La censure en elle-même est un acte fort condamnable mais celle qu'on pratique dans notre pays est d'un arbitraire étonnant.
Il suffit de n'être pas du gout de notre Ammar national pour que la paire de ciseaux opère.
Tu fermes ta gueule, tu baisses la tête, tu courbes le dos sinon on te prive du droit de la parole.
Il y a l'art muet mais il n'y a pas de blogging muet.
Soit on fait du bruit... Soit on fait du bruit.
Il n'a pas le choix. Il n'a pas à y réfléchir. Il n'a aucun pouvoir face au nôtre.
Quand le peuple choisit, Ammar et toute sa bande doivent s'exécuter.
Je ne laisserai pas cette occasion passer sans rappeler l'épisode de la censure de Facebook en Tunisie.
La première fois que les tunisiens ont réalisé l'ampleur de cette maladie endémique qui est la censure.
Le président de la république tunisienne en personne avait alors ordonné de laisser les tunisiens se connecter au monde à nouveau.
Ce qui prouve que Ammar fait des initiatives individuelles. Nous l'en remercions, mais qu'il fasse comme le commun des mortels.
Qu'il arrête de travailler consciencieusement !
Plus meurtrière que la tuberculose, plus incurable que le cancer avec métastases.
La censure tue... virtuellement.
La censure brime la créativité de tout un peuple.
Mais parce que c'est de notre pays qu'il s'agit.
Parce que l'on mérite d'avoir notre mot à dire (L'équivalent de "parce que je le vaux bien !")
Parce que je n'imagine pas que Ammar soit plus instruit que nous.
Nous en viendrons à bout.
Un jour.
Sinon aujourd'hui, surement demain!
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