Les fidèles du Boukornine
jeudi 6 décembre 2007
Divagation d'une heure trente cinq du matin
Sur le rythme des percussions, ma tête tourne, mon coeur danse et succombe à ses peines. A la girouette de l'amour j'ai fait mine d'être concerné. En chute libre, je suis. Mais les nuages sont interminables, et mon rêve inébranlable. Ame d'une autre époque. J'ai pris mon stylo et creusé ma feuille blanche. Noircit des pages. Ecrit avec rage. Essayé, tant bien que mal d’éviter le dérapage. Pas si évident avec un tempérament comme le mien. Silence on tourne ! On tourne pour perdre connaissance. On tourne pour n’y voir que du bleu. On tourne pour refermer le cercle vicieux. Qui ne veut curieusement pas encore faire joindre les deux bouts. Qu’elle est belle la vie. Que sont beaux les chars, les mutilés de guerre, les enfants amoindris d’un membre supérieur ou d’un membre de leur famille... L’hirondelle ne fait pas mon printemps. L’hirondelle est la cause de mes tourments. Je ne vois plus d’hirondelles… Hommage aux disparus. A ceux dont on rêve mais qu’on ne voit plus. Finalement, On s’en fout ! On se verra bien au paradis Inchallah ! Les notes du piano ont fait éruption dans la symphonie. La sauce a pris. Et nous voilà dehors. Je déploie mes ailes pour m’envoler. Rejoindre l’antipode. Il parait qu’on y vit heureux toute l’année. Mais j’y renonce après mûre réflexion. Par le pouvoir dissuasif du prix de pétrole. Le baril à 100 dollars. Le pain bientôt à 1 dinar.La montagne rouge s’embrase. Les khmers rouges ne sont plus. Les hutus et les tutsis sont tous deux des victimes. La différence ethnique est sans fondement. Le football, dure consolation. Merci l’Etoile de nous avoir fait honneur. Et pendant ce temps là, la vie continuait inexorablement calme dans ma chambre où le wifi sévit sans merci. Les photos ont été déchirées. Je ne suis pas là que pour m’exprimer. El Che vive !
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1 commentaire:
Beaux textes!! Bienvenue à toi, et bonne continuation!
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