Je fais les feux de joie pour célébrer cette blogosphère qui préfère sa liberté d’écrire à toutes les distinctions du monde.
Pris dans l’euphorie de notre triomphe sur la censure commise dans le cadre des TBA ’08. On a presque oublié que Ammar sévit encore sans merci, de blog en blog, de site en site telle une épidémie de choléra du début du siècle dernier qui ravage tout sur son passage.
Durant toute période d’accalmie, le monde entier retient son souffle. Un adage tunisien reproduit fidèlement cette situation : « Nul ne sait qui sera le prochain à mourir ». Sauf que dans le cas échéant personne ne meurt, le coup de ciseaux ne fait qu’assommer momentanément. Une dizaine de points de suture et tout rentre dans l’ordre en réapparaissant sous une autre adresse, sous un autre visage.
Mais jusqu’à quand allons-nous jouer au chat et à la souris ? N’avons-nous pas atteint le seuil de maturité pour que s’estompe enfin la surveillance paternaliste d’un Ammar qui s’accroche pathétiquement à son boulot ?
Toute action collective de la blogosphère prend un aspect planétaire. Selon des sources bien informées à
« I have a dream »… Si Martin Luther King n’osait même pas rêver d’un président noir à la maison blanche, je pense qu’il est plus que légitime d’aspirer à voir un jour la censure bannie de ce monde.
1 commentaire:
nchalla ya khalil!
mais rien n'est plus dur et assomant que l'auto censure;
les peuples aui ont vécu longtemp dans l'ombre ont du mal à sortir vers la lumiére!
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