L'idée a germé pendant des années.
Elle a engendré des querelles, des débats, des centaines de billets, de messages et d'avis sans jamais trouver un terrain d'entente.
Vu que l'un des fondements du blogging c'est l'anonymat, non pas seulement dans les pays sur lesquels plane l'ombre dictatoriale d'une oligarchie qui défend violemment son pouvoir mais aussi dans des pays comme la France et cela afin d'éviter toute embrouille liée à son activité de blogueur et de pouvoir écrire librement.
Les blogueurs, dans le sens large du terme, à savoir les utilisateurs de Facebook et de twitter compris (définition des médias tunisiens) sont des personnes menacées, sans vouloir se faire passer pour des victimes.
Sous Ben Ali, bloguer était une activité à risque. Slim Amamou, Hamadi Kaloutcha, Azyz Amamy et Fatma Arabicca, un peu plus tôt, peuvent en témoigner. Et cette liste est loin d'être exhaustive.
Après le 14 janvier, on a tort de croire, même pour les plus optimistes, à un changement radical et immédiat de cette situation.
Rome n'a pas été construite en un jour, les nostalgiques de la dictature et de la violence à l'égard de ces blogueurs, véritables piliers de cette révolution et dernier rempart face à ces pseudos journalistes passés maitres dans l'art de la désinformation.
Les témoignages de personnes qui ont été sujets de menaces, de coups de téléphone douteux, piratages de compte et autres procédés douteux, rien que ces derniers temps, se comptent par dizaines.
Par ailleurs, un virage dictatorial à l'issue de notre révolution est toujours à redouter. Il ne faut pas dormir sur ses deux oreilles...
Cette association aura pour but de défendre les blogueurs, de les rassembler, de susciter des vocations et de dénoncer tout dépassement à l'encontre de ces jeunes gens qui se sont fait un point d'honneur de chercher la vérité à la source et usant de leurs propres moyens contournant ainsi les barricades d'une presse supposée libre mais qui ne l'est pas toujours.
Je soumets à votre bienveillance cette idée vieille comme le monde mais ô combien importante à mes yeux.
J'espère que je ne serai pas le seul !
A bon entendeur !
Elle a engendré des querelles, des débats, des centaines de billets, de messages et d'avis sans jamais trouver un terrain d'entente.
Vu que l'un des fondements du blogging c'est l'anonymat, non pas seulement dans les pays sur lesquels plane l'ombre dictatoriale d'une oligarchie qui défend violemment son pouvoir mais aussi dans des pays comme la France et cela afin d'éviter toute embrouille liée à son activité de blogueur et de pouvoir écrire librement.
Les blogueurs, dans le sens large du terme, à savoir les utilisateurs de Facebook et de twitter compris (définition des médias tunisiens) sont des personnes menacées, sans vouloir se faire passer pour des victimes.
Sous Ben Ali, bloguer était une activité à risque. Slim Amamou, Hamadi Kaloutcha, Azyz Amamy et Fatma Arabicca, un peu plus tôt, peuvent en témoigner. Et cette liste est loin d'être exhaustive.
Après le 14 janvier, on a tort de croire, même pour les plus optimistes, à un changement radical et immédiat de cette situation.
Rome n'a pas été construite en un jour, les nostalgiques de la dictature et de la violence à l'égard de ces blogueurs, véritables piliers de cette révolution et dernier rempart face à ces pseudos journalistes passés maitres dans l'art de la désinformation.
Les témoignages de personnes qui ont été sujets de menaces, de coups de téléphone douteux, piratages de compte et autres procédés douteux, rien que ces derniers temps, se comptent par dizaines.
Par ailleurs, un virage dictatorial à l'issue de notre révolution est toujours à redouter. Il ne faut pas dormir sur ses deux oreilles...
Cette association aura pour but de défendre les blogueurs, de les rassembler, de susciter des vocations et de dénoncer tout dépassement à l'encontre de ces jeunes gens qui se sont fait un point d'honneur de chercher la vérité à la source et usant de leurs propres moyens contournant ainsi les barricades d'une presse supposée libre mais qui ne l'est pas toujours.
Je soumets à votre bienveillance cette idée vieille comme le monde mais ô combien importante à mes yeux.
J'espère que je ne serai pas le seul !
A bon entendeur !