Les fidèles du Boukornine

vendredi 7 août 2009

Nouvelles d’un Boukornine qui délaisse son Boukornine



Je donne de mes nouvelles à tous ceux que mes nouvelles intéressent.
Beaucoup de gens s’en branlent, j’en suis conscient, ce n’est pas nouveau.
Mais, au moins, je suis certain qu’il y a des personnes « sincères » qui liront ce billet en faisant mine de s’y intéresser.

Je vais bien.
Même si je suis malade.
Un peu.

C’est la faute à notre culture arabo-musulmane qui nous fait dire qu’on est au top de sa forme pile au moment où l’on se sent sombrer éloignant ainsi toute forme d’aide qui, seule pourrait nous être salutaire.

Dernièrement, lancé dans le bain d’une nouvelle expérience pseudo-littéraire palpitante, j’ai fait l’objet d’un monumental coup de ciseaux.
J’en ai perdu mon latin et même mon arabe dialectal.
Ainsi que l’envie, de tenir un stylo à bille ni même un porte-mine…
Comme si je n’avais plus envie de laisser transparaitre ma grise mine.

Mine de rien, ils ont triomphé.
Ils ont eu ma peau.
Moi qui me plaisais dans l’ultra confortable peau du pseudo-intellectuel, pseudo-écrivain, pseudo-talentueux.
Qui se dit qu’il sait qu’il est talentueux alors qu’au fond il a juste envie de faire semblant d’être talentueux.
Parce qu’être talentueux c’est bien beau.

Après tout, qu’est-ce que le talent ?!
Le talent n’est qu’un talon d’Achille de plus.
Le point faible de tout orgueil. Quoiqu’aussi le fondement de tout orgueil.
Le talent est relatif.

Je suis en tout cas très fort vis-à-vis de notre voisin quasi-analphabète si on ne comptait pas les journaux à deux balles qu’il se tapait à la place des gaufrettes pour accompagner son chocolat au lait matinal.
Ces journaux dont on dévore la rubrique sports, non pas par amour du sport, mais poussé par un élan des plus naturels de rentabiliser les six cents millimes qu’on eu la mauvaise idée de dilapider chez un marchand de journaux qui n’attendait que cela pour pouvoir vivre.

Oui, je divague…
Oui vous vous demandez pourquoi vous lisez ce billet.
Certains sont même là à se demander si c’est vraiment un billet.
Le billet étant un genre bien plus noble et pénible pour se laisser amadouer par des amateurs de mon envergure.

Mais non…
Je n’ai pas bu.
Enfin, je le crois.
Même si je n’en suis pas sur.

Les textes d’une inanité suprême de la lignée de celui-ci ont l’immense avantage de me faire sentir chez moi.
Parce qu’autrement, je n’aurais jamais eu l’assurance de les publier en hochant machinalement les épaules, comme je le fais en cette heure tardive d’un jeudi comme les autres.

4 commentaires:

Bugsbunny a dit…

LIBRE il faut être!

Ne cherche plus la gratification.

Khalil a dit…

C'est un texte rédigé dans un état pas tout à fait "normal".

Je suis un être libre, la preuve en est, je publie un texte qui à priori n'intéresse personne.

Quant à la gratification, c'est bien le dernier de mes soucis sinon celui d'après...

farda a dit…

Tu devrais te prendre une femme, ça te changera.Même ton djebel forme une paire .

dendesh a dit…

vs étiez donc souffrant .. j étais moi en mal de lire vos textes si plaisants revenez à vs khalil et vs retrouverez ce que bon vs satisfait mes vœux de bon rétablissement même si à mes yeux vs restiez aussi talentueux que d habitude !!