Toute proportion gardée, nous vivons tous un perpétuel Gaza.
Ce ne sont pas les chars qui nous réveillent en pleine nuit en sursaut mais l’odeur du cramé qui émane de nos cervelles. Nous étudions jour et nuit pour maitriser au mieux des polycopiés interminables.
Si nos acuités visuelles se dégradent au fil des années ce ne sont pas les séquelles d’éventuelles armes interdites par les conventions internationales mais plutôt la conséquence d’avoir trop usé de la vision pour absorber les informations.
On ne nous lance pas à la figure des bombes à fragmentation mais des questions vicieuses à l’examen destinées à faire plier le maximum d’étudiants…
On ne subit pas les décisions du conseil de sécurité mais les réformes des bureaucrates.
Mais comme les grands peuples opprimés, on ne baisse jamais les bras.
Et tels de valeureux guerriers, nous périssons tous en martyrs, d’avoir trop pensé ou d’avoir fatigué à outrance une matière grise déjà aux bords de l’implosion.
1 commentaire:
certes, il y a qlques points de similitude, mais la résistance nous fait défaut & la soumission est notre marque de fabrique (disons souvent, pour ne pas dire tjrs) lol
mais on y survivra . . .
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