Les fidèles du Boukornine

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mardi 7 décembre 2010

3 ans de blogging !

Mon tout premier billet remonte au 6 décembre 2007, il s'intitulait: Tête brûlée au troisième degré (ici). Depuis le style a quelque peu évolué au même titre que mon humble personne.
Cela fait tout juste trois ans.
En trois ans de blogging, trois ans d'émotions, trois ans d'indignations, trois ans d'exclamations, trois ans d'humour, trois ans d'amour et quelques mois de désertion... 

J'ai choisi un style, celui qui me correspond le plus. J'ai préféré m'écrier au lieu de me contenter d'écrire. 
Ne nous voilons pas la face. Nous sommes dans un pays où la liberté individuelle est limitée à l'expression de sa dévotion et de son entière allégeance au courant socio-politique dominant.
Les blogs sont devenus de ce fait, des espaces vitaux pour notre société. Un lieu inespéré où l'on vient s'exprimer, discuter et critiquer sous couvert d'anonymat sans nulle crainte d'être taxé "d'opposant" ou "d'élément perturbateur", un temple de la contre-culture et une sérieuse alternative au JT pourri de TV7 et à l'odeur du préfabriqué des communiqués de la TAP. 

Bien sûr le blogging est à la base, une initiative personnelle qui sert avant tout à revendiquer sa différence dans une société en pleine mutation qui ne fait pas de cadeaux à ceux  qui nagent à contre-courant, une sorte de journal intime tenu par un exhibitionniste qui s'y promène à poil.

J'ai vu durant cette période plein de blogs se faire censurer, plein de phrases émancipées se faire massacrer par des moins que rien. 
J'ai juré de continuer de me battre jusqu'au bout quitte à laisser des plumes. 
Aujourd'hui je fête les trois ans de mon Boukornine, je vous donne rendez-vous dans cinquante ans ! 

lundi 7 juin 2010

Une page fans sur facebook pour mon blog

Oui!
Vous n'êtes pas en train de délirer.
Un bloggeur (en l'occurence, moi-même ici présent) lance une page fans sur Facebook.
Moi aussi, je fus sidéré au départ par mon incroyable prétention et mon infinie mégalomanie...
Puis, je me suis habitué.
Sérieusement, c'est une manière de promouvoir le blog, et de ne pas perdre les lecteurs dans le cas d'un éventuel assaut de notre Tsahal virtuel national.
Vous êtes donc tous conviés à venir chez moi, ici !

mercredi 10 février 2010

On n’est jamais aussi bien que chez soi





Cela fait déjà aux alentours d’une vingtaine de jours que j’ai pris ma « ferme » décision d’en finir définitivement avec ce blog et de passer à autre chose.

J’entends par autre chose, un nouveau blog, un nouveau chez soi et un nouveau départ.
Ce fut le cas avec le parloir, un endroit où je m’évade de mon quotidien étouffant.

J’avoue être un individu faible qui a fini par flancher. J’ai développé plus qu’une accoutumance à ce blog. Je perçois le Boukornine comme une partie de moi-même dont l’amputation me serait impossible sauf cas de force majeure (Mourir par exemple).

Je reviens donc avec un appétit gargantuesque d’écriture, de révolte, d’amour et de poésie.

La fleur au fusil, armé d’un stylo à bille et d’une feuille à peu prés de couleur blanche, je me dois de faire vivre des mots, de les faire chanter et danser à volonté pour que la voix de la magnifique montagne du Boukornine ne s'éteigne jamais.

mardi 18 août 2009

Poser des questions au sommet du Boukornine… Peut-être que l’écho nous en apportera les réponses

Le crépuscule annonçant la fin d’une journée ressemblant étrangement à la veille, submergé par la lassitude et appréhendant que le lendemain ne déroge pas à la règle, lui non plus, je décidai de partir prendre un souffle nouveau du Boukornine.

Arrivé au pied de ma merveilleuse montagne, j’entamai ma grimpée dans une piété digne de l’adorateur de ces deux cornes que je suis.

Pas à pas, balançant les bras machinalement pour amadouer les lois de la gravité.

Des cyclamens me croisèrent au chemin de ma destinée. Ils me saluèrent avec une courtoisie exemplaire comme s’ils affichaient fièrement leur soutien à ma quête légitime de vie à travers les méandres de ma virée nocturne.

Les sangliers, eux-mêmes, sont venus pointer leurs nez, étonnés qu’ils fussent de voir que les gens de mon espèce n’étaient pas déjà éradiqués.

Fallait les comprendre, d’un autre côté…
J’imagine bien votre réaction si vous croisiez un tyrannosaure sur le bas-côté de la route obscure menant à Naâsen ou à Takelsa.

Le vent aussi, était du voyage. Il n’hésita pas une seule seconde à souffler à me caresser les ambitions dans le sens du poil… Ou dans le sens des aiguilles d’une montre.
Cela dépendait surtout de l’angle d’où l’on voyait les choses.

A peine arrivé au sommet de cette montagne digne des plus fantastiques des contes de fées, un sentiment de bien-être m’avait envahi.
Mon regard surplombait toute cette banlieue et j’osais même croire que c’était toute la planète que j’avais l’honneur d’admirer.
Cet horizon lointain ne pouvait être que la fin du monde.
En ce moment bien précis j’ai beaucoup de peine à concevoir que la terre est ronde.
La preuve en-est, Rien ne tourne vraiment rond ici bas.

Force était donc de constater que cette vue était absolument imprenable, je prenais tout de même mon temps à l’apprécier.

L’heure était à la méditation.
A mon âge on commence à se poser des questions sur des notions qu’on pensait acquises et consolidées depuis fort longtemps.
Je ne suis pas aussi sûr qu’avant que un et un font inéluctablement deux.
Je ne suis plus certain que l’argent ne fait pas le bonheur ni même convaincu de la limite entre le bien et le mal.

Si des opposés sont voués à être séparés par une ligne rouge infranchissable pourquoi les sexes opposés s’épousent-ils ?
Si de leur union sacrée naît une progéniture… Peut-être ne suis-je que le fruit de l’alliance tout aussi sacrée de la vertu et du vice.

Rien n’est définitivement clair.
Tout n’est que soupçons.
Descartes peut aller se rhabiller. Le doute, en ce qui me concerne du moins, n’est pas la voie de la certitude.
Le doute ne mène qu’à des questions sans réponses.

Soudain, pris dans un rebond de lucidité… Je me surpris en train de penser. Alors que n’a-t-on jamais cessé de me le répéter, pour être heureux il n’est nullement permis de raisonner.

J’arrêtai net le fil de ma pensée et me contentai de chanter les louanges de ce Boukornine unique et toujours apte à m’inspirer.

O Boukornine, unique et grandiose volcan aies pitié de nos âmes perdues.
Prends-nous la pensée et offres-nous la quiétude et la sérénité avec lesquelles tu as pu supporter la chaleur du magma brûlant que tu caches dans tes entrailles depuis tant de siècles.

Parce qu’en moins d’un quart de siècle, la lave de mon cœur ardent m’est bien souvent impossible à endurer.

vendredi 7 août 2009

Nouvelles d’un Boukornine qui délaisse son Boukornine



Je donne de mes nouvelles à tous ceux que mes nouvelles intéressent.
Beaucoup de gens s’en branlent, j’en suis conscient, ce n’est pas nouveau.
Mais, au moins, je suis certain qu’il y a des personnes « sincères » qui liront ce billet en faisant mine de s’y intéresser.

Je vais bien.
Même si je suis malade.
Un peu.

C’est la faute à notre culture arabo-musulmane qui nous fait dire qu’on est au top de sa forme pile au moment où l’on se sent sombrer éloignant ainsi toute forme d’aide qui, seule pourrait nous être salutaire.

Dernièrement, lancé dans le bain d’une nouvelle expérience pseudo-littéraire palpitante, j’ai fait l’objet d’un monumental coup de ciseaux.
J’en ai perdu mon latin et même mon arabe dialectal.
Ainsi que l’envie, de tenir un stylo à bille ni même un porte-mine…
Comme si je n’avais plus envie de laisser transparaitre ma grise mine.

Mine de rien, ils ont triomphé.
Ils ont eu ma peau.
Moi qui me plaisais dans l’ultra confortable peau du pseudo-intellectuel, pseudo-écrivain, pseudo-talentueux.
Qui se dit qu’il sait qu’il est talentueux alors qu’au fond il a juste envie de faire semblant d’être talentueux.
Parce qu’être talentueux c’est bien beau.

Après tout, qu’est-ce que le talent ?!
Le talent n’est qu’un talon d’Achille de plus.
Le point faible de tout orgueil. Quoiqu’aussi le fondement de tout orgueil.
Le talent est relatif.

Je suis en tout cas très fort vis-à-vis de notre voisin quasi-analphabète si on ne comptait pas les journaux à deux balles qu’il se tapait à la place des gaufrettes pour accompagner son chocolat au lait matinal.
Ces journaux dont on dévore la rubrique sports, non pas par amour du sport, mais poussé par un élan des plus naturels de rentabiliser les six cents millimes qu’on eu la mauvaise idée de dilapider chez un marchand de journaux qui n’attendait que cela pour pouvoir vivre.

Oui, je divague…
Oui vous vous demandez pourquoi vous lisez ce billet.
Certains sont même là à se demander si c’est vraiment un billet.
Le billet étant un genre bien plus noble et pénible pour se laisser amadouer par des amateurs de mon envergure.

Mais non…
Je n’ai pas bu.
Enfin, je le crois.
Même si je n’en suis pas sur.

Les textes d’une inanité suprême de la lignée de celui-ci ont l’immense avantage de me faire sentir chez moi.
Parce qu’autrement, je n’aurais jamais eu l’assurance de les publier en hochant machinalement les épaules, comme je le fais en cette heure tardive d’un jeudi comme les autres.

dimanche 7 décembre 2008

عيد ميلاد مدونة بوقرنين !




أنا خوكم ليوم زاهي الجمعية رابحة...
ربح جاب ربح... الماكينة بدات تدور ومعاها ربي الهمهاما!
والدنيا كي تحل، معلوم أنها البيبان الكل تتحل مع بعضها...
أيام تمشي وأيام تجي. ليوم عندي عام كامل معاكم...
أول موضوع كتبتو كان ما خانتنيش الذاكرة، كان يحكي على الحرقة نتمنى عمرها ما تطفى الحرقة إلي تنتابني كي نقعد نهارين ما نكتبش :)

كنت عايش في الجاهلية والتدوين ضوالي حياتي وفهمني إلي كل إنسان ما دام يدون يساهم بطريقتو الخاصة في إثراء الحضارة الإنسانية وفي تغيير العالم ولو بقسط قليل...

ما دامت وسائل الإعلام في بلادنا بودورو ما دام التدوين حاجة أساسية في حياتنا لا تقل أهمية عن الخبز أو القازوز...

وأهم حاجة الحقيقة أنو الواحد تعرف على ناس طقاطق جمعنا التدوين ولمنا حبنا للحق...
من ولد بيرسا للبانتير روز مروراً بولادة والدوعاجي وبيرسا أونلاين والبيغ تراب بوي والبارباش وارابيكا واللاكيست والفوريير وغيرهم وغيرهم ناس كي نقراهم نعمل ستة وستين كيف...
وتلقاني نقرأ وشايخ شيء ما نراه لا في صحافة مكتوبة لا سمعية... أنا خوكم ما عادش نقرأ لا جرايد لا مجلات...
ما نعرف كان تن بلوغ...
وعلى فكرة، موضوع هام مازلت ما حكيتش فيه هو موضوع جمعية التدوين.
أنا يا ناس مساند ألف في المئة لهذا الإقتراح وقلم واحد ممكن يجي النهار ويتكسر أما ألف قلم عمرو ما يوفى...
تبقى فما شوية مشاكل لجعل من هذه البذرة شجرة، يظهرلي كبار وانجموا نتجاوزوها...
وأخيراً انشالله عيدكم مبروك وكل عام وانتوما حيين بخير ملمومين مجموعين وراء نفس اللواء إلي مكتوب عليه بالكبير:" أدون إذن أنا موجود"...

dimanche 10 août 2008

بين جبل البوقرنين والجبل الخاوي... مظهر من مظاهر النزاع شمال-جنوب



وقف البوقا، وغزر لجبل الضاحية الشمالية وقالوا:

-أنا خير منك قدامي بحر كان قبل أحلى بحر في تونس، يجيوه من كل بر...

-هاك قلتها وحدك يا بوقرنين! قبل... في الماضي البعيد... يا حسرة... طلبت منك حجج موش وقفة طللية... شوف البحر إلي قدامي أنا، بحر المرسى حرام حتى باش نجي نقارنوا ببحر حمام الأنف...

-كان قبل الباي يجي يعدي الشتاء هنا (يداوي في الحمام السوري إلي كانوا معترفين به من عهد الرومان)، عندو هوني قصر تراه لما تدوخ... تي موش وقت الحرب العالمية الثانية الباي أعلن أن مدينة حمام الأنف آمنة وترحب بكل من يبحث عن الأمن والأمان...

-حتى أنا الباي كان يجي يصيف عندي في قصر السعادة... وكي تشوف الحالة إلي فيها قصر حمام الأنف توا ما كاركش حكيت عليه جملة...

-باهي تتذكر زمان
صلاح
باي جمعية كرة القدم إلي كانت عندنا ؟ تتذكر هاكل الأبطال إلي كنت نتفرج فيهم يلعبو في الملعب البلدي متاع حمام الأنف وكلي نشوة وإعتزاز... عمرهم ما كانو عندكم ابطال كرة قدم في المرسى... زيد قول لا ؟

- تي يزي يا البوقرنين وانتوما صح عليكم قول من عهد الباي ما هزوا شيء... هاكم عندكم عشرات السنين وانتوما عام عامين تطيحوا بينما المرسى قداش عندها ما طاحتش...

- باهي في المحمية متاعي عندي السيكلمان وإلي ما تلقاه في حتى بلاصة أخرى... تي ناس تجي من وين باش تشم هاكل الريحة الفريدة من نوعها...

-يا بوقرنين وقتاش تفهم إلي في البلاد هاذي الرومانسية والورود والشاعرية ما عادش يوكلو... نحبك تفهم عاد...

- عندي الشالي فير من احلى المطاعم وفيها منظر ليس له مثيل...

- الشالي فير ؟ يا حسرة! ماهم ردوه حانة حالتها حليلة.. كيفها كيف حمام الأنف كلها... توا قبة الهواء هي الكل...

-عندي سيدي بوريقة قلي ما تعرفوش... ما فماش شكون يزور الهمهاما وما يجيش لسيدي بوريقة...

-ما نؤمنش بالأولياء الصالحين... ومن عهد بورقيبة الله يرحمو برشة زوايا كسروهم لأنها فيها مضرة للشعب...

-زايد الكلام معاك انتي صغير وحكايتك فارغة... أما قلي، عندكش ربع الوهرة متاعي؟

-هذه ما نكذبش أنا بيدي نعدي نهاري نغزرلك... تباركالله عليك... أنا الحقيقة كان يخيروني... نرضى نجي في بلاصتك على شرط يعطيوني وهرتك...

-صحيت... الحمدلله... الهمهاما صحيح ماشية وترجع للوراء أما انشالله ديما تلقاني واقف شامخ نعطيها الأمان ونحفظها من العديان...وراني في حياتي موش شوية إلي راتو العين... من رومان ومن حضارات... وأكيد راك تعرف أما عمري ما قدرت نتخلى على أحلى مدينة وأحلى الناس... مدينة حمام الأنف...
أما صحة ليك يا جبل الخاوي! صحة ليك جيت في وقت ما يقدسو فيه كان الخاوي... أما كل شيء يتعدى وماهي إلى حقبة زمنية... ويعمل الله...