Les fidèles du Boukornine

jeudi 13 août 2009

Je chante la femme tunisienne

Je ne peux m’empêcher d’être fier d’appartenir au seul pays au monde qui fête la femme et ce depuis plus de cinquante ans où le code du statut de la femme a vu le jour exactement le 13 août 1957.
L’un des rares pays où, pour un travail équivalent, la femme est payée identiquement à l’homme.

Aujourd’hui, je suis fier de cette femme tunisienne qui sort travailler, qui envahit les universités et qui bûche jour et nuit pour y arriver.

Même si dans nos rues, la femme est encore taxée de prostituée pour peu qu’elle ait envie de porter une mini-jupe ou de se faire belle avant de sortir.

J’aime toutes les femmes de ce pays.
Je les admire.
Je les estime.
Elles me passionnent.

De l’étudiante à la femme au foyer, la femme émancipée en passant par ces femmes qui triment à longueur de journées pour faire de ces terres fertiles des mines d’or ou de ces usines grisonnantes une source inépuisable de richesse.

Des brunes, aux blondes en passant par celles qui se teignent les cheveux avec du henné.


Vous égayez nos vies.
La moindre des choses est de vous en remercier.
Plus encore comme le chantait Julien Clerc : « Femmes je vous aime ! »

Une petite pensée aussi à feu Habib Bourguiba fondateur de la Tunisie moderne, celui grâce à qui nous marchons la tête haute où que ce soit dans le monde.

5 commentaires:

Unknown a dit…

je voix que vs voyez la vie en rose bien amère qu elle soit .Incorrigible comme cette Piaff qui se chantait, je respecte votre optimisme car je le comprends .J'étais moi même un peu flattée par l arsenal juridique aujourd'hui je ne le suis plus .les femmes sont bien malheureuses en ce pays , je les voix , j entends leurs histoires et croyez elles ne savent pas tt comme moi ce que ça veut dire 13 aout à moins qu il y ait quelqu'un pour leur dire exception de celles qui se donnaient à des activités associatives ayant le cœur tt grand comme dame :Besma ..les femmes sont assez malheureuses croyez le elles se donnent à fond avec leurs pères ,frères,maris,amis elles sont aimées occasionnellement ;respectées rarement l égoïsme que nourrit les cœurs de ces hommes leurs manières brusques agaceraient un dément .Code de statut personnel vs dite :) ! c pour ce code que je m en prends à votre defunt et ne dite rien ! une juriste ou femme comme moi ce tiendrait devant une tasse de café pour vs divulguer ce qu'elle en pense , j 'ai trop bavardé et etais meme brusque sur un sentiment très sincère émanent de vs et qui ferait sauter de joie dame Besma , moi je vs remercie pour votre sentiment étant enfin ..hum ..femme .

Monsieur-bien a dit…

Hola le poete,
C'est bien d'etre fier mais c'est mieux de savoir ce qui se passe dans le monde.
Le monde entier celebre la fete de la femme le 8 Mars...La Tunisie la fete encore une fois le 13 Aout.
Donc vous n'appartenez pas malheureusement au seul pays dans le monde qui fete la femme mais plutot à un pays qui la fete deux fois.
Juste une rectification pour que tu saches.

Khalil a dit…

Je savais pour le 8 mars, M. bien :)
Mais ce que je voulais dire en m'exprimant de la sorte, c'est que c'est le seul pays pour qui la fête de la femme est un jour férié pour le secteur public du moins :)

Voilà une clarification en marge de ta rectification. :)

Merci.

Khalil a dit…

@ Guyguoz:

Triste de savoir que le femmes sont malheureuses dans ce pays.
Même si j'avais comme l'impression qu'elles étaient beaucoup plus épanouies que dans d'autres contrées...

Peut-être que je me trompe... Même si je rêve que ce ne soit pas le cas!!!

Jolie jeune fille qui travaille comme une dingue et puis "s'éclate" tout l'été, épouse attentionnée, mère digne...
Il ne faut jamais généraliser je sais...
Mais c'est ce que je sais de la femme tunisienne... en général!

Charles Baudelaire a dit…

La femme est sans doute une lumière, un regard, une invitation au bonheur, une parole quelquefois; mais elle est surtout une harmonie générale, non seulement dans son allure et le mouvement de ses membres, mais aussi dans les mousselines, les gazes, les vastes et chatoyantes nuées d'étoffe dont elle s'enveloppe, et qui sont comme les attributs et le piédestal de sa divinité.