Les fidèles du Boukornine

mercredi 11 juin 2008

Bienvenue chez les sfaxiens


Vous avez certainement tous entendu parlé du film désormais culte: "Bienvenue chez les ch'tis". Je ne vous cache pas que pour encourager la création artistique, j'ai vu le film dés la première semaine de sa sortie en salle et en qualité surprenante de clarté vu qu’il était déjà disponible sur la toile en téléchargement. Que demande le peuple de plus ?
Pour commencer, je reconnais n'être pas un critique de cinéma professionnel. Ce que je dirai reste donc un point de vue purement personnel d'un amateur de cinéma.
Je m'attendais à voir un film consistant avec un remarquable scénario, avec des évènements à couper le souffle. Il n'en fut rien. Ce n'était en fait, qu'un film qui ressemble étrangement dans sa légèreté à "La doublure" de Gad elMaleh qu'on avait pu apprécier il y a quelques années.
Après avoir visionné le film j'avais comme l'impression d'être resté sur ma faim. Ce film qu'on présentait comme un succès immense dès le départ ne mérite nullement tout ce tapage qu'il a provoqué.
J'ai ensuite, du revoir le même film à plusieurs reprises pour essayer de comprendre comment il avait pu si facilement détrôner le grand Louis de Funès avec son inégalable "La grande vadrouille". J'en étais resté sans voix... Immense injustice, que "les ch'tis" ait pu atteindre ce statut trop élevé pour lui.
Après quelques jours de réflexion, je finis par comprendre le vrai ingrédient qui a érigé ce film en recordman de tous les temps du cinéma français. En effet, le fait d'avoir basé tout ce film sur une origine ethnique a déchaîné les passions. D'autant plus, qu'il s'agissait des nordistes, un peuple dont la culture reste méconnue par le commun des français.
Je propose à nos cinéastes d’en faire autant pour réconcilier le tunisien avec les salles de cinéma et peut-être que ce sera l’électrochoc qui ressuscitera le cinéma tunisien.

Alors à quand un bienvenue chez les sfaxiens ?


P.S : Je n’ai rien contre les sfaxiens. J’ai juste usé de ce nom à titre d’exemple et j’aurais bien pu citer Djerbiens, Gafsiens, tunisois ou autres…

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