Jadis, Hammam-lif fut considérée comme la ville beylicale par excellence. Elle a toujours abrité le palais du Bey qui a été hélas maintenant abandonné comme toute la ville d’ailleurs à des personnes nécessiteux qui le squattent depuis plus d’une dizaine d’années. Avec une toilette commune pour les dizaines de familles qui y ont élu foyer, on ne peut vraiment pas dire que les conditions d’hygiène sont respectées. Mais voilà, la ville suit la pente de sa courbe descendante depuis la fin des années quatre-vingt. Le chalet vert est réduit à être un minable bar pour survivre alors que vu son emplacement, il n’a vraiment pas de quoi rougir face aux plus beaux chalets du monde. Et même les sources thermales qui étaient autrefois source de fierté pour tous les hammam-lifois et destination de la population bourgeoise tunisienne ne réussissent plus à attirer personne.
C’est alors que les hammam-lifois se sont dirigés vers d’autres cieux et d’innombrables jeunes hammam-lifois ont traversé la méditerranée et font actuellement le bonheur de la cosa nostra.
En plus de plusieurs cultures de drogues douces qui ont été découvertes à H-Lif
Le cannabis a été alors élevé au rang de fierté nationale pour tous les « wled el Hamhama ». Et rien qu’à écouter les chansons scandées par le public hammam-lifois sur les gradins, on se demande réellement si ce public s’intéresse plus au CSHL ou à la Zatla.
La Tunisie qui estime le Cap Bon pour ses oranges, Sfax pour son industrie et Ksar Helal pour son textile… stigmatise de plus en plus el Hamhama pour l’essor du commerce illicite.
Je pense qu’aujourd’hui on touche le fond de la médiocrité, en étant fier de posséder la première réserve nationale en matière de cannabis. H-Lif est tellement plus grande que ces gangsters !
1 commentaire:
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