Les fidèles du Boukornine

lundi 25 mai 2009

Souvenirs d’antan


Doux souvenirs d’une époque passée, dépassée par l’axe des ordonnées, désordonnées, entassées, enfouies au fin fond d’une mémoire qui n’en peut plus de s’en rappeler.

Elle était là juste à côté mais hélas, elle n’est plus. Elle souriait, elle se marrait, maintenant elle ne pleure même plus. Elle s’appelait Douda. Mais en fait elle s’appelle encore ainsi. Elle vit encore non pas seulement dans nos cœurs comme le pensent certains mais dans un royaume lointain où il fait bon y vivre et où on se retrouvera d’ici un quart de tour double saut périlleux avant.

 

On le nommait le despérado, le dom juan, l’homme au regard de tornado. L’homme aux principes inébranlables qui ont fini par se morceler.

 

Je me rappelle de cette chienne, Diana de son nom, chiot de race pure qui a instauré en Tunisie sans le savoir le fléau du kidnapping des jeunes êtres innocents. Elle est partie pour ne plus revenir et c’est peut-être mieux ainsi.

 

Je songe à cette montagne, à tous ces êtres que j’ai connu, à tous ces liens, toutes ces ligatures qui se sont émiettées plus vite que prévu. Moi qui croyait les chérir toute ma vie… Désormais ils ne sont plus que des blessures parmi tant d’autres qui tentent tant bien que mal de cicatriser.

 

Verses-m’en encore l’ami… du Coca alcoolisé… Verses-m’en que je n’omette plus de ne pas oublier…

Verses-m’en, c’est parait-il le seul remède !

 

3 commentaires:

Djam2305 a dit…

Je reprendrais simplement le titre d'un film : "Se souvenir des belles choses"...

zahraten a dit…

MOI AUSSI JE ME SOUVIENS
je me souviens des cimes de ce haut lieu où nous allions mes camarades et moi cueillir des fleurs de cyclamen ....
je me souviens encore ,lors d'une promenade ""de classe"", il y a de cela quelques dizaines d'années (j'étais à l'epoque interne au lycée de Radès), d'un(e) chien(ne) qui ne nous a pas laissées indifferentes. Un chien qui semblait nous ordonner,ns demander de nous arrêter et de ne pas avancer sur son territoire ... il s'était dressé devant nous et de son regard "nous parlait" à la place de ses compagnons - les gardiens de cet espace où se dressaient Les premières antennes et des transmetteurs ..
je me souviendrai toujours !

Anonyme a dit…

Carpe Diem mon cher