Quand Hannibal TV, jouant encore et toujours sur le sensationnel, dénonce des fautes médicales sans même avoir invité de personnes qualifiées pour défendre la profession… Quand Mosaïque FM, la radio qui contribue grandement à faire baisser le niveau général qui a déjà touché le fond, consacre ses forums et autres émissions anesthésiques vis à vis des esprits sains pour malmener le corps médical…
Si même les journaux boudourou qui devraient tous la fermer tant ils sont indignes de représenter le quatrième pouvoir se mettent au nouveau sport national à savoir critiquer les médecins…
Il ne faudrait plus s’étonner d’entendre des expressions légendaires émaner d’esprits illuminés comme par exemple cette dame qui s’écria aux urgences face à cet interne qui la pria d’attendre son tour : « J’irai présenter mon cas à la direction d’Hannibal ! Vous viendrez implorer mon pardon ! »
Rien que depuis le début de mon dernier stage à savoir quatre semaines, j’ai entendu pas moins d’une vingtaine de menaces du genre. Et encore, je n’étais pas toujours présent, je l’avoue…
Réveillez-vous, médias de bas niveau !!!
Mesurez l’ampleur de vos dégâts avant de choisir une direction !!!
C’est tellement facile de dénigrer, de salir, de vous indigner alors que vous n’en connaissez absolument rien à la médecine. C’est même très difficile de savoir quand est-ce que le médecin entre en infraction.
Mais vous, vous vous pointez avec votre ignorance, et vous faites mine de tirer la sonnette d’alarme…
C’est légitime que le peuple majoritairement ignorant, même si l’analphabétisme est en voie d’éradication s’affole !
C’est maintenant au corps médical d’en pâtir et de subir vos maladresses…
J’écris ce texte tout en ayant la conviction que vous ne suivrez jamais mes conseils parce que d’un point de vue purement pécuniaire, attaquer les médecins est un marché très juteux…
Les fidèles du Boukornine
samedi 28 février 2009
dimanche 22 février 2009
Grève de la parole
Trêve de plaisanterie, fini de jouer…
J’ai décidé finalement d’entamer une grève de la parole à durée indéterminée.
Je n’ai ni raisons valables, ni revendications précises, ni même une cause particulière dont la défense me mettrait hors de moi.
Mais, j’ai vu par expérience que mon discours n’était pas du goût de tout le monde et qu’on savait toujours interpréter mes faits et gestes de la pire des manières pour arriver à dépeindre un homme monstrueux à l’arrogance inouïe…
Je prends congé du genre humain… Désormais je ne parlerai qu’aux étoiles…
P.S : C’est une grève de la parole et non de l’écriture et tant que vous serez mes étoiles, je ne serai qu’un des vôtres !
J’ai décidé finalement d’entamer une grève de la parole à durée indéterminée.
Je n’ai ni raisons valables, ni revendications précises, ni même une cause particulière dont la défense me mettrait hors de moi.
Mais, j’ai vu par expérience que mon discours n’était pas du goût de tout le monde et qu’on savait toujours interpréter mes faits et gestes de la pire des manières pour arriver à dépeindre un homme monstrueux à l’arrogance inouïe…
Je prends congé du genre humain… Désormais je ne parlerai qu’aux étoiles…
P.S : C’est une grève de la parole et non de l’écriture et tant que vous serez mes étoiles, je ne serai qu’un des vôtres !
vendredi 20 février 2009
توحشتك... كان تشوف قداش
شنوة أحوالك ؟
يا إلي مشيت وماشاورت حد، وكنت تضوي سمايا كيف البرق، يا عزيزة، يا غالية، يا كبيرة، يا أم الدنيا...
بكلمة واحدة، بتنهيدة واحدة، وإنتي وحدك ما يعوضك حد، نقلك توحشتك...
ما نكذبش عليك بعدك الدنيا بلا نكهة، بلا طعم، بلا هريسة، بلا أفاح... بلا بسماتك، وبلا بصماتك، بلا قلبك الحنين، بلا ضمارك إلي ما يضاهيهش ضمار آخر...
الدنيا تبكي قد ما حاولت نواسيها، فاقد الشيء لا يعطيه، كيفاش نسكت الدنيا وأنا قلبي مازال يبكي على فراقك...
أربعة سنوات مرت، والوجيعة هي هي...
قريب نولي طبيب انشالله، باش نداويك... ما خليتليش فرصة باش نداويك... ليوم ما نقدرش نداوي روحي من حزني عليك...
هاذيكة حدود الطب...
ما عادش حتى حد يجي يغطيني كي يهزني النوم والدنيا باردة... ما عادش يجيني نوم...
تتذكر كي كنت نغنيلك وتقلي صوتك حلو ولازمك تقيد في كنسرفاتوار ؟ ما قيدتش صحيح، أما ديما نغني، وعندي ميل كبير للأغاني الحزينة، وصوتي مبحاح من كثرة ما نصيح في الموال ونغني يا ليل يا لييييييل... والليل يشاركني أشجاني، والقمرة فيسع ما تهرب، ما تحبنيش نراها في تلك الحالة وتزيد على ما بيا...
وعملت مدونة وسميتها بوقرنين، كلما ندخللها تذكرني فيك، وكل حرف نكتبوا نرى فيه طيفك...
يا فلانة يا بنت فلان... ما نسيت شي من حكاياتك... توحشتك من أعماق قلبي...
يزينا من الحزن، أما إلي في القلب في القلب... احكيلي انتي كيفاش الجنة ؟ كيفاش انهار الخمر لذا للشاربين ؟ بالحق تلبسوا كلكم بالأخضر ؟ مالا كلكم تحبو حمام الأنف ؟ كيفاش صفاتهم الملائكة ؟
نهار من النهارات باش نجي بحذاك... أقرالي حسابي في كأس التاي منعنع من يديك الملاح...
!توحشتك... كان تشوف قداش!!
يا إلي مشيت وماشاورت حد، وكنت تضوي سمايا كيف البرق، يا عزيزة، يا غالية، يا كبيرة، يا أم الدنيا...
بكلمة واحدة، بتنهيدة واحدة، وإنتي وحدك ما يعوضك حد، نقلك توحشتك...
ما نكذبش عليك بعدك الدنيا بلا نكهة، بلا طعم، بلا هريسة، بلا أفاح... بلا بسماتك، وبلا بصماتك، بلا قلبك الحنين، بلا ضمارك إلي ما يضاهيهش ضمار آخر...
الدنيا تبكي قد ما حاولت نواسيها، فاقد الشيء لا يعطيه، كيفاش نسكت الدنيا وأنا قلبي مازال يبكي على فراقك...
أربعة سنوات مرت، والوجيعة هي هي...
قريب نولي طبيب انشالله، باش نداويك... ما خليتليش فرصة باش نداويك... ليوم ما نقدرش نداوي روحي من حزني عليك...
هاذيكة حدود الطب...
ما عادش حتى حد يجي يغطيني كي يهزني النوم والدنيا باردة... ما عادش يجيني نوم...
تتذكر كي كنت نغنيلك وتقلي صوتك حلو ولازمك تقيد في كنسرفاتوار ؟ ما قيدتش صحيح، أما ديما نغني، وعندي ميل كبير للأغاني الحزينة، وصوتي مبحاح من كثرة ما نصيح في الموال ونغني يا ليل يا لييييييل... والليل يشاركني أشجاني، والقمرة فيسع ما تهرب، ما تحبنيش نراها في تلك الحالة وتزيد على ما بيا...
وعملت مدونة وسميتها بوقرنين، كلما ندخللها تذكرني فيك، وكل حرف نكتبوا نرى فيه طيفك...
يا فلانة يا بنت فلان... ما نسيت شي من حكاياتك... توحشتك من أعماق قلبي...
يزينا من الحزن، أما إلي في القلب في القلب... احكيلي انتي كيفاش الجنة ؟ كيفاش انهار الخمر لذا للشاربين ؟ بالحق تلبسوا كلكم بالأخضر ؟ مالا كلكم تحبو حمام الأنف ؟ كيفاش صفاتهم الملائكة ؟
نهار من النهارات باش نجي بحذاك... أقرالي حسابي في كأس التاي منعنع من يديك الملاح...
!توحشتك... كان تشوف قداش!!
mardi 17 février 2009
Blog-note d’un condamné à vivre
La vie ne se calcule pas en nombre d’années mais en moments intenses et dieu sait s’ils se font tellement rares ces derniers temps.
Il est minuit passée, j’attends toujours mon heure de gloire. Cette énergie brimée, cette implosion qui se fait imminente me font couler beaucoup d’encre et avec la crise, il est inutile de gaspiller davantage de ressources.
L’heure tourne et les années passent, la tristesse est toujours là et pas moyen de la déraciner…
J’étends le regard, je ferme les yeux et j’exige que le monde tourne. Tous les éléments de la nature viennent me consoler tentant vainement de me convaincre qu’il est impossible de faire tourner la terre à contre-sens et de défier toutes les lois de la gravité surtout que la situation se fait grave.
Je refuse d’abdiquer, il doit bien y avoir une solution !
La solution se trouve peut-être au fond des yeux de la brune qui a croisé mon chemin tout à l’heure, ou dans le costard cravate que j’exclus catégoriquement de porter un jour.
Le meilleur moyen d’en finir est sûrement de garder cette lueur puérile, cette insouciance, cet amour en abondance, cet humour décalé et ces vestiges de principes !
Et ni le vent qui souffle de plus en plus fort à partir de la colline qui domine ma fenêtre en ruines, ni la glace qui se brise, ni les réverbères qui s’éteignent pile poil au moment où je décide de passer, ni même ces singularités qui m’assaillent de toute part ne viendront déranger la quiétude du grand fleuve qui s’écoule inexorablement calme.
Si aspirer à vivre n’est nullement un crime, autant le faire en compagnie de rimes.
Il est minuit passée, j’attends toujours mon heure de gloire. Cette énergie brimée, cette implosion qui se fait imminente me font couler beaucoup d’encre et avec la crise, il est inutile de gaspiller davantage de ressources.
L’heure tourne et les années passent, la tristesse est toujours là et pas moyen de la déraciner…
J’étends le regard, je ferme les yeux et j’exige que le monde tourne. Tous les éléments de la nature viennent me consoler tentant vainement de me convaincre qu’il est impossible de faire tourner la terre à contre-sens et de défier toutes les lois de la gravité surtout que la situation se fait grave.
Je refuse d’abdiquer, il doit bien y avoir une solution !
La solution se trouve peut-être au fond des yeux de la brune qui a croisé mon chemin tout à l’heure, ou dans le costard cravate que j’exclus catégoriquement de porter un jour.
Le meilleur moyen d’en finir est sûrement de garder cette lueur puérile, cette insouciance, cet amour en abondance, cet humour décalé et ces vestiges de principes !
Et ni le vent qui souffle de plus en plus fort à partir de la colline qui domine ma fenêtre en ruines, ni la glace qui se brise, ni les réverbères qui s’éteignent pile poil au moment où je décide de passer, ni même ces singularités qui m’assaillent de toute part ne viendront déranger la quiétude du grand fleuve qui s’écoule inexorablement calme.
Si aspirer à vivre n’est nullement un crime, autant le faire en compagnie de rimes.
jeudi 12 février 2009
Quand la personnalité s’exprime
Paroles acides
Comportement agressif.
Idées noires.
Sentiment de persécution.
Termes révolutionnaires.
Critiquer à outrance.
Voir le mal partout.
Considérer la vie comme un dédale,
Faisant partie de l’oubli.
Rire souvent.
Savoir pardonner.
Rendre coup pour coup.
Mais avoir l’amour pour ligne de conduite.
Avoir une humeur volatile.
Mais n’être pas fou pour autant.
Croire à un meilleur lendemain.
Avoir la tête dans les nuages.
Rêver… Et ne jamais se réveiller.
Verser des larmes en guise de solidarité.
Ne jamais baisser les armes en toute intrépidité.
Etre apprécié pour ce qu’on est.
Ou haï pour ses idées.
Qui pourrait vraiment prétendre faire l’unanimité ?
Comportement agressif.
Idées noires.
Sentiment de persécution.
Termes révolutionnaires.
Critiquer à outrance.
Voir le mal partout.
Considérer la vie comme un dédale,
Faisant partie de l’oubli.
Rire souvent.
Savoir pardonner.
Rendre coup pour coup.
Mais avoir l’amour pour ligne de conduite.
Avoir une humeur volatile.
Mais n’être pas fou pour autant.
Croire à un meilleur lendemain.
Avoir la tête dans les nuages.
Rêver… Et ne jamais se réveiller.
Verser des larmes en guise de solidarité.
Ne jamais baisser les armes en toute intrépidité.
Etre apprécié pour ce qu’on est.
Ou haï pour ses idées.
Qui pourrait vraiment prétendre faire l’unanimité ?
mardi 10 février 2009
عاملة نظافة في كليتنا
من السابعة متاع الصباح للثمانية متاع الليل
والسبركة في اليد ويعمل ربي دليل
بالي مشغول بهاجس النظافة
ونؤمن بقدرة الجفال على تحقيق الإضافة
مسحة في الأقسام وفي أطراف الكلية
والمصلحة هي الحسام في القضاء على الأوساخ الجلية
لا أدخن سيجارة ولكن في الغبرة عندي ما نقول
نستنشق بدون حساب لفائدة راحة العقول
محبوبة من كل الطلبة
وما نمدش يدي للطلبة
إلي يملي الجيب بعرق الجبين
ما تفارقوش البسمة يوم التأبين
هذه قصة إنسان قلبو بالقناعة مليان
ولو كي تصب مطرة يتهدد عليه الفيضان
ما كسبش المال، كسب حب الناس
وحماه المولى من وسوسة الخناس
مغروم بغناية يا قاضي الأحكام
ويجي بطبيعتو يخدم حتى كان عندو زكام
samedi 7 février 2009
idées noires
Vestiges d’un cœur qui ne ressent plus rien. Fustiges d’une âme qui n’accepte plus d’être agressée. Etre pris au dépourvu. Etre condamné pour avoir pensé. Etre haï pour s’être exprimé et méprisé pour avoir eu des idées. Amoureux d’une terre qui ne cesse de couler. Adorateur d’une mer qui ne fait qu’avaler nos jeunes désespérés.
Ecrire pour s’exorciser mais savoir pertinemment qu’écrire n’a jamais sauvé une âme perdue de nos contrées.
Se taire à jamais, laisser parler les mots, les virgules museler les points barres car il y a tant à dire et tellement peu de temps et d’espace pour afficher ses pensées.
Après avoir tout mis sur le compte de l’avenir. Le futur s’est insurgé !
Il ne veut plus de nos espoirs. Il n’en peut plus !
Il n’a que faire de nos aspirations.
Nous partîmes, meurtris voir du côté du passé si notre salut pouvait y être hébergé.
Il nous déclare aussitôt que l’imparfait n’est pas fait pour l’espérance et que là, il ne s’agît plus de planifications mais de regrets ou de nostalgie.
Nous abandonnâmes de suite nos idées noires et nous laissâmes, impuissants, l’indifférence et la somnolence nous submerger. Condamnés à bailler jusqu’à la fin de nos jours.
Pensées à la couleur de l’obscurité, notre âme perdue saurait-elle seulement un jour ressortir du fin fond des ténèbres ?
Ecrire pour s’exorciser mais savoir pertinemment qu’écrire n’a jamais sauvé une âme perdue de nos contrées.
Se taire à jamais, laisser parler les mots, les virgules museler les points barres car il y a tant à dire et tellement peu de temps et d’espace pour afficher ses pensées.
Après avoir tout mis sur le compte de l’avenir. Le futur s’est insurgé !
Il ne veut plus de nos espoirs. Il n’en peut plus !
Il n’a que faire de nos aspirations.
Nous partîmes, meurtris voir du côté du passé si notre salut pouvait y être hébergé.
Il nous déclare aussitôt que l’imparfait n’est pas fait pour l’espérance et que là, il ne s’agît plus de planifications mais de regrets ou de nostalgie.
Nous abandonnâmes de suite nos idées noires et nous laissâmes, impuissants, l’indifférence et la somnolence nous submerger. Condamnés à bailler jusqu’à la fin de nos jours.
Pensées à la couleur de l’obscurité, notre âme perdue saurait-elle seulement un jour ressortir du fin fond des ténèbres ?
رحلة شاقة
رحلة شاقة بين الرمال
بدون زاد و بدون مال
كل مرة تاقف القافلة
وتحاول تفيق الأذهان الغافلة
رحلة خطيرة بدون رخصة سياقة
لكنها لا تتعدى حدود اللياقة
تطير بيك من مكان إلى مكان
ويقيدولك في أفعالك ملكان
رحلة غريبة نهايتها بعيدة
ممكن حزينة وممكن سعيدة
ياما ضحاو في سبيلها عباد
وياما تحرقت عليها أكباد
ماشي للجنة وإلا للنار
والطريق ظلمة وبلاش منار
زعمة نقدروا نوصلوا لا بأس ؟
زعمة يكفينا رزق الأحباس ؟
نحاولوا نمنعوا بقدر الإمكان
بلا سرقة وبلا فكان
كان وصلنا مبروك علينا
وكان طحنا أكيد ربي يعلينا
بدون زاد و بدون مال
كل مرة تاقف القافلة
وتحاول تفيق الأذهان الغافلة
رحلة خطيرة بدون رخصة سياقة
لكنها لا تتعدى حدود اللياقة
تطير بيك من مكان إلى مكان
ويقيدولك في أفعالك ملكان
رحلة غريبة نهايتها بعيدة
ممكن حزينة وممكن سعيدة
ياما ضحاو في سبيلها عباد
وياما تحرقت عليها أكباد
ماشي للجنة وإلا للنار
والطريق ظلمة وبلاش منار
زعمة نقدروا نوصلوا لا بأس ؟
زعمة يكفينا رزق الأحباس ؟
نحاولوا نمنعوا بقدر الإمكان
بلا سرقة وبلا فكان
كان وصلنا مبروك علينا
وكان طحنا أكيد ربي يعلينا
mercredi 4 février 2009
يشعلوا في الشموع ويتاجروا بالدموع
أمر ما عادش انجم نطيقو توجه التلفزات متاعنا نحو ما يسميه الفرانساوي: السنساسيونيل... أو بلغة أخرى التجارة بدموع الناس.
قبل كانت تونس سبعة محتشمة في هذا الميدان، وكان لقناة حنبغل نصيب البطل في الرداءة من هذا النوع ببرامج مثل دائرة الضوء، المسامح كريم (إلي كان يقدم فيه مخنان القرن الحادي والعشرين، بالطبيعة راكم عرفتوه: علاء !) وغيرهم.
ليوم المنوعات من هذا القبيل كي البطاطا حتى في قناة تونس 77 وإلي يحك رأسو يجي ينشر حوايجو الدخلانية المسخة قدام مئات الآلاف، ويبكي ويشكي وكأنها مشكلتو باش تنفرج وباب العرش تحل.
والمشكل إلي في مجتمعنا الناس ما تسامحش. كان توصل نهار تتعدى في التلفزة وتغلط أقل غلطة، يقعدوا يشدوهالك عشرة سنين، ونتذكر واحد نعرفوا الناس الكل تعيتلوا مامي بلدي خاطر كيف كان صغير تعدى في إشهار لهذا المنتوج.
التلفزة التونسية بالطبيعة تمرر التصاور هاذوما وتقضي قضيتها من المواطنين الغافلين تسيبهم في الطبيعة وتلوحهم ويقعدوا هوما يقاسيو لا حبيب ولا حبيب.
والدليل على أن هذا هو التوجه العام هو الأسئلة إلي يطرحوها المقدمين على الظيوف، نعطيكم مثال، وقتها اثر حادثة حفلة ستار أكاديمي في صفاقس وإلي خرجوا منها المنظمين سلامات (درا كيفاش؟!) جاء المنشط متاع دائرة الضوء سأل أم لإحدى الضحايا وكانت مراهقة، فقاللها: وإنتي كنت تحبها ؟.... فأجهشت المرأة بالبكاء وقعدوا يصوروا فيها من مختلف الزوايا ويكبروا في الزوم ويتبعوا في كل دمعة تنزل مع تمرير موسيقى حزينة...
والله ما نلوموش على حنبغل قناة خاصة تحاول قدر الإمكان افتكاك إهتمام المشاهد ولو كلفها ذلك إستعمال طرق من مستوى منحط...
أما قناة نخلص عليها مع فاتورة الضوء تجي تنفخلي رأسي بقضايا فلان متعارك مع أمو، ومرأة مطلقة طلعتلها التبرية في ضبوطها... هذا أمر ما قالش بيه ربي وما يجيش منو...
وربي يهدي ما خلق
lundi 2 février 2009
ياخي عباد يسخفوا وعباد لا ؟
تونسي الجنسية
ضعيف الحال
متكي قدام الكنيسية
حتى من وجهي كحال
نستنى في رحمة مواطن
وحتى رحمة ما جات
يغمض عينيه وهو فاطن
ما بقيتش نستنى النجاة
ساكن في دار من ورق مقوى
بين نهج مرسيليا ونهج روما
في بلادي ونحلم وضعيتي تتسوى
الكلاب والقطاطس هوما ولاد الحومة
قالولي متعاطفين مع غزة
ويبعثوا في الدواء والإعانات
مالا شبي عينيهم مفززة
ويحقروا في الناس إلي عانات
توا مدة عشرة سنين
أنا والجرابع متعايشين
وحتى مواطن ما حن علينا
وحتى طبيب ما جاء يداوينا
مانيش غاير من أطفال غزة ولا من ضحايا الزلزال
أما أنا ممدود على طولي وفي العذاب مازال مازال
كي تغرزرلي على القليلة تبسملي مانا إلا ولاد بلاد
وإلا مع غيري إنسان خير ومعايا ديما جلاد ؟
ضعيف الحال
متكي قدام الكنيسية
حتى من وجهي كحال
نستنى في رحمة مواطن
وحتى رحمة ما جات
يغمض عينيه وهو فاطن
ما بقيتش نستنى النجاة
ساكن في دار من ورق مقوى
بين نهج مرسيليا ونهج روما
في بلادي ونحلم وضعيتي تتسوى
الكلاب والقطاطس هوما ولاد الحومة
قالولي متعاطفين مع غزة
ويبعثوا في الدواء والإعانات
مالا شبي عينيهم مفززة
ويحقروا في الناس إلي عانات
توا مدة عشرة سنين
أنا والجرابع متعايشين
وحتى مواطن ما حن علينا
وحتى طبيب ما جاء يداوينا
مانيش غاير من أطفال غزة ولا من ضحايا الزلزال
أما أنا ممدود على طولي وفي العذاب مازال مازال
كي تغرزرلي على القليلة تبسملي مانا إلا ولاد بلاد
وإلا مع غيري إنسان خير ومعايا ديما جلاد ؟
Inscription à :
Articles (Atom)