Les fidèles du Boukornine

dimanche 6 février 2011

Révolution en danger !

 

Révolution en danger mais nos armes ne sont pas encore rangées et nos cœurs loin de se sentir étrangers à la cause de ce sang versé sur des pavés et toujours pas épongé.

Révolution volée, peuple soûlé, idées dans nos têtes chamboulées, mémoire des martyrs violée, des corps de balles criblés, des militants encore accablés et un RCD au diable attablé. 

Révolution d'abord puis intervention de l'état-major menant ZABA à l'aéroport puis zizanie en plein essor puis pillages puis miradors puis liberté pour réconfort avec l'anarchie comme sponsor puis Ennahdha qui ressort puis RCD toujours mentor qui se fond dans le décor et qui nous tue, étant carnivore.

Mais la révolution se poursuit je le proclame ! avec les mêmes hommes et les mêmes femmes ! Le même courage et la même flamme ! et notre passion pour unique sésame ! Accouchement laborieux d'une liberté haut-de-gamme ! et un peuple uni pour seule sage-femme ! la dignité est notre oriflamme ! Laissez-nous passer, je le réclame !


Ce ne sont que des mots, un simple bout de slam... pour arriver à bon port, à la nage ou à la rame ! 
Je me shoote à la liberté, la révolution est ma came ! J'ai épousé la dignité et c'est définitif, je suis monogame !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

magnifique. Merci..

Anonyme a dit…

J’aimerai tant mon frère que tu abattes les frontières
Pour qu’enfin ta révolution fasse le tour de la terre
Tu vas me dire “de quoi il se mêle celui là
Qu’il me lâche et qu’il fasse la sienne après, on verra !“
Je parle parce que je sais que la seule solution
Passera par les armes et que d'elles seule viendront
À bout des crimes et des mensonges
De l’exploitation esclavagiste des hommes
Comme du pillage planétaire,
Je demande sans clémence le plus terrible des châtiments
Pour ces hommes qui n’en sont pas
Pour avoir affamé, des femmes et des enfants
24.000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde
Nous qui ne sommes rien, ne laissant notre rage couler de nos veines
Dans l’attente qu’ils parviennent à briser leurs chaines
Je t’en conjure mon frère donne leur l’exemple
Non les fragrances du jasmin n’effaceront pas les souvenirs des miens
Seul peut être l’odeur de la poudre y parviendra !
Pour la mémoire de mes frères, pour la fierté de nos pères
Pour l’amour de nos mères, pour le bonheur de nos sœurs
J’aimerai tant mon frère que tu abattes toutes les frontières
Qui divise notre terre comme celles qui demeure dans nos des têtes
Pour qu’enfin ta révolution fasse le tour de la terre
Pour que tu puisses crier à la face d’un monde libéré
C’est fini…. que vive l’humanité !
A.I