Les fidèles du Boukornine

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vendredi 29 avril 2011

النشرة الإخبارية التونسية بدون لغة خشبية



أعزائي المشاهدين، عزيزاتي المشاهدات مرحباً بكم في نشرتكم الإخبارية وهذه عناوينها:

قد ألقى السيد الباجي قايد السبسي، أعلى هرمنا في السلطة خطاباً اليوم لم نفهم من جد والديه ولا حرفاً يا بوقلب حيث ندخل من باب فنخرج من خوخة والرسمي ربي يجيبو. وللتذكير فإن رئيس الحكومة المخضرم روحه خفيفة وقد ادلى بالعديد من النكت تجدونها على موقعنا الإلكتروني كما قد لا تجدونها نظراً لأن شبكة توبنات تفلي جملة.

هذا وقد اعرب السيد عبد الرزاق الزواري وزير التنمية أنه: في نطاق التّنمية الجهويّة العادلة الكرتوش يخيّط في الذّهيبة والقنابل تسهر في ڤمّرت وقد لاقى هذا الخطاب صدى كبير خاصةً عند أهالي المرسى وسيدي بوسعيد وحتى أبناء حي النصر الأبرار.

أما بعد فيا جماعة رانا ما عاش فاهمين من والديها شي... ومن الأرجح أن تكون هذه الثورة، ثورة الخدع السينيمائية حيث محمد البوعزيزي طلع قليل تربية، السرياطي طلع خاطيه، عماد الطرابلسي طلع ضحية المخدرات ،المدونين طلعوا مجرمين والحاكم يفشخ فيهم على بعضهم والقناصة والتجمعيين وغيرهم من الفساد ولاو في زمان وجيز أكبر ثوريين وصرنا بقدرة السميع العليم فوضويين كلاب بنين كلب.  

في ما يخص حركة النهضة فإننا نهدي لهم أغنية جورج وسوف سلمتك بيد الله نظراً لتعدد اللهجات و وجود ألفين خطاب ماخو كل مرة إتجاه جديد في صلب حزب واحد من المفروض يكون عندو رأي واضح وجلي في مسائل جوهرية. واحد يجي يقلك رانا نحبوا اللائكية وهذاكا منهجنا، الآخر يقلك رانا حركة جهادية مسلحة، الآخر يقلك احنا عندنا نفس أفكار القاعدة والإتجاه الإسلامي، واحد يقلك لا دخل لنا في الجوامع والآخر يصرح إلي بدلو الأيمة على كيفهم... وتجي تبعهم تدوخ.

في ختام نشرتنا نذكر أن المدون بوقرنين وقعت تسميته وزيراً للداخلية فرفض، فتم تعيينه مكان الباجي قايد السبسي الذي فضل التركيز على نشاطه الفكاهي المسرحي في دور الثقافة والمسارح، فرفض. ثم علمنا أنه عينه الرئيس الأمريكي باراك اوباما مستشاراً خاصاً في البيت الأبيض فأجهش بالبكاء حتى أغمي عليه وهو الآن في العناية المركزة.

دمتم في رعاية الله ونووورمال  

mardi 8 décembre 2009

Les appréhensions d’un journaliste



C’est l’histoire d’un journaliste fort d’une expérience de plus d’une trentaine d’années.

Passionné qu’il était, depuis sa tendre enfance, de ces évènements qui font bouger la planète dans tous les sens.
Il avait toujours sa plume à portée de main, pour retranscrire le plus fidèlement possible ce qu’il constatait.

Du haut de son impressionnante bibliothèque qui lui a conféré une culture riche et variée, il pouvait prétendre voir en des événements apparemment anodins pour le commun des mortels, des indicateurs sociopolitiques infaillibles.

Il se tuait à la tache pour présenter à ses lecteurs une information aussi bien formulée que présentée et surtout pertinente.

Ainsi, il arrivait à pondre de véritables petits joyaux, entachés parfois, il faut dire, par ces innombrables coquilles qui venaient se glisser insidieusement entre les mots.

Le lendemain quand son billet était sur papier, il s’enfermait dans son bureau à dénombrer ces fautes de frappe qui ont échappé à la présumée infaillible triple correction qui est censée passer au crible tous les écrits mais qui finit toujours par succomber à la superpuissance de l’imperfection.

Il ne savait quoi répondre quand on le croisait dans la rue pour lui faire savoir qu’on avait relevé un participe passé faussement féminisé ou un « le » qui avait sauté.
Il hochait la tête signe de gratitude, souriait et continuait son chemin.

Il vivait rongé de ses remords pour des fautes dont il n’était que partiellement responsable. Il était journaliste mais on le condamnait pour avoir eu la malchance de tomber sur un correcteur incompétent.

Ce sont des aléas connus de la vie de tout journaliste. Il l’avait admis avec le temps. Il est même arrivé au point de devenir indifférent face à tous ces mots qui lui jouaient sournoisement des tours.

Cependant, ce qu’il n’a jamais pu accepter c’est surement le sempiternel mal de la « dead line », voyez-vous, cette ligne de la mort au-delà de laquelle on ne peut plus diffuser aucune information sous peine de ne pas pouvoir publier le journal en entier.
Dans le journal qui l’avait engagé, depuis des décennies, la « dead-line » était fixé à 20 heures.

Durant toute sa carrière, il en est arrivé à ne plus compter les scoops qui lui ont passé sous le nez.

Il trouvait que c’était dommage de détenir une information en avant-première et de voir le lendemain des télévisions et des radios et autres plateformes beaucoup plus réactives que les journaux, en faire l’écho.

Souvent il prenait son téléphone et appelait tous ses amis pour leur annoncer la nouvelle comme pour avoir l’impression qu’il ne perdait rien.
Mais il savait pertinemment qu’en journaliste consciencieux qu’il était, c’était un échec cuisant à chaque fois qu’il privait ses lecteurs d’une information qui leur aurait été précieuse.


A trois ans de la retraite, sa vie de journaliste classique qui semblait vouloir demeurer inexorablement figée jusqu’à la fin de sa carrière, a pris une tournure passionnante.
En effet, il a fini par opter pour le journalisme électronique.

Depuis, les coquilles ne sont plus aussi pérennes qu’elles ne l’étaient auparavant : gravées à l’encre noir sur du papier de format A3 mais sont corrigées au fur et à mesure qu’elles sont découvertes ou signalées par des lecteurs.

La « dead-line » ne veut plus rien dire pour lui.
Il lui arrive de poster des scoops au beau milieu de la nuit.

Il n’aurait jamais pu croire gouter un jour au plaisir, de faire de l’ombre aux autres médias.

Plus vite que son ombre, il écrit, publie et voit les gens réagir avec plus ou moins de ferveur.

A l’heure qu’il est, je le vois, crayon à la main à devancer tout le monde.

Une nouvelle ère du journalisme vient de voir le jour, il est comblé d’être un de ses rayons de soleil.

mercredi 21 janvier 2009

La réponse pathétique d'un torchon comme les autres... Ou comment s'enfoncer en quelques lignes...

Le mandat de M. Aziz Zouhir, 14e président de l'Espérance

Nous avons été le seul journal de la place à publier un “spécial 90 ans de l'Espérance”.

A l'occasion, nous avons publié les photos des présidents de l'Espérance, sauf celle de M. Aziz Zouhir président de l'Espérance durant deux ans et demi marquées par un doublé et une coupe de Tunisie.

En aucun cas la non parution du nom et de la photo de M. Aziz Zouhir ne relève d'une décision de M. Raouf Cheikhrouhou, notre Directeur général et enfant de l'Espérance, ayant porté haut ses couleurs comme volleyeur d'une équipe d'élite. Oui l'Espérance est au dessus des personnes, des clivages et des conflits de personnes. Mais le plus important est que les relations entre Dar Assabah et l'Espérance sont séculaires et cimentées par la ferveur patriotique.

Sans faire dans le révisionnisme, la rédaction en chef a pris seule cette décision en fonction d'éléments qui s'avèrent pour le moins subjectifs, mais en aucun cas mal intentionnés à l'endroit de l'Espérance.

Nous précisons encore en notre âme et conscience et en toute honnêteté que M. Le Directeur Général n'a guère donné de directives dans ce sens et présentons, à cette occasion, nos excuses à la grande famille de l'Espérance essentiellement en respect de son histoire et de ses hommes.

Et comme l'a dit M. Hamdi Meddeb dans l'édifiante interview qu'il a bien voulu nous accorder le même jour: “il est (effectivement) temps d'en finir avec les ruptures cycliques. Les présidents passent, les constantes ne doivent pas être touchées”.

SOURCE: le site du journal Le Temps

On n'est pas très loin du summum de la nullité quand on lit:
"
Sans faire dans le révisionnisme, la rédaction en chef a pris seule cette décision en fonction d'éléments qui s'avèrent pour le moins subjectifs, mais en aucun cas mal intentionnés à l'endroit de l'Espérance."

Ce ne sont pas des excuses que l'on peut lire mais juste un acharnement pour dire que M. le directeur général n'a rien à voir là dedans...

On s'en fout sincèrement de savoir qui est le responsable. Ce que je réclame par dessus tout et au minimum, ce sont des EXCUSES!!!!

Il ne faut pas confondre la liberté de s'exprimer et celle de diffamer.

J'utilisais parfois Le Temps pour nettoyer les vitres de la voiture. Je promets désormais de trouver un autre torchon.


mardi 20 janvier 2009

Scandale au journal le Temps à l'occasion du 90ème anniversaire de l'espérance


Je discerne le premier prix de la bassesse au journaliste auteur de cet article.
Je vous résume les faits:
En citant les différents présidents qui se sont succédés à la tête du plus ancien des clubs tunisiens, le journal le Temps a "omis" de citer Aziz Zouhir en lui faisant quand-même signe par l'expression méprisante: "Un intermède de deux ans et demi entre Chiboub et Meddeb".
Je suis scandalisé, outré et je dénonce cette presse boudourou qui est indigne de cette profession. Le pire dans l'histoire, c'est qu'avec Aziz Zouhir l'espérance avait remporté un doublé chose qu'elle n'était pas arrivée à accomplir depuis de longues années...
Je suis solidaire avec Aziz Zouhir.
Pauvre tunisie et pauvre jounalisme !