On oubliera les victimes de Gaza et d'ailleurs.
On oubliera la crise financière.
On oubliera la famine et les métastases osseuses.
On oubliera la banquise qui fond.
On oubliera le manque cruel de liberté.
On oubliera les dépassements, les abus et les favelas qui se terrent dans une misère irrécupérable.
Le monde entrera dans une amnésie et une cécité des plus totales durant ce mois saint qui verra 32 nations s'affronter sur un terrain rectangulaire sous les yeux préoccupés d'un monde qui part en vrille.
L'euphorie est à son paroxysme.
Les arméniens oublieront leur génocide, les kurdes oublieront Saddam, Les palestiniens se vautreront dans leurs fauteuils peu confortables.
Silence, le coup d'envoi est donné.
Une à deux passes ou une passe à dix.
Cela ferait cher la passe, Ribery ne nous contredira pas.
Puis, une passe aveugle.
Le défenseur trébuche mais l'attaquant trépasse.
On était effondré, mais ça nous passera.
Et puis ce fut un centre tir venu d'une autre galaxie qui nous mena tellement prés du but... Sauf que l'attaquant palestinien fut victime d'un véritable attentat de la part du défenseur israélien.
Peu importe l'arbitre laisse jouer.
Le juge de touche, originaire de Lahaye a d'abord annoncé un pénalty avec nécessité de sortir le carton rouge.
Mais sous la pression incessante de la défense, quintuplée par l'appui du public étasunien, le juge de touche a fini par céder et a même décidé que l'attaquant était en position de hors-jeu.
Bonne coupe du monde !
Gavons-nous d'opium tant qu'à faire !
Gavons-nous d'opium tant qu'à faire !
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