Les fidèles du Boukornine

vendredi 6 juin 2008

L’Algérie, la grande !


On est le cinq juin. Premières journées ensoleillées d’un mois de juin qui s’annonce plus chaud que prévu. La journée s’écoule inéluctablement calme jusqu’à ce qu’en fin d’après midi, vers 17 heures deux détonations retentissent dans nos cœurs. Deux kamikazes se sont fait explosé dans l’est d’Alger, la ville martyre et plus exactement dans le quartier du Lido. « Où sommes-nous papa ? Nous survolons le ciel, mon fils ! », « Nous sommes des anges maintenant ! »
Le bilan fait état de trois morts et quatre blessés. Encore des êtres chers qui nous quittent. Encore des frères qui s’envolent gratuitement mais sûrement vers le paradis le plus proche. Je te plains mon Algérie, ma grande. La souffrance de 150 ans de colonisation fut grande mais pas autant que ton agonie face à tes propre fils qui t’attaquent sans répit. Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi ils te veulent du mal ? Pourquoi toute cette haine ?
Algérie ! Réveille toi ! Tu as tout ce dont rêverait un pays. Tu es belle et garnie de merveilles, tu as une histoire et tu as des hommes qui sont prêts à se sacrifier pour ta gloire.
Algérie je suis peiné de te voir ainsi ! Réveille toi ma belle ! Sèche tes larmes ! Il est temps que tu dessines sur les lèvres de tes fils le sourire qu’ils méritent !
Nous sommes tous solidaires de notre voisin meurtri par cette guerre civile qui ne veut toujours pas s’éteindre. Nous prions tous pour ton salut ma grande !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce qui pourrait arriver à la turqui serait bien pire vu sa situation géographique si le projet des juges laïcs poussé par les militaires était mis en application . Espérons qu'il ne réagiront pas de la même manière que ceux qui se sont vu confisqué leur victoire à des éléctions démocratques . Après l'on se plaindra que les islamistes ne respectent pas la démocratie .C'est vraiment du foutage de gueule, de la pure hypocrisie que cette démocratie.
Des joueurs acceptent de jouer à un "jeu" et chaque fois qu'ils gagnent , les perdants chengent les règles . A force, ils vont finir par la détester cette démocratie .

Khalil a dit…

Il est vrai demon du crack que les responsables qui n'ont pas accepté à l'époque de perdre les élections en Algérie et qui ont exclut les gagnants ont une grande part de responsablité dans ce qu'on voit actuellement et tout ce à quoi on a assisté pendants les années 90. Mais se faire exploser dans des bus ou tuer des innocents n'a jamais été la solution...
Quant à la Turquie je suis d'accord avec toi.. La pire épidémie qui puisse toucher une contrée étant la discorde... Rabbi yoster