Ce sourire incroyablement insolent…
Cette chanson qui n’admets ni mélodie ni paroles et qui n’a que faire des rimes…
Qui subjugue ma pensée et me fait louer des crimes…
Cette chanson aux maux de velours et aux phrases perméables…
Qui m’habite, qui m’obsède même quand il est l’heure d’aller à table…
Rimes anarchiques, aux termes tragiques, insoutenables...
Et pourtant mes bras oscillent au rythme de cet air démoniaque…
Pris en otages… Les nuages la supplient de s’arrêter…
Impassible, elle continue à sévir avec plaisir…
Tout le plaisir est pour moi…
J’essaie de nager mais comme chaque lundi, je me noie…
Accompagné de ces épines contendantes enrobées par de la soie…
Ce n’est ni du Lotfi Bouchnak, ni du Mozart ni même du Samir Loussif…
Ça a l’air d’être du Sofia Sadek.
Nullement tenté de vérifier, je reste passif…
Naïf, canif et tout ce qui ne saurait se terminer qu’en –if.
Je psalmodie avec ma voix aussi contendante que les épines de toute à l’heure.
La tristesse est un sentiment noble, je vous le confie et ce n’est pas un leurre.
jeudi 23 octobre 2008
بياع شكاير كحل في المارشي سنترال
في المارشي سنترال
في حياتي ما لقيتش الحل
وصعب عليا الحال
الشكارة بميا يا وكالة
سوم لا يقبل المنافسة
عندي سنين نسكن في وكالة
ولازمني نفرح بقطوستنا النافسة
الزوز بميتين يا مواطنين
ما نمدش يدي للطلبة
خلي يقولوا مسكين
يجي النهار وناكل الشلبة
الثلاثة بثلاثة يا رجالة
هيا مد يدك لمكتوبك
نخدم ونكد ولا نولي عالة
يا شمس الفقر ما حانش وقت غروبك؟
هيا خوذوا النهار راح
نقعدشي على شكارة حتى للعشية؟
في الخدمة يقولولي براح
في مملكة الأفراح المنسية