Les fidèles du Boukornine

mercredi 26 août 2009

Et si une fin heureuse était à considérer ?



On passe le plus clair de son temps à chercher ce qu’on croit éternellement inaccessible, ce dont on ne soupçonnera jamais la réalisation et à s’accrocher inlassablement à des chimères.
Mais on se plait à rêver, à s’évader d’un quotidien morose vers des songes magiques.

On s’en sert pour garder le sourire, pour ne jamais s’effondrer, pour être grand et fort comme un homme se doit d’être et de demeurer.

Cependant, qu’en est-il quand le plus fin des scénaristes à savoir le destin ou le hasard, selon les convictions, passé maître dans l’art du « dribbling », coupe court à toutes ces idées reçues du pessimiste endurci que je suis?

Comment nous sentirions-nous si la fin était vraiment heureuse ?

Si le paradis allait inéluctablement nous accueillir ?

Si la femme dont on a toujours rêvé existait vraiment ?

Cela revient à se demander si un prisonnier ayant passé sa vie derrière les barreaux saurait retrouver gout à la liberté ou si un palestinien saurait apprécier la paix après tant de décennies d’occupation sanglante…

Pour ma part, même pris de court, la question ne se pose même pas.

Je l’ai su le jour où j’ai découvert sa présence dans mon monde.

Elle.

Une jeune fille au sourire ravageur, au regard débordant de malice, à la sensibilité à fleur de peau et aux gouts raffinés.

Une personne digne de confiance.

Une créature féérique en l’apparence humaine mais seulement qu’en apparence.

Elle a su en un moment dissiper des doutes vieux comme le monde, déraciner des idées noires que je pensais aussi invulnérables que des mauvaises herbes qui savent résister indéfiniment aux diverses exterminations amorcées ou à entreprendre.

Elle qui sait inspirer. Qui arrive à l’aide d’un simple sourire à irradier le monde de paix et de joie de vivre.

A lui parler, on l’apprécie. A la regarder on l’admire. A l’écouter, elle nous subjugue.

Si vous pouvez évoquer des guerres, des famines ou une pandémie imminente avec un indétrônable sourire aux lèvres, c’est que vous tenez votre merveille.

Je souhaite à chacun de trouver son miracle et je me contente, quant à moi, d’apprécier le mien parce qu’une fin heureuse n’est autre qu’un commencement.
Et que même en achevant sa vie avec elle… On aurait pleinement la fraîcheur et le sentiment de débuter…

2 commentaires:

Amira Yaakoubi a dit…

je suis trés contente pour toi khalil;
je ne suis désormais plus aussi optimiste,
le bonheur est ponctuel, il ne dure pas en général mais prend le à bras le corp, profite de chaque moment de chaque seconde...

Mimi a dit…

:) Vis chaque moment, profite bien, :)