Les fidèles du Boukornine

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samedi 7 février 2009

idées noires

Vestiges d’un cœur qui ne ressent plus rien. Fustiges d’une âme qui n’accepte plus d’être agressée. Etre pris au dépourvu. Etre condamné pour avoir pensé. Etre haï pour s’être exprimé et méprisé pour avoir eu des idées. Amoureux d’une terre qui ne cesse de couler. Adorateur d’une mer qui ne fait qu’avaler nos jeunes désespérés.

Ecrire pour s’exorciser mais savoir pertinemment qu’écrire n’a jamais sauvé une âme perdue de nos contrées.
Se taire à jamais, laisser parler les mots, les virgules museler les points barres car il y a tant à dire et tellement peu de temps et d’espace pour afficher ses pensées.

Après avoir tout mis sur le compte de l’avenir. Le futur s’est insurgé !
Il ne veut plus de nos espoirs. Il n’en peut plus !
Il n’a que faire de nos aspirations.

Nous partîmes, meurtris voir du côté du passé si notre salut pouvait y être hébergé.
Il nous déclare aussitôt que l’imparfait n’est pas fait pour l’espérance et que là, il ne s’agît plus de planifications mais de regrets ou de nostalgie.


Nous abandonnâmes de suite nos idées noires et nous laissâmes, impuissants, l’indifférence et la somnolence nous submerger. Condamnés à bailler jusqu’à la fin de nos jours.

Pensées à la couleur de l’obscurité, notre âme perdue saurait-elle seulement un jour ressortir du fin fond des ténèbres ?