Les fidèles du Boukornine

jeudi 6 mars 2008

L'ennemi intime

Vive l’ennemi sans qui nous ne serions pas aujourd’hui au point où nous sommes. Parfois, nos compagnons les plus dévoués ne nous aident pas autant pour y arriver. L’ennemi, fin adepte de l’art de la rumeur, lancera à tout bout de champ des médisances à votre égard pour montrer au monde qui vous entoure qu’il est plus digne d’être aimé que vous. Certains le verraient avec un œil contrarié. Mais moi je suis le plus reconnaissant du monde vis-à-vis de ces gens là. En quelque sorte, c’est la plus belle des reconnaissances qu’on puisse recevoir. Il est vrai que l’on aimerait tous être aimé pour ce que l’on est. Mais la nature humaine fait qu’à chaque fois que l’on produit un effet, on se donne un ennemi et que par conséquent, il faut rester médiocre pour être populaire. Il faut donc voir ces réactions sous un autre angle, et comprendre qu’il est humain que les sous humains nous envient pour notre allure, pour notre statut de guérillero de la vie ou même parce qu’on a réalisé ce qu’ils auraient toujours rêvé de faire. Laissez dire, laissez chanter et laissez les exprimer leur peine de nous voir les dépasser. La caravane passera et les chiens mourront de froid, avec le temps qu’il fait ce ne sera pas trop long. Sinon, je rêve de vous voir un jour évoluer dans un sens plus prolifique en actes. L’histoire retiendra nos actions et ce que nous étions, et la poussière de l'oubli couvrira certainement vos calomnies.

Aucun commentaire: