On dit que le monde est à la dérive.
On dit que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue.
On m'affirme même que l'humanité se perd dans ses guerres, ses famines et son capitalisme outrancier qui fait que le pauvre pleure alors que le riche rit de lui avant de continuer son chemin.
On me dit que la mort guette la vie à tous les coins de rue, qu'elle nous attend au tournant, toujours prête à jaillir pour faire pleurer nos proches et nos bien-aimés.
On s'obstine à me faire croire que l'amour n'existe pas. Pourtant, puéril depuis toujours et à jamais, espérons, je vois quotidiennement ses signes qui ne trompent pas.
Dans le sourire d'une mère, le regard serein d'une jeune inconnue que je croise dans un endroit inattendu, parfois dans des larmes de joie ou de douleur versées avec toute la sincérité du monde pour évacuer un trop-plein d'émotions ou pour communiquer avec les anges.
Je garde toujours foi en l'humanité, en sa capacité de me surprendre jour après jour par sa philanthropie et son désintéressement.
Je suis de nature optimiste, rêveur voire utopiste.
Je le suis à mes dépens, je le sais et je l'assume.
Quand tout va mal et que je ne vois plus le bout du tunnel, je trouve toujours le moyen de sourire, parce que je suis au moins sûr que demain sera mieux et qu'on ne pourrait plus tomber plus bas.
Je chante tous les jours sous ma douche un hymne à la vie, à la joie et l'amour (Il me semble que c'est le titre mezouedesque: "Sayabni kha nachta7 w barra rabbi m3ak" mais je ne suis pas sûr).
Je puise dans les fins fonds de l'histoire de l'humanité pour trouver à chaque fois une raison d'y croire.
Il faut dire que même si tout espoir en arrive à se perdre on aura toujours la presse tunisienne pour nous faire piquer des fou rires à n'en plus finir...(Le dernier en date est à l'occasion de la lecture de la une du plus grand quotidien tunisien d'aujourd'hui: Des experts prévoient la fermeture imminente de Skype et MSN... Comme si ce n'était pas la faute à la censure... On se fout de nos gueules mais on doit être bien balèzes pour trouver à chaque fois que le monde va bien)
[Vu mon dernier exploit, je m'autoproclame roi des parenthèses]
Je ne saurais clôturer mon post autrement que par l'émoticône que j'affectionne le plus, à savoir :) .
Les fidèles du Boukornine
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vendredi 18 juin 2010
mercredi 26 août 2009
Et si une fin heureuse était à considérer ?
On passe le plus clair de son temps à chercher ce qu’on croit éternellement inaccessible, ce dont on ne soupçonnera jamais la réalisation et à s’accrocher inlassablement à des chimères.
Mais on se plait à rêver, à s’évader d’un quotidien morose vers des songes magiques.
On s’en sert pour garder le sourire, pour ne jamais s’effondrer, pour être grand et fort comme un homme se doit d’être et de demeurer.
Cependant, qu’en est-il quand le plus fin des scénaristes à savoir le destin ou le hasard, selon les convictions, passé maître dans l’art du « dribbling », coupe court à toutes ces idées reçues du pessimiste endurci que je suis?
Comment nous sentirions-nous si la fin était vraiment heureuse ?
Si le paradis allait inéluctablement nous accueillir ?
Si la femme dont on a toujours rêvé existait vraiment ?
Cela revient à se demander si un prisonnier ayant passé sa vie derrière les barreaux saurait retrouver gout à la liberté ou si un palestinien saurait apprécier la paix après tant de décennies d’occupation sanglante…
Pour ma part, même pris de court, la question ne se pose même pas.
Je l’ai su le jour où j’ai découvert sa présence dans mon monde.
Elle.
Une jeune fille au sourire ravageur, au regard débordant de malice, à la sensibilité à fleur de peau et aux gouts raffinés.
Une personne digne de confiance.
Une créature féérique en l’apparence humaine mais seulement qu’en apparence.
Elle a su en un moment dissiper des doutes vieux comme le monde, déraciner des idées noires que je pensais aussi invulnérables que des mauvaises herbes qui savent résister indéfiniment aux diverses exterminations amorcées ou à entreprendre.
Elle qui sait inspirer. Qui arrive à l’aide d’un simple sourire à irradier le monde de paix et de joie de vivre.
A lui parler, on l’apprécie. A la regarder on l’admire. A l’écouter, elle nous subjugue.
Si vous pouvez évoquer des guerres, des famines ou une pandémie imminente avec un indétrônable sourire aux lèvres, c’est que vous tenez votre merveille.
Je souhaite à chacun de trouver son miracle et je me contente, quant à moi, d’apprécier le mien parce qu’une fin heureuse n’est autre qu’un commencement.
Et que même en achevant sa vie avec elle… On aurait pleinement la fraîcheur et le sentiment de débuter…
samedi 22 août 2009
Un peuple qui aime se féliciter…
Je fais partie d’un peuple qui voit le bien partout.
Qui s’illustre de mille manières pour se féliciter d’une nouvelle journée.
Qui se tord pour trouver des occasions parfois tellement surprenantes de s’embrasser et de se dire « mabrouk ».
Les SMS défilent, l’opérateur téléphonique jubile, le peuple rit aux éclats.
Nous sommes des gens abondamment heureux de vivre au point que l’on célèbre nos fêtes et celles des autres cultures pourvu que l’on ait l’occasion d’échanger des vœux de bonheur.
Peut-être parce que souhaiter est un acte gratuit et qu’ici bas on affectionne particulièrement la gratuité.
C’est probablement pour cela que dans le JT de 20 heures de notre chaîne publique vedette, j’ai cité la première/septième chaîne télévisée TV 7, on est toujours content de ce que l’on est même si l’on n’est rien… Mais la vie est trop courte pour qu’on la gâche à s'auto-critiquer…
Critiquer oui ! Vous savez cet acte diabolique qui ne dénote que d’un mauvais gout et d’une haine démesurée à l’objet de la critique.
Il ne me reste plus que de vous souhaiter joyeux ramadan, joyeuses fêtes, vive la Tunisie, premier pays arabe et africain du point de vue de la qualité de vie, premier championnat de football à l’échelle africaine et arabe, premier pays arabe dans la compétitivité de son économie…
Viens embrasser ton frère ! Mais lèves-toi ! Tu n’oublieras pas de saluer ta maman et ta tante au Canada !
« Devenez tunisiens et accédez au bonheur ! »
Qui s’illustre de mille manières pour se féliciter d’une nouvelle journée.
Qui se tord pour trouver des occasions parfois tellement surprenantes de s’embrasser et de se dire « mabrouk ».
Les SMS défilent, l’opérateur téléphonique jubile, le peuple rit aux éclats.
Nous sommes des gens abondamment heureux de vivre au point que l’on célèbre nos fêtes et celles des autres cultures pourvu que l’on ait l’occasion d’échanger des vœux de bonheur.
Peut-être parce que souhaiter est un acte gratuit et qu’ici bas on affectionne particulièrement la gratuité.
C’est probablement pour cela que dans le JT de 20 heures de notre chaîne publique vedette, j’ai cité la première/septième chaîne télévisée TV 7, on est toujours content de ce que l’on est même si l’on n’est rien… Mais la vie est trop courte pour qu’on la gâche à s'auto-critiquer…
Critiquer oui ! Vous savez cet acte diabolique qui ne dénote que d’un mauvais gout et d’une haine démesurée à l’objet de la critique.
Il ne me reste plus que de vous souhaiter joyeux ramadan, joyeuses fêtes, vive la Tunisie, premier pays arabe et africain du point de vue de la qualité de vie, premier championnat de football à l’échelle africaine et arabe, premier pays arabe dans la compétitivité de son économie…
Viens embrasser ton frère ! Mais lèves-toi ! Tu n’oublieras pas de saluer ta maman et ta tante au Canada !
« Devenez tunisiens et accédez au bonheur ! »
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