On naît, on vit, on meurt dans un semblant de couloir…
Dans tous les coins du monde c’est la même histoire…
On pousse nos premiers cris et on demande à boire…
On s’aime et on se tue pour des mobiles dérisoires…
On écrit et on critique de sa tour d’ivoire…
Nos lunettes -si souillées- nous permettent encore de voir…
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On se plaint comme on peut de notre présent moisi…
On ne voit nullement ceux qui ont sombré dans l’oubli…
On se dit affecté quand on voit les scènes de carnage…
Juste pour paraître « in » et en accord avec le paysage…
On se donne des principes dans lesquels tout est dit…
Et on veut se faire croire que c’est pour eux que l’on vit…
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Faire rimer le présent…
N’est nullement indécent…
Divaguer pour sourire…
Délirer pour ne plus subir…
Nistou
1 commentaire:
J'ai des rêves de guerre en mon âme inquiète ; J'aurais été soldat, si je n'étais poète.
"Victor Hugo"
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